Tuesday, 14 July 2015

Le retournement à venir (01/10/2015) des marchés immobiliers

Le sursaut de l’immobilier jusqu’au 1er octobre 2015 se déroule comme prévu. Ce qui causera l’inversion de tendance sera une augmentation des taxes. Chicago considère une augmentation de 30%. Même le Texas connaît des protestations face à l’augmentation des taxes, de Dallas à Austin en passant par San Antonio.



En France, les manifestants l’appellent du vol. Le marché londonien a atteint des sommets inégalés à cause des problèmes en Europe continentale avec l’euro et la France. Les habitants perçoivent tout ce qui tire les prix vers le bas, rendant le marché plus accessible à Londres, comme une bonne chose, étant donné que l’influx de capitaux étrangers sert avant tout à les abriter. Ces capitaux sont perçus comme une force destructrice transformant des quartiers entiers en villes-fantômes car personnes ne vit dans les maisons. Cela a eu des répercussions, forçant les magasins locaux à fermer à cause du manque de clients. Les prix vont décliner sur ce type de biens car ils sont inutilisés.



Le rebond dans l’immobilier que notre modèle avait prédit était sur le haut de gamme, pas le bas de gamme comme cela a été le cas en 2007. Jusqu’ici la tendance semble se conformer au modèle. Le déclin général à long terme sera affecté par la réduction des prêts à long terme ainsi que par les augmentations d’impôts démesurées alors que les gouvernements essaient de garder la tête hors de l’eau. Le prêt à 30 ans était une idée du New Deal. Avec Fannie Mae en déclin et la volatilité obligataire en hausse, la valeur des biens immobiliers devrait baisser, ne bénéficiant pas de l’effet de levier des prêts à long terme. Le déclin sera proportionnel à la disponibilité des liquidités.

http://www.armstrongeconomics.com/archives/34811

Le marché immobilier de Londres commence à s’effondrer

Les politiciens britanniques ont fait la même erreur stupide que les démocrates Américains qui ont créé la Crise des Savings and loan des années 1980. Aux USA, ils étaient vénaux et changèrent le statut de l’impôt sur l’immobilier afin d’augmenter les revenus des taxes. Ils créèrent un marché unidirectionnel à partir des vendeurs. Les conservateurs Britanniques viennent de faire exactement la même chose, faisant s’écrouler les actions des sociétés du bâtiment dans ce qui s’avère un événement qui fera possiblement boule de neige.



Le Ministre des Finances, George Osborne, a présenté le budget, et l’une des mesures phares annoncée est que le gouvernement va sévir contre les « non-doms » - les gens qui vivent au Royaume-Uni mais déclarent leur résidence principale « permanente » à l’étranger. Osborne a annoncé une révision du système d’imposition qui à la fois forcera les riches étrangers hors du marché immobilier et fera s’effondrer les prix, impactant la valeur sur laquelle les prêts sont basés. Le boom du marché immobilier londonien est arrivé à son terme, et après le 1er octobre 2015 il commence à ressembler à un abîme.

Ceux qui déclarent un statut de « non-dom » bénéficient d’un taux d’imposition faible sur leurs revenus à l’étranger, payant seulement sur leurs revenus au Royaume-Uni. Osborne vient de mettre fin au statut d’imposition indéfini des « non-doms, » et changer les règles maintenant, au moment où le marché immobilier londonien atteint son sommet, est typique des politiciens sans cervelle qui ne comprendront jamais rien à rien, quel que soit leur bord. Conservateur ou Labour [~socialiste], c’est la même chose – taxez-les jusqu’à ce que mort s’en suive puis faites les poches des dépouilles, tels les soldats romains au pied de la Croix. Le timing d’Osborne est on ne peut plus parfait : à l’heure pour le tournant de 2015.75 [1er octobre].

Quiconque a passé 15 des 20 dernières années ici est officiellement taxé comme n’importe quel Britannique. Osborne a également annoncé des mesures contre les biens immobiliers détenus « à travers des sociétés étrangères et autres structures opaques » qui sont souvent utilisées afin de minimiser les impôts. Il est facile de s’attaquer aux étrangers puisqu’ils ne votent pas. Ils ont donné à la Grande Bretagne une apparence de richesse et s’ils partent, les magasins, les restaurants, et les industries ressentiront la douloureuse réalité de l’effondrement économique.

Déjà, les sociétés immobilières spécialisées dans le très haut de gamme se sont effondrées. Les riches se tournent déjà vers New York. Il est frappant de constater le retournement instantané et massif des Européens de Londres vers New York.

http://www.armstrongeconomics.com/archives/34743

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