Wednesday 24 June 2015

Lloyd Mallan’s Russia and the Big Red Lie

D'un, l'Union Soviétique ne préparait même pas des hommes à des vols spatiaux, le programme de vol spatial soviétique en était à un stade rudimentaire; de deux, les rumeurs, les mauvaises informations et les distorsions de faits étaient publiées parmi les journaux communistes puis reprises par les journalistes du Monde Libre pour être publiée comme étant des exemples légitimes du "leadership" de la Russie dans la "course à l'espace." p. 43

La Russie que nous pensons voir depuis le côté du Monde Libre du Rideau de Fer - l'imposante et arrogante nation qui nous intimide et effraie chaque jour à l'aide de menaces et fanfaronnades - n'est rien de plus qu'une façade. Derrière ce front se cache nerveusement une nation de troisième rang qui n'aurait pas plus de chance en cas de conflit avec l'ouest qu'un lapin contre des loups. La principale défense de cette nation de troisième rang, sa principale arme pour la conquête du monde, est le mensonge. Certaines parties du mensonge, bien évidemment, sont insensées - comme par exemple la revendication par la Russie de l'invention de l'avion, du télégraphe, du bateau à vapeur, et même de la bicyclette. p. 108

Pourtant, ce que j'ai vu quand j'étais en Russie était une armée de l'air largement composée d'avions que les USA considéraient comme inadéquates pour la guerre moderne dès 1949. Nombre de ses avions et composants sont des copies de modèles américains antérieurs. Elle manque des systèmes américains de navigation et de visée de grande précision. Elle montre peu d'imagination, peu d'élaboration en termes d'ingénierie, une faible maîtrise des principes et techniques avancés, scientifiques, du militaire aérien. Elle est en retard d'au moins 15 ans sur l'armée de l'air US en termes d'efficacité de combat. p. 110-111

(Incidemment, le principal responsable du développement du Badger [avion] n'était pas le russe Tupolev, dont il porte le nom, mais un Allemand "invité" en Russie après la 2ème GM, Bruno C. Baade.) p. 120

Quand j'ai plus tard examiné les photos [de la cabine de l'avion IL-18], j'ai été frappé par quelque chose de bizarre: il n'y avait pas un seul écran radar en vue! La situation était claire: le magnifique nez radôme des quatre Ilyushin 18...était bidon! p. 121

Les Russes n'avaient pas de système IFF (Identification Friend or Foe [Ami ou Ennemi]). Un signal spécifique émis par les avions permet de les identifier comme amis ou ennemis, à la fois pour les contrôleurs aériens et pour les pilotes d'avions intercepteurs. Avec un IFF, il n'y aurait pas besoin de déployer des jets afin de s'assurer que l'avion est bien un des vôtres. p. 122

Les Russes n'ont rien de comparable à notre DEW (Distant Early Warning - Système de Veille Lointaine). En dépit des fanfaronnades du Kremlin concernant la forteresse Russie, il n'y a rien qui surveille le ciel soviétique en dehors de radars de base, démodés, ainsi que l’œil humain. p. 123

 

La géographie du monde n'est pas comme on se l'imagine

Le monde comme on l'imagine (comme présenté en classe et dans les médias):

carte-du-monde

Le monde comme il est réellement (projection de Peter):

Peter's map 2

Pour comparaison:

Maps comparison

Tout ça parce qu' l'Europe et l'Amérique du Nord veulent apparaître plus grandes qu'elles ne le sont en réalité...

Thursday 18 June 2015

Lloyd Mallan's Russia Space Hoax Part V

Last 12 pages of Lloyd Mallan's Russia Space Hoax. Previous parts have been uploaded to TPB...(click to see in original size)

IMG_20150601_0098 IMG_20150601_0099 IMG_20150601_0100 IMG_20150601_0101 IMG_20150601_0102 IMG_20150601_0103

IMG_20150601_0104 IMG_20150601_0105 IMG_20150601_0106 IMG_20150601_0107 IMG_20150601_0108 IMG_20150601_0109

Einstein

"Einstein said that? Then we can dismiss it."

"Einstein a dit cela? Alors on peut le rejeter."

Eric Dollard

Tueurs en Série

McGowan

Comme le montre David McGowan dans son livre "Programmé pour Tuer", le concept de 'tueur en série' est un mythe inventé de toutes pièces. Il n'y a jamais eu de tueur pour viser un type de victime particuliers (même si certains avaient des préférences, ils en ont toujours dévié à un moment ou un autre) ; aucun tueur ne suivait de mode opératoire identique pour chaque meurtre (les armes du crime variaient souvent, les objectifs aussi) ; pratiquement aucun tueur ne s'est amusé à jouer au chat et à la souris avec la police / le FBI (on me dira, le "Zodiac", mais comme l'a montré Miles Mathis ailleurs, celui-ci a été imaginé entièrement par les autorités pour faire peur à la population).

La police / le FBI ont profité des soi-disant "tueurs en série" pour leur coller des meurtres qu'ils n'arrivaient pas à résoudre, gonflant artificiellement le "score" de ces "monstres". [Quand les meurtres ont bien eu lieu, ce qui n'a pas été toujours/souvent le cas, comme l'a montré Miles Mathis encore.]

Les boucs-émissaires étaient souvent utilisés pour masquer des crimes rituels sataniques qui avaient lieu dans les parages.

Bref, le tueur en série est un mythe qui arrange bien du monde et auquel la population croit dut comme en fer, et on peut remercier Hollywood au passage de s'être engouffré dans la brèche pour en tirer du profit...

Saturday 13 June 2015

La Fabrication de l’URSS par les USA grâce au Lend Lease – Major Racey Jordan III

Suite des billets précédents numéro I et numéro II.

p. 109 Charité

En 1942 ils reçurent $10.457.417.

En 1943 ce fut $19.089.139.

En 1944 le total était de $25.479.722.

En 1945 ce fut $33.674.825.

Le total de cette aumône en 4 ans: $88.701.103

[…]

Parmi les nombreuses choses que j’ai trouvées dans les valises noires à Great Falls étaient les plans des principales usines du pays. J’ai ouvert une valise, pour donner un exemple, et ai trouvé les plans complets de l’usine General Electric à East Lynn, Massachussetts.

Je me suis renseigné depuis sur cette usine et ai appris qu’elle se trouve sous surveillance constante, étant donné que c’est là-bas que nos nouveaux turbo chargeurs pour avions sont fabriqués. Des gardes armés s’assurent que les Américains n’y entrent pas – mais tous les plans ont été envoyés à notre ennemi le plus dangereux avant même que l’usine soit construite ! Nous avons également trouvé des plans pour l’Electric Board Corp., de Groton, Connecticut, où nos nouveaux sous-marins atomiques sont construits.

p. 110 L’Union Soviétique a refusé de donner une seule de ses patentes depuis 1927. Mais notre Bureau des Patentes a été grand ouvert à une équipe d’experts techniques de l’Amtorg Trading Corporation. Ils travaillaient à plein temps et passaient leurs jours et survoler les dossiers pour choisir ceux qu’ils voulaient. Les documents étaient fournis par le Bureau des Patentes lui-même. Plus tard la tâche a été confiée à une autre agence du gouvernement soviétique, la Maison d’Édition des Quatre Continents [Four Continent Book Company], qui abandonna le procédé de sélection des dossiers et prit carrément tout ce qu’elle trouvait. Les photostats furent payés par des chèques réguliers, entre 1.000$ et 4.000$ chacun [à 0,5$ la patente].

Le Comité de la Chambre sur les Activités Anti-Américaines déclara en 1949 que le nombre de patentes acquises « allait dans les milliers. » Il déclara également que :

« Les officiels russes ont réussi à récolter un grand nombre de nos inventions industrielles et militaires à travers le Bureau des Patentes du gouvernement. Cela s’est fait en plein jour et avec notre permission. »

Parmi les copies de patentes fournies à la Russie, le comité lista : instruments de visée pour bombes, tanks militaires, avions, appareils de navigation, équipement de largage de bombes, hélicoptères, démineurs, munitions, armures pare-balles.

…John Marzall, Commissaire des Patentes, ordonna la fin de cette pratique le 13 décembre 1949.

p. 110-111 Un autre chargement « diplomatique » qui arriva à Great Falls fut un avion plein à craquer de films. Le Colonel Stanislav Shumovsky, le Russe en charge, essaya de m’empêcher d’inspecter le chargement en agitant devant ma figure une lettre du Département d’État. Je lui dis que cette lettre ne s’appliquait pas à moi. C’était une lettre l’autorisant à visiter toutes les usines d’accès limité, et d’y faire des films des machines et des procédés de fabrication. J’ai jeté un coup d’œil à une demi-douzaine des centaines de boîtes contenant ces films. Cet avion à lui seul transportait vers la Russie une quantité phénoménale du savoir-faire technique américain.

p. 113 Quand Harry Hopkins se tint sur Madison Square Gardens le 22 juin 1942, et déclara au peuple russe : « Nous sommes déterminés à ce que rien ne nous empêche de partager avec vous tout ce que nous avons, » il savait exactement comment il allait y parvenir. C’était à travers le Lend Lease, sur lequel il avait un contrôle tout-puissant, que personne ne pouvait l’empêcher de partager avec les russes tout ce que nous avions.

[Suit la liste établie par les Russes et copiée par le Major Jordan de tout ce qui fut fourni à l'URSS par les USA à travers du Lend Lease et Harry Hopkins. Cette liste - qui fait 50 pages ! - n'existe dans aucun archive américaine. Voilà la première page concernant tout les matériaux ayant trait à l'atome:

LL 01

Les quantitées indiquées sont en 'pounds' [diviser par 2 en gros pour les avoir en kg], "n.e.s. signifie 'non spécifiquement indiqué'.]

p. 138 Lors de notre discussion d’adieu, le Colonel Kotikov mentionna « l’avion argent » qui s’était écrasé en Sibérie et avait été remplacé. Je lui demandai ce qu’il voulait dire par « avion argent. » Il expliqua que le Trésor américain envoyait les plaques gravées et d’autres matériels à la Russie, afin qu’ils puissent imprimer les mêmes billets de la monnaie d’occupation pour les Allemands que les Américains.

J’étais sûr qu’il se trompait. J’étais certain qu’à aucun moment dans l’histoire nous n’avions laissé sortir du pays des plaques gravées destinées à l’impression de monnaie. Comment aurait-on pu contrôler leur utilisation ? « Colonel, » dis-je, « vous voulez dire que nous avons imprimé des billets de l’argent d’occupation allemand pour la Russie et vous les avons envoyés. » « Non, non, » répondit-il. Il insista sur le fait que des plaques, des encres colorées, du vernis, du papier – ceci et d’autres équipements étaient passés par Great Falls en mai en deux envois de cinq C-47 chacun. Les livraisons avaient été arrangées au plus haut niveau à Washington, et les avions avaient été chargés au National Airport.

p. 139 La somme d’argent que nous avons perdue en échangeant les marks que les russes imprimaient à tour de bras, sans rendre de compte à personne, semble avoir été de 250.000.000$ ! Ce n’est qu’en septembre 1946 que nous avons mis fin au siphonnage de notre Trésor en refusant l’échange supplémentaire de marks. A ce moment-là, les plaques avaient été entre les mains des Russes pendant deux ans.

p. 152 Une facture de 18.102,84 $ fut présentée à l’Ambassade Soviétique pour couvrir les coûts des plaques gravées et des divers matériaux pour les trois livraisons de 1944. La facture fut ignorée et reste impayée à ce jour.

p. 156-157 En mai 1949, l’information selon laquelle une fraction d’un peu plus de 30 g d’U-235  avait été perdue ou volée au Laboratoire Argonne agita le pays pendant plus d’un mois. Les gros titres crièrent au scandale et le Congrès ragea.

Ma réaction propre fut l’indignation. Au regard de la quantité infime considérée, une réaction si viscérale semblait absurde et fausse. Que pesaient 30 g d’U-235 comparés aux centaines de kilos qui étaient passés par Great Falls ? Et pourquoi s’offusquer de l’espionnage soviétique quand Washington elle-même avait livrée à l’Union Soviétique un chargement de 190,5 kg et un autre d’une demi-tonne ?

[…]

Les 664,5 kg de produits chimiques d’uranium fournis par le Lend Lease à l’Union Soviétique renfermaient un potentiel de pas seulement 30 g d’U-235 mais 2,8 kg.

p. 167 Colonel Gardner : Chaque fois que les Russes n’étaient pas satisfaits de comment les choses allaient – autant dire fréquemment – ils téléphonaient à leur Ambassade à Washington qui à son tour contactait Harry Hopkins. Toutes les difficultés étaient alors instantanément dissipées.

-----

Conclusion: voilà un résumé de la politique US à long terme vis-à-vis de l'URSS initiée pendant la 2ème GM:

Sin_City

La Guerre Froide fut une fantastique opération de propagande. La course aux armements, à l'espace, etc., était pensée en haut lieu et exécuté par les intermédiaires pour faire peur au peuple et soutirer de l'argent pour financer les différents programmes.

Comme le montrera plus tard Antony Sutton, c'était bien évidemment voulu et organisé depuis le sommet...de la pyramide.

Friday 12 June 2015

La Fabrication de l’URSS par les USA grâce au Lend Lease – Major Racey Jordan II

Suite du billet précédent.

p. 100-101

Armement

1. Avions et pièces détachées $1.652.236.000

2. Véhicules motorisés et pièces détachées $1.410.616.000

3. Matériel de guerre et munitions  $ 814.493.000

4. Tanks et pièces détachées $ 478.398.000

5. Navires * $ 295.839.000

_____________

TOTAL $4.651.582.000

 

En plus d’une marine marchande, nous avons donné aux Russes 581 navires.

Bien qu’ils aient été d’accord pour rendre tous les bateaux à la fin de la guerre, ils sont toujours en possession de la plupart d’entre eux.

Parmi ceux qui ont été rendus : le croiseur léger Milwaukee équipé de radar, 4 frégates, deux brise-glace endommagés.

La liste originale comprenait : 77 démineurs, 105 bâtiments de débarquement, 103 chasseurs de sous-marins, 28 frégates, 202 contre-torpilleurs, 4 docs flottants, 4 barges de 250 tonnes, 3 brise-glace, 15 remorqueurs, et le croiseur léger.

 

Non Armement

Produits du Pétrole - $111.075.000

Produits Agricoles - $1.674.586.000

Produits et Matériels Industriels - $3.040.423.000

_____________

TOTAL $4.826.084.000

 

p. 102-103

Il reste le chiffre le plus important de tous, $3.040.423.000. On s’aperçoit qu’un tiers des 9,5 milliards de dollars du Lend Lease à la Russie se trouve sous la désignation « Produits et Matériels Industriels. »

C’est cette catégorie qui regroupe une multitude de péchés, couvrant toute la gamme, des secrets militaires tel que l’uranium et les autres composants de la bombe atomique, jusqu’au parc d’attraction de Moscou qui, comme je le montrerai, a été payé par le Lend Lease.

[…]

Étuis à cigarettes

Disques vinyles

Équipements du foyer

Rouges à lèvres, parfums

Matériel de pêche

Poupées

Coffres de banque

Poudriers pour femmes

Partitions musicales

Équipements de terrain de jeu

Et pourtant ce sont des choses que nous avons envoyé à la Russie par le Lend Lease, comme je vais le montrer en détail bientôt. Et pour mentionner en passant d’autres objets fantastiques, nous avons aussi envoyé des pianos et divers instruments de musique, des calendriers, 13.328 dentiers, des brosses à dents, bien sûr, des bijoux féminins, etc…Pourtant la loi autorisant le Lend Lease excluait spécifiquement « les biens fournis dans le cadre d’une aide ou d’une réhabilitation. »

p. 104 Les Russes révélèrent que dans le cadre du Lend Lease ils reçurent tout un tas de fournitures qui ne peuvent être trouvées dans aucune archive gouvernementale.

p. 106-107 Juste après Pearl Harbor, la Marine avait besoin de réparer ses navires endommagés et passa une commande de première priorité pour des fils en cuivre convenant à des navires de guerre. Mais la Marine ne bénéficiait pas d’une priorité suffisamment élevée pour s’assurer la livraison des fils dont elle avait besoin, car une commande russe pour des fils de cuivre avait une priorité encore plus élevée.

La Fabrication de l'URSS par les USA grâce au Lend Lease - Major Racey Jordan I

From Major Jordans Diaries - The Truth About the US and USSR

Le Major Jordan fut responsable du programme Lend Lease (ou Prêt Bail), un programme destiné à armer l'URSS entre 1941 et 1945 afin de lutter contre l'Allemagne. D'abord basé à Newark, puis transféré à Great Falls dans le Montana, le Major Jordan supervisa le 'pipeline,' soit la noria aérienne qui alimenta l'URSS depuis les USA en passant par la Sibérie. Très vite, cependant, il se rendit compte que le Lend Lease était utilisé pour bien d'autres choses que de l'armement pur et simple, et ceci avec la bénédiction du chef du programme et alors deuxième homme le plus puissant des Etats-Unis: Harry Hopkins.

Le livre commence bien : dans le premier chapitre, le Major Jordan explique comment son homologue russe, le Colonel Kotikov, fit fermer l'aéroport de Newark à l'aviation civile après qu'un pilote eut légèrement endommagé un avion fraîchement donné à l'URSS (et payé par les contribuables américains) par le Lend Lease!

De l'uranium aux pianos, et des patentes axu secrets militaires en passant par la vodka (oui, même la vodka), rien n'était hors de portée des russes. Cet ouvrage est le précurseur du point de vue gouvernemental des travaux de Sutton de 1917 à 1965 sur les entreprises privées.

p. 6 « Nous sommes déterminés à ce que rien ne nous empêche de partager avec vous tout ce que nous avons… »

Harry Hopkins, au rassemblement pour l’aide russe,


Madison Square Garden, Juin 1942


 

p. 30 Le Colonel Gardner arrangea mon transfert de Newark à Gret Falls [Montana]. Mes ordres me désignaient comme “Représentant des Nations Unies.” Peu de gens réalisent que bien que l’ONU n’ait pas été établie à San Francisco avant septembre 1945, le nom “Nations Unies” était utilisé par l’organisation du Lend Lease dès 1942, comme dans mes ordres originaux à Newark.

p. 32 Le président a décrété que « les avions soient livrés en accord avec les programmes prévus par le protocole de la manière la plus expéditive. » Afin de mettre en œuvre ces directives, la modification, l’équipement et le mouvement des avions russes ont reçu la première priorité, devant même les avions de l’US Air Force…

p. 66 Et pourtant les Russes avec qui je travaillais côte à côte à Great Falls connaissaient la bombe A au moins dès mars 1943, et le Général Groves avait raison de ne pas faire confiance aux Russes en octobre 1942 ! Comme l’Américain moyen, j’ai eu la connaissance de la bombe atomique pour la première fois après l’annonce d’Hiroshima, le 6 août 1945 par le président Truman.

p. 75 Ce n’est qu’à la fin de 1949 qu’il a été prouvé définitivement, par des archives irréprochables, que durant la guerre des agences fédérales livrèrent à la Russie au moins trois envois de produits chimiques d’uranium, pour un total de 664,5 kg. Une livraison d’un kilo d’uranium métal, à un moment où le stock total américain était de 2 kg, a également été confirmée.

p. 77 à 79 Après une recherche approfondie, les factures de cargo et d’avions apportèrent la preuve incontestable que 15 boîtes de produits chimiques d’uranium furent livrées à Great Falls le 9 juin 1943, et furent expédiées en suivant par un avion du Lend Lease à l’Union Soviétique.

[…] L’histoire dans l’histoire est comme suit : le 1er février 1943 Hermann H. Rosenberg de Chematar Inc. New York, reçut la première requête pour de l’uranium à jamais atteindre son bureau. Le demandant était la Commission Soviétique d’Achat qui souhaitait 100 kg d’oxyde d’uranium, 100 kg de nitrate d’uranium, et 11 kg d’uranium métal. A cette date-là Oak Ridge [usine créée dans le cadre du Projet Manhattan et spécialisée dans le nucléaire] était en construction, mais n’allait pas entrer en service avant un an.

[…] L’uranium métal n’était pas disponible. Le 23 mars, à la demande de Rosenberg, la S. W. Shuttuck Chemical Co. de Denver envoya quatre caisses, d’un poids total de 313,4 kg, au Colonel Kotikov à Great Falls.  La lettre de connaissement des chemins de fer de Burlington décrivit le contenu comme étant simplement des « produits chimiques, » mais elle était accompagnée d’une lettre de Rosenberg à Kotikov désignant le contenu comme étant 100 kg de nitrate d’uranium et 90 (pas 100) kg d’oxyde d’uranium. Comme c’était une transaction Lend Lease, payée par des fonds américains, aucune licence d’exportation n’était nécessaire.

p. 82 Il déclara qu’il était impossible aux Russes de mettre la main sur des produits d’uranium dans ce pays « sans le soutien des autorités US d’une manière ou d’une autre. »

p. 87 Les archives prouvent que le 23 août 1943, Hermann Rosenberg de Chematar reçut une demande de la Commission Soviétique d’Achat d’1 kg d’oxyde de deutérium [eau lourde]. L’objectif déclaré était « pour la recherche. »

Le fournisseur trouvé fut Stuart Oxygen Co. de San Francisco, qui envoya la marchandise le 30 octobre, par train express, au bureau de Chematar à New York. Rosenberg fit suivre l’envoi à la Commission d’Achat à Washington, qui l’expédia le 29 novembre par la voie du Pipeline [le Lend Lease] à Rasnoimport, URSS, Moscou U-1, Ruybshova-22.

L’exportation d’eau lourde à l’URSS fut approuvée par un certificat de libération, n° 366, daté du 15 novembre, portant la signature de William C. Moore, Division des Fournitures Soviétiques, Bureau de l’Administration du Lend Lease.

p. 91 J’appris pour la première fois qu’une pile au plutonium consiste en d’immenses blocs de graphite, entourés par d’épais murs de béton, et une structure en nid d’abeilles de tubes en aluminium. Il était rapporté que dans ces tubes sont insérées des cartouches d’uranium naturel, contenant 1% d’U-235. L’intensité de l’opération était régulée au moyen de tiges en cadmium.

Graphite, cadmium, tubes en aluminium – où avais-je déjà vu ces mots ? Dans les chiffres du Lend Lease russe que j’avais ajoutés au Journal de Jordan. En revenant sur ces pages, je découvris que sur la période de quatre ans de 1942 à 1945, nous avons fourni à l’Union Soviétique 3.692 tonnes de graphite naturel, 417 tonnes de cadmium métal ainsi que des tubes désignés comme « tubes en aluminium » pour 6.883 tonnes.

p. 92 Mais le thorium, qui est relativement abondant, devrait, selon les physiciens, rivaliser avec l’uranium un jour, voire même le remplacer en tant que source d’énergie atomique.

De la démocratie à la dictature…sans un coup de feu - Jan Kozak

Jan Kozak - Not a Shot is Fired

Jan Kozak, membre du Secrétariat du Parti Communiste en Tchécoslovaquie raconte comment son parti a réussi à prendre le pouvoir sans un coup de feu, à l'insu du peuple.

-----

Tout d’abord, le pouvoir législatif, à tous les échelons gouvernementaux – local, national, et étatique – est manipulé par une pression « d’en haut » ; ensuite, le pouvoir du peuple est manipulé par une pression « d’en bas. » Dans le même temps, on promeut une « large popularisation des demandes et des slogans de la politique des communistes, » servant « de moyen à l’éducation révolutionnaire des masses populaires. » (p. 19) Graduellement, et sous l’action législative conjointe, les entreprises, l’industrie, l’agriculture, la finance, les professions libérales, et même les conditions de vie, tombent sous la coupe de l’État. (p. 20)

Ainsi, par « une voie démocratique et constitutionnelle, » la branche législative est reconstituée « en un instrument pour la transformation de l’état entier et de son appareil…[et la] transformation révolutionnaire d’une société capitaliste en une société socialiste…[se poursuit] de manière absolument légale. » (p. 33-34)

En tant qu’institution, le législatif « ne peut pas disparaître de la vie courante, » alors la technique le concernant est accommodante : « Il est donc nécessaire de travailler avec et de l’utiliser… » (p. 35)

Le mécanisme en équilibre délicat de l’autogestion est employé, intelligemment et avec grand soin, afin de détruire son caractère et lui-même. Et aucune action n’a besoin d’être identifiée comme étant inspirée par les communistes.

----

Voici la méthode par laquelle un gouvernement démocratique, par représentation, est métamorphosé en un état socialiste par des moyens légaux et démocratiques. Les étapes sont graduelles, obscures, et passent inaperçues.

Comment la technique fonctionne-t-elle ?

Pour répondre à un besoin, une « législation » est suggérée, n’impliquant aucune autorité, explicite ou implicite. Elle met en place une « agence. » Celle-ci, une fois établie, suit le comportement normal d’une agence. Le besoin est alors défini plus précisément. Une once d’autorité est requise. Les pressions sont organisées, réelles et artificielles, d’ « en haut » comme d’ « en bas. » L’autorité requise est votée, et les pressions se dissipent. Au bout d’un moment, une autorité plus forte est suggérée, et de nouvelles pressions apparaissent. Mais au bon moment l’autorité est là ; un nouvel instrument de l’exercice du pouvoir est né, autonome. Cet instrument peut être local, régional, ou national. La clé est le mot autorité. Au début, ce mot est rarement employé.

La forme du gouvernement est une coquille vide. Sa philosophie et son contenu ont disparu. La personne, l’individu, qui une année est libre et indépendant, est plus limité l’année suivante. Puis un peu plus, puis un peu plus. Tout d’un coup, du jour au lendemain, il n’est plus une personne. Il est un rouage, actionné inexorablement par l’appareil monolithique d’état.

Et pas un coup de feu n’a été tiré.

Wednesday 10 June 2015

Dans l'espace, personne ne vous entend crier...

..."Une permanente du tonnerre, Cady!"


Hair 10

C'est pas un peu beaucoup, 12, pour l'ISS...? Enfin moi j'dis ça...Cady Coleman nous présente la dernière mode capillaire dans l'espace: la permanente du tonnerre!

Hair 07

Où que vous flottiez, quoi que vous fassiez, la permanente du tonnerre revient toujours en place, elle ne part pas dans tous les sens, vous mettant des cheveux dans la figure, non monsieur!

Hair 11

Vous pouvez donner une interview, jouer de la flûte, ou bien mener des expériences scientifiques pour le bien de l'humanité, la permanente du tonnerre vous donnera une chevelure superbe dans tous les cas!

Hair 12

Attention, ceci est l'oeuvre de professionnels diplômés: ne tentez pas cela chez vous, et surtout pas seuls!!

Hair 09

Pour référence, voilà des cheveux en zéro G:

Zero_G

Ils ne reviennent pas à leur place quoi qu'on fasse: ils flottent dans tous les sens.

Anyway, "une permanente du tonnerre, Cady!"

Sunday 7 June 2015

Lloyd Mallan – Le Programme Spatial Soviétique Bidon en Images IV

Lloyd Mallan’s « Russia’s Space Hoax ». Voir aussi partie I, partie II, partie III.

L'aveuglement de Mallan est dû au fait que la propagande américaine a toujours été plus subtile et mieux faite que la grossière propagande soviétique. Mallan n'a pas réalisé qu'un écart technologique entre une nation qui pourrait envoyer des hommes dans l'espace et une autre qui ferait semblant de faire la même chose serait phénoménalement gigantesque, à peu près aussi gigantesque que l'écart technologique entre les programmes spatiaux de l'URSS et celui de l’Érythrée. Les Etats-Unis n'étaient pas si en avance qu'ils puissent eux réussir là où les russes devaient faire semblant, c'est pour cela que Mallan a dénoncé le programme russe sans se rendre compte que ses arguments pouvaient s'appliquer à son propre pays.

Il dénonce par exemple le manque de transparence avéré des "rouges," mais ne réalise pas que la même chose existait aux USA: il n'y a pas eu de vérification indépendantes des transmissions des missions Apollo par exemple, tout passait par la NASA via un centre de commande sur la côté est.

Comme écrit précédemment, ça arrangeait les USA de laisser une longueur d'avance aux russes car cela leur permettait de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Mais les scènes filmées en piscine et dénoncées par Mallan ont toujours cours aujourd'hui, c'est comme ça que l'ISS et les "sorties spatiales" sont simulées.

C'est pour cela que ni le gouvernement ni les médias ne se sont emparés des révélations de Mallan: cela aurait fait germer des doutes quant au propre programme spatial américain. Les mêmes questions posées face aux inconsistances de Leonov, Gagarin et autres auraient pu s'appliquer à White, Grissom et autres, et surtout à Armstrong, Aldrin, et Collins puis les suivants pour les missions "lunaires" Apollo entre 1969 et 1972, soit à peine 3 à 6 ans après les révélations de Mallan. Ainsi, les autorités ont joué le jeu de la soi-disant course à l'espace, tout comme la soi-disant course aux armements: cela permettait de faire peur aux gens (et un citoyen apeuré est un votant fidèle) et de siphonner de l'argent dans des projets gargantuesques mais complètement inexistants.

Pour ne rien dire du fabuleux bond technologique entre le premier voyage dans l'espace, Gagarine en 1961, la première sortie dans l'espace, Leonov 1965, et le premier alunissage, AA&C Apollo 11 en 1969. Rien que cela aurait dû mettre la puce à l'oreille aux observateurs objectifs et doués de raison!

IMG_20150601_0042

IMG_20150601_0043

IMG_20150601_0044

IMG_20150601_0045

IMG_20150601_0046

IMG_20150601_0047

Saturday 6 June 2015

La Chine

[googleapps domain="docs" dir="file/d/0B3vFKC6vUwj8MWpxZEtGa2VSbTg/preview" query="" width="427" height="320" /]

- Les Chinois ne verront rien venir...

- Allons, on sait tous que cette guerre arrive!

Friday 5 June 2015

Lloyd Mallan – Le Programme Spatial Soviétique Bidon en Images III

Lloyd Mallan's "Russia's Space Hoax". Voir aussi partie I, partie II.

"Après avoir voyagé 5.000 km pendant 4 mois afin d'interviewer 36 personnes, dont 25 étaient expertes en photographie, et évalué le film russe montrant la "sortie dans l'espace" de Leonov, je peux affirmer que l'Académie des Sciences de l'URSS a arnaqué le monde avec un film trafiqué." (p. 85) Suivent onze points analysant les problèmes avec ce film d'une "première mondiale."

IMG_20150601_0036IMG_20150601_0037

 

 

IMG_20150601_0038IMG_20150601_0039

 

Thursday 4 June 2015

Lloyd Mallan – Le Programme Spatial Soviétique Bidon en Images II

Lloyd Mallan's "Russia's Space Hoax". Voir aussi partie I.

C'était dans l'intérêt des Etats-Unis de laisser une légère avance aux russes, notamment dans le domaine spatial. Ils auraient pu simuler l'envoi dans l'espace d'un homme avant Gagarine, mais ils avaient plus à gagner à laisser les russes passer devant.

1) Le plus important, c'est qu'après analyse par des experts, les américains savaient quelles erreurs NE PAS commettre. On voit dans l'article ci-dessous ce que les russes ont mal fait dans leur simulation [vendue comme un véritable exploit et accepté comme tel par les journaux du "monde libre" qui n'ont pas cherché à vérifier l'info et même parfois ont délibérément fait de la désinfo : le magazine Time a ainsi affirmé qu'une agence US suivait la capsule russe pendant sa manœuvre et a repéré le moment de la sortie de Leonov - c'était une invention pure et simple! Nombre de journaux du "monde libre"  - y compris américains - ont rendu le mythe de l'URSS encore plus vivant en rapportant la propagande sans la vérifier - cela faisait bien évidemment partie de leur mission et de leur agenda ] : le problème du câble qui semble tenu par des fils [il l'est]; la sortie de la capsule filmée...depuis l'extérieur; l'absence de filtre sur la visière du casque; les jeux d'ombre et de lumière; la présence de nuages seuls sur la surface terrestre...

Comme le dit un spécialiste de l'aéronautique, Thomas Dwyer, à propos de la sortie dans "l'espace" de Leonov : "...mon impression sur le moment était que c'était filmé dans une piscine. Je n'ai pas changé d'avis depuis."

Et encore, James Cornell, chef de l'Observatoire Astrophysique du Smithsonian : "...Les photos semblaient avoir été prises dans une piscine à l'eau trouble, probablement dans les environs de Moscou."

Les américains savaient alors quoi faire pour que leur simulation à eux tienne mieux la route face aux experts. La preuve que ça a marché est que les gens continuent à croire que nous sommes allés sur la Lune et que il y a une station spatiale internationale avec des gens dedans...

2) Il était important de cultiver la course avec les russes dans de nombreux domaines dont l'armement et l'aéronautique, tout cela pour justifier les dépenses pharaoniques de la guerre [programme lend-lease] puis de la guerre froide. C'est pourquoi les US ont fourni à l'URSS tout ce qu'elle voulait, y compris du matériel nucléaire [voir Sutton et Major Jordan].

IMG_20150601_0030 IMG_20150601_0031

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG_20150601_0032IMG_20150601_0033

IMG_20150601_0034IMG_20150601_0035