Sutton - National Suicide
http://www.youtube.com/watch?v=hd4Q25r599U
Lors de la révolution de 1917, tout le monde sait que deux factions s'affrontaient: les blancs (tsaristes, républicains, anti-socialistes), et les rouges (communistes de Trotski et Lénine). Sutton évoque ici la faction que pratiquement personne ne connaît: les verts, une armée essentiellement paysanne [d'après wiki, mais les sources sont quasi inexistantes] ayant affronté les communistes car ils s'étaient aperçu que Lénine et Trotski étaient en réalité à la solde du grand capital.
Et en français:
http://www.youtube.com/watch?v=AE0OCWehDvM
On peut tromper 1000 fois une personne, mais on peut aussi tromper 1000 fois 1000 personnes
Sunday, 31 May 2015
Pour revenir sur les câbles de suspension de la NASA
Pour revenir sur un billet précédent, et parce que je ne m'en lasse jamais...
Ce qu'on voit sur les images du dessus et du dessous est un 'ping', un bref flash lumineux réfléchi par un fil.
Et en-dessous on voit un astronaute qui lutte pour se relever, et qui, grâce qu pouvoir de son esprit, arrive à se redresser non pas en s'appuyant sur ses jambes mais directement par le haut du corps...Comme quoi, l'entraînement, ça paye!
Ce qu'on voit sur les images du dessus et du dessous est un 'ping', un bref flash lumineux réfléchi par un fil.
Et en-dessous on voit un astronaute qui lutte pour se relever, et qui, grâce qu pouvoir de son esprit, arrive à se redresser non pas en s'appuyant sur ses jambes mais directement par le haut du corps...Comme quoi, l'entraînement, ça paye!
Saturday, 30 May 2015
Comment simuler la Zéro G ? III
Enfin, leur dernier truc pour faire croire aux missions spatiales:
Les piscines...Ils s'en servent pour simuler, littéralement, toutes les soi-disant sorties dans l'espace.
Cela inclue les réparations sur le "satellite" Hubble, les réparations sur l'ISS vu que les ingénieurs s'arrangent pour assembler des trucs qu'il faut toujours réparer de l'extérieur, ou même le lancement d'un satellite:
http://www.youtube.com/watch?v=FJFRXdJg5P4
Superbe mini satellite péruvien d'à peine 1 kg qui doit prendre des photos infra-rouges de la Terre. Ok, mais on ne voit pas l'objectif sur la vidéo...Aussi, sachant que le satellite est trop petit pour avoir un moteur décent et que l'ISS se trouve en gros à 350 km d'altitude, leur cube ne va pas tenir une semaine avant de brûler dans l'atmosphère. C'était vraiment la peine de faire tout ça pour ça? Pour être viable, il faudrait qu'il soit en orbite géostationnaire, à 36.000 km. Là, on est même pas à 1% de cette altitude (l'ISS elle-même est censée ajuster sa trajectoire quasi en permanence), autant dire que c'est de l'argent jeté par les fenêtres!
C'est à cause de ces sorties en piscine qu'on peut voir des bulles d'air (ici aussi) s'élever de temps en temps:
Dans la même vidéo de cette "sortie dans l'espace" chinoise, on peut les voir lutter avec les câbles rouges qu'on voit au premier plan ici. C'est parce qu'ils sont gonflés d'air pour faire croire qu'ils flottent.
Les piscines...Ils s'en servent pour simuler, littéralement, toutes les soi-disant sorties dans l'espace.
Cela inclue les réparations sur le "satellite" Hubble, les réparations sur l'ISS vu que les ingénieurs s'arrangent pour assembler des trucs qu'il faut toujours réparer de l'extérieur, ou même le lancement d'un satellite:
http://www.youtube.com/watch?v=FJFRXdJg5P4
Superbe mini satellite péruvien d'à peine 1 kg qui doit prendre des photos infra-rouges de la Terre. Ok, mais on ne voit pas l'objectif sur la vidéo...Aussi, sachant que le satellite est trop petit pour avoir un moteur décent et que l'ISS se trouve en gros à 350 km d'altitude, leur cube ne va pas tenir une semaine avant de brûler dans l'atmosphère. C'était vraiment la peine de faire tout ça pour ça? Pour être viable, il faudrait qu'il soit en orbite géostationnaire, à 36.000 km. Là, on est même pas à 1% de cette altitude (l'ISS elle-même est censée ajuster sa trajectoire quasi en permanence), autant dire que c'est de l'argent jeté par les fenêtres!
C'est à cause de ces sorties en piscine qu'on peut voir des bulles d'air (ici aussi) s'élever de temps en temps:
Dans la même vidéo de cette "sortie dans l'espace" chinoise, on peut les voir lutter avec les câbles rouges qu'on voit au premier plan ici. C'est parce qu'ils sont gonflés d'air pour faire croire qu'ils flottent.
Friday, 29 May 2015
Comment simuler la Zéro G ? II
Pour les séquences plus spectaculaires, les harnais ne suffisent pas, alors il y a...l'avion zéro G:
C'est pour ça que la station 'spéciale' est construite en longues sections longitudinales:c'est la forme de l'avion dont ils se servent pour filmer les diverses séquences à grand spectacle. Comme on le voit sur l'image ci-dessous, la zéro G [en avion, mais ça serait exactement la même chose dans l'espace...si on pouvait y aller] rend tout mouvement extrêmement difficile, ce que les séquences filmées avec harnais (comme on l'a vu au billet précédent) ne rendent pas, mais alors pas du tout.
Alors de temps en temps ils se font plaisir et font la même chose pour impressionner les gogos. La scène ci-dessus, dans laquelle on retrouve notre acteur favori, Chris Hadfield, montre ce qu'on peut faire avec un peu d'entraînement dans un avion zéro G. Le plus gros inconvénient, c'est que ces séquences ne peuvent dure que 40-50 secondes, qui est le temps pendant lequel l'avion peut effectuer la manœuvre nécessaire. Alors dès qu'ils ont besoin de filmer des segments de plusieurs minutes sans montage, ils passent au studio et aux harnais.
Vous noterez au passage que seul lui flotte, les câbles et tout le reste semblent bien attachés.
Pourquoi une guitare? Pourquoi pas...il faut bien qu'ils s'amusent. Aussi, si on calcule la quantité d'eau qu'il faudrait à l'équipage (ils sont en général plusieurs, 4 voire 5) sur des périodes étendues, cette eau seule nécessaire requerrait presque une navette de ravitaillement par quinzaine. Et, non, ils se ravitaillent pas aussi souvent.
C'est pour ça que la station 'spéciale' est construite en longues sections longitudinales:c'est la forme de l'avion dont ils se servent pour filmer les diverses séquences à grand spectacle. Comme on le voit sur l'image ci-dessous, la zéro G [en avion, mais ça serait exactement la même chose dans l'espace...si on pouvait y aller] rend tout mouvement extrêmement difficile, ce que les séquences filmées avec harnais (comme on l'a vu au billet précédent) ne rendent pas, mais alors pas du tout.
Alors de temps en temps ils se font plaisir et font la même chose pour impressionner les gogos. La scène ci-dessus, dans laquelle on retrouve notre acteur favori, Chris Hadfield, montre ce qu'on peut faire avec un peu d'entraînement dans un avion zéro G. Le plus gros inconvénient, c'est que ces séquences ne peuvent dure que 40-50 secondes, qui est le temps pendant lequel l'avion peut effectuer la manœuvre nécessaire. Alors dès qu'ils ont besoin de filmer des segments de plusieurs minutes sans montage, ils passent au studio et aux harnais.
Bien joué, Chris!
Vous noterez au passage que seul lui flotte, les câbles et tout le reste semblent bien attachés.
Pourquoi une guitare? Pourquoi pas...il faut bien qu'ils s'amusent. Aussi, si on calcule la quantité d'eau qu'il faudrait à l'équipage (ils sont en général plusieurs, 4 voire 5) sur des périodes étendues, cette eau seule nécessaire requerrait presque une navette de ravitaillement par quinzaine. Et, non, ils se ravitaillent pas aussi souvent.
Comment simuler la Zéro G ? I
Pour les scènes un peu longues, ils font ça en studio avec des harnais. Comme ce n'est pas facile de tenir la pose debout, on les voit en général recroqueviller leurs jambes comme le fait Chris Hadfield sur la gauche (célèbre acteur américain travaillant pour la NASA):
En général le décor ne bouge pas, comme on l'a vu dans un billet précédent. Des fois, il ajoute un petit truc en CGI pour faire croire que tout flotte. Des fois, ils se plantent, comme on le verra...Là on voit les attaches des câbles qui tirent son t-shirt:
Apparemment ils ne rigolent pas avec leur entraînement à la NASA : les 'astronots' arrivent à maîtriser la zéro G avec leur esprit! Ici on voit ce cher Chris effectuer une parfait transition longitudinale arrière grâce à ses capacités surhumaines, au lieu d'être bourlingué dans tous les sens comme le ferait un amateur:
En général le décor ne bouge pas, comme on l'a vu dans un billet précédent. Des fois, il ajoute un petit truc en CGI pour faire croire que tout flotte. Des fois, ils se plantent, comme on le verra...Là on voit les attaches des câbles qui tirent son t-shirt:
Apparemment ils ne rigolent pas avec leur entraînement à la NASA : les 'astronots' arrivent à maîtriser la zéro G avec leur esprit! Ici on voit ce cher Chris effectuer une parfait transition longitudinale arrière grâce à ses capacités surhumaines, au lieu d'être bourlingué dans tous les sens comme le ferait un amateur:
Thursday, 28 May 2015
Parce que l’espace c’est vraiment trop loin… II
on poursuit dans la série "l'espace est humide" avec une petite bulle d'air qui s'évade dans l'espace inter-sidéral:
...une bu-bulle qui essaie de s'échapper de l'ISS:
...et un membre du support technique qui laisse voir sa bouteille de plongée:
Si encore ces images étaient extraites des vidéos d'entraînement de la NASA...
...une bu-bulle qui essaie de s'échapper de l'ISS:
...et un membre du support technique qui laisse voir sa bouteille de plongée:
Si encore ces images étaient extraites des vidéos d'entraînement de la NASA...
Wednesday, 27 May 2015
Parce que l'espace c'est vraiment trop loin... I
Dans la série si vous sortez dans l'espace, pensez à prendre votre moule-bite (parce que c'est humide là-haut), voilà trois exemples dans lesquels on peut voir des bulles d'air s'élever devant les 'astronots'. "Peut-on voir des bulles d'air dans l'espace," vous demandez-vous? Non.
Pour pas faire de jaloux, on commence avec les 'taïkonots':
On poursuit avec les 'cosmonots' (russes)
Et on termine avec les 'astronots' (US) lors de la mission Apollo 16:
Et pour la meilleure qualité des vidéos, voir:
(Apollo 16) https://www.youtube.com/watch?v=GO1cWhD_6Nw
(Chine) https://www.youtube.com/watch?v=lBL98p0wZ7g
Pour pas faire de jaloux, on commence avec les 'taïkonots':
On poursuit avec les 'cosmonots' (russes)
Et on termine avec les 'astronots' (US) lors de la mission Apollo 16:
Et pour la meilleure qualité des vidéos, voir:
(Apollo 16) https://www.youtube.com/watch?v=GO1cWhD_6Nw
(Chine) https://www.youtube.com/watch?v=lBL98p0wZ7g
Technologie Occidentale et Développement Économique Soviétique 1917-1965 Antony Sutton - Conclusion
http://metatv.org/lurss-made-in-occident-par-antony-sutton
Qu'en conclure? La coopération occidentale a commencé simplement, par le désir des entreprises de faire du profit. Les instances dirigeantes ont mis en place des organismes afin de déterminer ce qui pouvait être exporté, mais ces contrôles n'ont pratiquement jamais été efficaces. Les américains ont indirectement aidé les russes à approvisionner le Nord Vietnam, résultant dans la mort de nombre de leurs soldats!
En fait, les gouvernements aidaient souvent cette coopération. Mais, on le rappelle, ils ne pouvaient pas forcer les entreprises. Celles-ci cherchaient seulement à faire du profit. Cependant, comme le montre Sutton, ce fut rarement le cas. Entre ruptures de contrats, expropriations, non remboursements, etc...très très peu d'entreprises ont réalisé un profit en URSS...et elles y allaient quand-même!
L'URSS a été bâtie de toutes pièces par l'occident. Pourquoi? Pour le profit? pour construire un ennemi permettant de justifier les dépense militaires? Pour faire peur aux populations? Les trois et plus, mon capitaine?!
A partir des années 1970, la tendance s'est déplacée de l'URSS vers la Chine, grâce à Nixon et Deng Xiaoping (du moins elle a été visible à partir de cette période). Les mêmes raisons évoquées au paragraphes ci-dessus restent valables ici. Sauf qu'à ce moment-là les entreprises - et les gouvernements - ne se cachaient plus. Tout le monde a pu voir les usines fermer en occident et ouvrir en Chine. C'est là qu'on trouve les racines du choc déflationniste qui agite l'occident depuis quelques années.
Martin Armstrong, qui a créé l'image ci-dessus, conclurait que c'est la suite logique du cycle économique et civilisationnel. L'Asie prédominait au Moyen-Âge et pendant la Renaissance, puis ce fut le tour de l'Europe jusqu'à la première guerre mondiale, puis les Amériques (Etats-Unis) jusqu'à la fin de la phase actuelle, en 2033, ou on repartira en Asie à nouveau (et tant pis pour l'Afrique!):
Qu'en conclure? La coopération occidentale a commencé simplement, par le désir des entreprises de faire du profit. Les instances dirigeantes ont mis en place des organismes afin de déterminer ce qui pouvait être exporté, mais ces contrôles n'ont pratiquement jamais été efficaces. Les américains ont indirectement aidé les russes à approvisionner le Nord Vietnam, résultant dans la mort de nombre de leurs soldats!
En fait, les gouvernements aidaient souvent cette coopération. Mais, on le rappelle, ils ne pouvaient pas forcer les entreprises. Celles-ci cherchaient seulement à faire du profit. Cependant, comme le montre Sutton, ce fut rarement le cas. Entre ruptures de contrats, expropriations, non remboursements, etc...très très peu d'entreprises ont réalisé un profit en URSS...et elles y allaient quand-même!
L'URSS a été bâtie de toutes pièces par l'occident. Pourquoi? Pour le profit? pour construire un ennemi permettant de justifier les dépense militaires? Pour faire peur aux populations? Les trois et plus, mon capitaine?!
A partir des années 1970, la tendance s'est déplacée de l'URSS vers la Chine, grâce à Nixon et Deng Xiaoping (du moins elle a été visible à partir de cette période). Les mêmes raisons évoquées au paragraphes ci-dessus restent valables ici. Sauf qu'à ce moment-là les entreprises - et les gouvernements - ne se cachaient plus. Tout le monde a pu voir les usines fermer en occident et ouvrir en Chine. C'est là qu'on trouve les racines du choc déflationniste qui agite l'occident depuis quelques années.
Martin Armstrong, qui a créé l'image ci-dessus, conclurait que c'est la suite logique du cycle économique et civilisationnel. L'Asie prédominait au Moyen-Âge et pendant la Renaissance, puis ce fut le tour de l'Europe jusqu'à la première guerre mondiale, puis les Amériques (Etats-Unis) jusqu'à la fin de la phase actuelle, en 2033, ou on repartira en Asie à nouveau (et tant pis pour l'Afrique!):
Tuesday, 26 May 2015
Marx, cet agent au service du pouvoir
Un nouvel essai de Miles Mathis dans lequel il démonte Marx, cette imposture du 19ème qui prétendait servir la classe ouvrière. Marx était issu d'une famille de riches, s'est marié dans une famille qui l'était encore plus, et n'a jamais connu la misère. Surtout, il a toujours servi le pouvoir et les intérêts financiers en divisant la véritable opposition populaire.
Pour plus de Mathis en anglais, voir sa page http://mileswmathis.com/updates.html
Pour les autres essais traduits en français, voir: Tate & Manson, Hemingway, Dylan
Marx fr
Pour plus de Mathis en anglais, voir sa page http://mileswmathis.com/updates.html
Pour les autres essais traduits en français, voir: Tate & Manson, Hemingway, Dylan
Monday, 25 May 2015
Quand les aventures de l'ISS sont filmées au sol
Alors là on la voit faire une jolie pirouette pour amadouer l'audience. Bizarrement, le câble tout long et tout tordu derrière elle ne bouge pas d'un mm pendant toute l'interview (et là je n'ai pris que quelques secondes). C'est parce qu'elle est filmée devant un écran vert sur lequel le fond est projeté, elle n'a jamais mis les pieds dans une ISS qui n'existe que dans les rêves des naïfs.
En plus, dans la vraie vie, si l'ISS était vraiment dans l'espace, volant à 17.000 km/h, elle devrait ajuster sa position et son assiette en permanence. Il y aurait de petits ajustements subtiles mais constants. Ici, chaque fois que vous voyez une vidéo, la caméra et la station sont absolument stables, tout le temps. C'est parce que c'est un décor, tout bêtement. Quant à la petite chaîne en or autour du cou, c'est du CGI. C'est un des rares trucs que les informaticiens font correctement. Tous les 'astronots' ont un petit truc comme ça qui donne l'illusion de la zéro G. Tout le reste ne colle pas mais ça oui.
Aussi, les cheveux en zéro gravité ressemblent à ça:
pas à ça:
On y reviendra dans un autre billet. En attendant, hey, la NASA, vous pourriez faire un effort avec les permanentes de ces femmes 'astronots'!
Sunday, 24 May 2015
Hemingway l'Imposteur et la psy-op "Lost Generation"
Un nouvel essai par Miles Mathis sur l'imposture et la manufacture d'Hemingway et de la soi-disant "génération "perdue"" ou "Lost Generation" (qui n'était pas perdue pour tout le monde).
Là encore, j'ai sauté quelques digressions non essentielles et quelques références qui amèneraient le lecteur francophone trop loin.
Pour les autres essais de Mathis, voir mes pages sur l'imposture Bob Dylan, et sur les faux meurtres de la bande à Manson.
Le Siècle Volé par Miles Mathis
Là encore, j'ai sauté quelques digressions non essentielles et quelques références qui amèneraient le lecteur francophone trop loin.
Pour les autres essais de Mathis, voir mes pages sur l'imposture Bob Dylan, et sur les faux meurtres de la bande à Manson.
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Le risque le plus grand couru par les 'astronots' dans l'espace: la noyade!
L'astronot' Luca Parmitano nous raconte comment il failli mourir noyé dans l'espace, lorsque au cours d'une sortie spatiale sa combinaison s'est remplie de plus de quatre litres de flotte! A l'exception de l'épisode où un module entier était en danger [au sol, comme d'hab], aucun 'astronot' n'a failli mourir à cause du manque d'air dans l'espace. En revanche, l'un d'eux a failli mourir de tout plein d'eau dans ses poumons. Ai-je mentionné que l'épisode se passait dans l'espace?
Après coup, les génies de la NASA se sont rendus compte que la "presque-tragédie" aurait pu être évitée et que les 'astronots' ne devraient pas mourir accidentellement noyés dans l'espace. Sans blague?!
L'idée qu'ils ont trouvé est d'installer un tube pour respirer de l'air - à l'intérieur de leurs combinaisons hermétiques!
Je sais ce que vous pensez mais ce n'est qu'un snorkel, le tube maintenant standard des combinaisons spatiales.
Apparemment c'est le système de refroidissement qui s'est emballé...1) Avec quatre litre de flottes à température ambiante?! Entre ça et les bouteilles d'oxygène, quelle taille fait-elle exactement votre combi?! 2) Vous refroidissez quoi précisément dans l'espace? Là on ne parle pas de la surface lunaire où la température de jour est de plus de 100°C, autant dire que l'eau y bout, on parle de l'espace, ce truc tout grand et obscur censé être froid comme le cœur de votre ex! Alors il sert à quoi ce "système de refroidissement"?
Si vous ne croyez pas à leurs foutaises, c'est que vous avez un pouls.
Après coup, les génies de la NASA se sont rendus compte que la "presque-tragédie" aurait pu être évitée et que les 'astronots' ne devraient pas mourir accidentellement noyés dans l'espace. Sans blague?!
L'idée qu'ils ont trouvé est d'installer un tube pour respirer de l'air - à l'intérieur de leurs combinaisons hermétiques!
Je sais ce que vous pensez mais ce n'est qu'un snorkel, le tube maintenant standard des combinaisons spatiales.
Apparemment c'est le système de refroidissement qui s'est emballé...1) Avec quatre litre de flottes à température ambiante?! Entre ça et les bouteilles d'oxygène, quelle taille fait-elle exactement votre combi?! 2) Vous refroidissez quoi précisément dans l'espace? Là on ne parle pas de la surface lunaire où la température de jour est de plus de 100°C, autant dire que l'eau y bout, on parle de l'espace, ce truc tout grand et obscur censé être froid comme le cœur de votre ex! Alors il sert à quoi ce "système de refroidissement"?
Si vous ne croyez pas à leurs foutaises, c'est que vous avez un pouls.
Saturday, 23 May 2015
Vous aussi effectuez une sortie dans l'espace grâce à la NASA
Il vous suffit de plonger dans cette piscine, et grâce à la magie de la NASA (une magie partagée par les Russes, les Chinois, et autres) vous serez filmée comme effectuant une sortie dans l'espace hors de l'ISS.
C'est pour ça qu'on voit régulièrement des bulles d'air sur les vidéos tournées soi-disant dans l'espace:
http://www.youtube.com/watch?v=9X0HgFWsNlk
La Station "Spéciale" Internationale
http://www.youtube.com/watch?v=Kgt3V-2xPFU
http://www.youtube.com/watch?v=YdKE3wOIdk4
http://www.youtube.com/watch?v=O0myKCdECU8
http://www.youtube.com/watch?v=Zhzjx8TsuQk
http://www.youtube.com/watch?v=YdKE3wOIdk4
http://www.youtube.com/watch?v=O0myKCdECU8
http://www.youtube.com/watch?v=Zhzjx8TsuQk
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Friday, 22 May 2015
Technologie Occidentale et Développement Économique Soviétique 1945-1965 II Antony Sutton
L’impression générale des délégués britanniques et américains à la conférence [le Congrès de la Fédération Internationale du Contrôle Automatique (ou automatisation) tenu à Moscou en juin et juillet 1960] était que les documents présentés et les visites organisées ne confortaient pas l’idée que l’on avait des accomplissements soviétiques en matière de recherche spatiale et d’ingénierie nucléaire.
[…] De la même manière, un délégué britannique, D. C. Rennie, fit le commentaire suivant : « …Nous ne vîmes rien qui puisse justifier l’opinion selon laquelle l’URSS serait en avance sur l’occident… »
[…] Un autre délégué, W. D. Elliott, commenta : « Bien que j’aie essayé pendant cinq jours, je n’ai pas eu la possibilité de visiter un institut d’informatique. »
On peut donc en conclure que l’ingénierie soviétique concernant l’automatisation et le contrôle ne sont pas dans un état avancé. Cette conclusion concorde avec celles tirées plus tôt sur la nature basique des ordinateurs soviétiques dans les années 1960 et la nécessité d’acheter de la technologie IBM, General Electric, ou RCA afin de combler un vide technologique de taille. Étant donné la place stratégique de ces technologies dans les systèmes d’armement, cette conclusion soulève de sérieuses questions sur l’origine des ordinateurs militaires et des mécanismes de contrôle soviétiques…l’hypothèse est avancée que les capacités militaires soviétiques viennent, elles aussi, de l’occident. p. 323 à 325
Le rapport de la délégation sénatoriale suggéra que l’Union Soviétique rattrapait son retard sur les États-Unis en matière de production électrique ; qu’en 1961 elle construisait de vastes barrages hydroélectriques plus vite que les États-Unis ; et qu’elle avait non seulement rattrapé son retard avec l’occident en ingénierie hydroélectrique mais « …ils sont en fait en avance sur certains aspects spécifiques d’un tel développement. » Le comité sénatorial qui entendît ce rapport recommanda un programme fédéral conséquent ainsi qu’une étude de planification « à l’échelle nationale. » [De son côté, le rapport de l’Institut Edison d’Electricité tira des conclusions presque opposées.] p. 332
L’écart entre les capacités de productions aux USA et en URSS s’est donc accru entre 1958 et 1967. p. 333
Par exemple, dans les années 1930, il fut rapporté que dans les usines de mise en boîte de saumon du Kamchatka, « Toutes les machines ‘jusqu’aux vis et aux écrous’ étaient américaines et la plupart avaient été fabriquées à Seattle… » p. 352
En résumé, une analyse des 62 accords de licence révèle une incroyable pauvreté des innovations soviétiques pour concurrencer les centaines de milliers de procédés patentés sur le marché mondial. p. 361
En résumé, il n’est possible de tracer l’origine que d’un seul procédé industriel (le turbodrill) qui a commencé, a été développé, et est passé par les étapes de l’usine pilote puis à la production en série sans remplacement par un procédé occidental, sous le régime soviétique.
[…]
Sur la période 1917-1930, aucune technologie appliquée d’importance n’est née en URSS. Sur la période 1930-1945, seuls deux procédés venaient de l’URSS, mais dans cinq autres domaines les soviétiques développèrent et appliquèrent des technologies significatives et l’on trouve l’utilisation de procédés à la fois soviétiques et occidentaux. Sur la période 1945-1965, trois procédés étaient d’origine soviétique et, là encore, cinq autres reposaient sur des procédés à la fois soviétiques et occidentaux.
[…]
Il faut souligner que ceci est l’interprétation la plus favorable possible des données empirique. p. 370
Les conclusions les plus sérieuses présentées dans cette étude sont que la technologie occidentale a été, et continue d’être, le facteur le plus important du développement économique soviétique. Les transferts techniques qui ont favorisé ce développement ont continué sur une période de 50 ans. Ces observations vont maintenant être mises en perspective avec l’hostilité déclarée de l’URSS vis-à-vis de l’occident depuis 1917, une hostilité telle qu’il faille que les États-Unis seuls dépensent plus de 80 milliards de $ (1969) dans le domaine de la défense afin de contrer cette menace.
Le fait que les soviétiques aient ouvertement et de manière répétée prôné le renversement des démocraties occidentales depuis 1917 jusqu’à ce jour est un point de départ fondamental pour la mise au point de nos politiques de défense nationale. La raison suggère, donc, que soit notre politique concernant les transferts techniques à l’Union Soviétique est erronée, soit notre dépense budgétaire annuelle gonflée dans le domaine de la défense est inutile…Les deux politiques sont incompatibles. p. 381
En 1963 plusieurs membres du Congrès s’opposèrent de manière véhémente à l’exportation de machines d’extraction minière de potasse vers l’URSS sur la base que la potasse pouvait être utilisée pour des explosifs. Cependant, le Ministre du Commerce prit la position que la potasse « est utilisée presque exclusivement dans la fabrication des engrais au potassium. » Les bombes incendiaires requièrent de l’acide sulfurique ; un procédé pour la concentration d’acide sulfurique fut envoyé à l’URSS dans les années 1960. Un procédé pour la fabrication de gaz lacrymogène (utilisé par les Nord-Vietnamiens sur les Sud-Vietnamiens) nécessite du tétrachlorure de carbone [ou tétrachlorométhane] et du benzène ; les deux produits furent envoyés des USA à l’URSS à la fin des années 1960. Les herbicides ont les mêmes composés chimiques que les gaz utilisés pour le contrôle des manifestations, et les herbicides font partie des importations massives de l’URSS à partir des USA. L’usine japonaise de bombes à anthrax, à Harbin, ainsi que l’usine allemande de Tabun furent démontées et envoyées en URSS à la fin de la 2ème GM. Depuis ce temps, l’occident a fourni une assistance indirecte aux usines soviétiques à destination de la guerre chimique et bactériologique. Par exemple, la guerre biologique nécessite des procédés de réfrigération, et de l’aide technique a été fournie dans ce domaine ; de la gélatine ou des polymères synthétiques sont nécessaires pour encapsuler les particules pour la guerre biologique, et des appareils pour encapsuler à l’aide de gélatine ont été envoyés depuis les États-Unis. p. 390
Pendant la crise des missiles de Cuba en 1962, les missiles balistiques soviétiques furent transportés sur des navires de charge de classe « Poltava. » […] Le Poltava est un navire de 11.000 tonnes dont les moteurs sont fabriqués par Burmeister & Wain à Copenhague, Danemark.
[…]
En bref, il y a une utilisation militaire directe, identifiable, par les soviétiques, de technologies, d’équipements, et de produits fournis par l’occident sur la prémisse que ces éléments seraient utilisés pour la paix. p. 394
Douglas Dillon, ancien Sous-Secrétaire d’État, a fait la remarque suivante : « Je ne me rappelle pas d’un seul cas dans lequel un pays ait livré un élément stratégique au bloc soviétique lorsque un des membres votants du CoCom s’y était opposé. »
On doit donc supposer que les délégués américains participaient et approuvaient l’exportation de bateaux de vitesse moyenne élevée et de moteurs diesel, ainsi que l’accord d’assistance technique de Burmeister & Wain pour la fabrication de grands moteurs diesel soviétiques – tous ayant plus tard été utilisés contre les États-Unis par les soviétiques lors de leur approvisionnement du Nord Vietnam. En résumé, les indices suggèrent que les délégués américains au CoCom ont sciemment autorisé l’exportation de navires dépassant en vitesse et en tonnages les limites fixées par l’OTAN et qui furent plus tard utilisés contre les États-Unis. p. 398
Ces pays qui ont été les plus gros fournisseurs techniques de l’URSS sont également ceux dont les dépenses budgétaires militaires sont les plus élevées afin de contrer une menace supposée réelle de la part de l’Union Soviétique.
[…]
Au moment où l’occident décide de retirer ses subventions techniques et économiques, l’Union Soviétique doit, soit se résoudre aux conditions fixées par l’occident, soit effectuer les changements nécessaires de son propre système afin d’atteindre une innovation auto-génératrice. Les exigences temporelles et politiques importantes de la deuxième option font penser que l’Union Soviétique se résoudrait plus tôt aux demandes de l’occident. Ce dernier, alors, a donc la possibilité de faire un grand pas en direction de la paix mondiale.
Soutenir un système qui est l’objet de dépenses militaires massives est à la fois illogique et irrationnel. En d’autres termes, cela remet en question non seulement la capacité et la sagesse mais aussi le bon sens même des dirigeants politiques. p. 400
Le système soviétique est en mode « rattrapage » en permanence, du fait de sa structure institutionnelle. La technologie étrangère convertit ce système statique en un viable. p. 409
Le dépouillement de l’Allemagne de l’Est fut aidé par un programme américain (opération RAP) pour donner aux soviétiques les usines démontées dans la zone US. A la fin 1946, 95% du démontage dans la zone US étaient à destination de l’URSS. p. 414
…tout au long de la période de 50 s’étendant des années 1917 à 1970, il y eut une force persistante, puissante, pas clairement identifiable, en Occident s’assurant de la poursuite des transferts. p. 416
…jusqu’au milieu des années 1930, les Allemands armaient toujours les soviétiques ; ce n’est qu’en 1939 qu’Hermann Goering commença à protester. p. 418
…chaque fois que l’économie soviétique a atteint un point de crise, les gouvernements occidentaux ont volé à son secours.
[…]
Depuis le départ, la survie de l’Union Soviétique a été entre les mains des gouvernements occidentaux. p. 421
[Les passages en gras sont de mon fait, NdT.]
https://archive.org/details/Sutton--Western-Technology-1945-1965
[…] De la même manière, un délégué britannique, D. C. Rennie, fit le commentaire suivant : « …Nous ne vîmes rien qui puisse justifier l’opinion selon laquelle l’URSS serait en avance sur l’occident… »
[…] Un autre délégué, W. D. Elliott, commenta : « Bien que j’aie essayé pendant cinq jours, je n’ai pas eu la possibilité de visiter un institut d’informatique. »
On peut donc en conclure que l’ingénierie soviétique concernant l’automatisation et le contrôle ne sont pas dans un état avancé. Cette conclusion concorde avec celles tirées plus tôt sur la nature basique des ordinateurs soviétiques dans les années 1960 et la nécessité d’acheter de la technologie IBM, General Electric, ou RCA afin de combler un vide technologique de taille. Étant donné la place stratégique de ces technologies dans les systèmes d’armement, cette conclusion soulève de sérieuses questions sur l’origine des ordinateurs militaires et des mécanismes de contrôle soviétiques…l’hypothèse est avancée que les capacités militaires soviétiques viennent, elles aussi, de l’occident. p. 323 à 325
Le rapport de la délégation sénatoriale suggéra que l’Union Soviétique rattrapait son retard sur les États-Unis en matière de production électrique ; qu’en 1961 elle construisait de vastes barrages hydroélectriques plus vite que les États-Unis ; et qu’elle avait non seulement rattrapé son retard avec l’occident en ingénierie hydroélectrique mais « …ils sont en fait en avance sur certains aspects spécifiques d’un tel développement. » Le comité sénatorial qui entendît ce rapport recommanda un programme fédéral conséquent ainsi qu’une étude de planification « à l’échelle nationale. » [De son côté, le rapport de l’Institut Edison d’Electricité tira des conclusions presque opposées.] p. 332
L’écart entre les capacités de productions aux USA et en URSS s’est donc accru entre 1958 et 1967. p. 333
Par exemple, dans les années 1930, il fut rapporté que dans les usines de mise en boîte de saumon du Kamchatka, « Toutes les machines ‘jusqu’aux vis et aux écrous’ étaient américaines et la plupart avaient été fabriquées à Seattle… » p. 352
En résumé, une analyse des 62 accords de licence révèle une incroyable pauvreté des innovations soviétiques pour concurrencer les centaines de milliers de procédés patentés sur le marché mondial. p. 361
En résumé, il n’est possible de tracer l’origine que d’un seul procédé industriel (le turbodrill) qui a commencé, a été développé, et est passé par les étapes de l’usine pilote puis à la production en série sans remplacement par un procédé occidental, sous le régime soviétique.
[…]
Sur la période 1917-1930, aucune technologie appliquée d’importance n’est née en URSS. Sur la période 1930-1945, seuls deux procédés venaient de l’URSS, mais dans cinq autres domaines les soviétiques développèrent et appliquèrent des technologies significatives et l’on trouve l’utilisation de procédés à la fois soviétiques et occidentaux. Sur la période 1945-1965, trois procédés étaient d’origine soviétique et, là encore, cinq autres reposaient sur des procédés à la fois soviétiques et occidentaux.
[…]
Il faut souligner que ceci est l’interprétation la plus favorable possible des données empirique. p. 370
Les conclusions les plus sérieuses présentées dans cette étude sont que la technologie occidentale a été, et continue d’être, le facteur le plus important du développement économique soviétique. Les transferts techniques qui ont favorisé ce développement ont continué sur une période de 50 ans. Ces observations vont maintenant être mises en perspective avec l’hostilité déclarée de l’URSS vis-à-vis de l’occident depuis 1917, une hostilité telle qu’il faille que les États-Unis seuls dépensent plus de 80 milliards de $ (1969) dans le domaine de la défense afin de contrer cette menace.
Le fait que les soviétiques aient ouvertement et de manière répétée prôné le renversement des démocraties occidentales depuis 1917 jusqu’à ce jour est un point de départ fondamental pour la mise au point de nos politiques de défense nationale. La raison suggère, donc, que soit notre politique concernant les transferts techniques à l’Union Soviétique est erronée, soit notre dépense budgétaire annuelle gonflée dans le domaine de la défense est inutile…Les deux politiques sont incompatibles. p. 381
En 1963 plusieurs membres du Congrès s’opposèrent de manière véhémente à l’exportation de machines d’extraction minière de potasse vers l’URSS sur la base que la potasse pouvait être utilisée pour des explosifs. Cependant, le Ministre du Commerce prit la position que la potasse « est utilisée presque exclusivement dans la fabrication des engrais au potassium. » Les bombes incendiaires requièrent de l’acide sulfurique ; un procédé pour la concentration d’acide sulfurique fut envoyé à l’URSS dans les années 1960. Un procédé pour la fabrication de gaz lacrymogène (utilisé par les Nord-Vietnamiens sur les Sud-Vietnamiens) nécessite du tétrachlorure de carbone [ou tétrachlorométhane] et du benzène ; les deux produits furent envoyés des USA à l’URSS à la fin des années 1960. Les herbicides ont les mêmes composés chimiques que les gaz utilisés pour le contrôle des manifestations, et les herbicides font partie des importations massives de l’URSS à partir des USA. L’usine japonaise de bombes à anthrax, à Harbin, ainsi que l’usine allemande de Tabun furent démontées et envoyées en URSS à la fin de la 2ème GM. Depuis ce temps, l’occident a fourni une assistance indirecte aux usines soviétiques à destination de la guerre chimique et bactériologique. Par exemple, la guerre biologique nécessite des procédés de réfrigération, et de l’aide technique a été fournie dans ce domaine ; de la gélatine ou des polymères synthétiques sont nécessaires pour encapsuler les particules pour la guerre biologique, et des appareils pour encapsuler à l’aide de gélatine ont été envoyés depuis les États-Unis. p. 390
Pendant la crise des missiles de Cuba en 1962, les missiles balistiques soviétiques furent transportés sur des navires de charge de classe « Poltava. » […] Le Poltava est un navire de 11.000 tonnes dont les moteurs sont fabriqués par Burmeister & Wain à Copenhague, Danemark.
[…]
En bref, il y a une utilisation militaire directe, identifiable, par les soviétiques, de technologies, d’équipements, et de produits fournis par l’occident sur la prémisse que ces éléments seraient utilisés pour la paix. p. 394
Douglas Dillon, ancien Sous-Secrétaire d’État, a fait la remarque suivante : « Je ne me rappelle pas d’un seul cas dans lequel un pays ait livré un élément stratégique au bloc soviétique lorsque un des membres votants du CoCom s’y était opposé. »
On doit donc supposer que les délégués américains participaient et approuvaient l’exportation de bateaux de vitesse moyenne élevée et de moteurs diesel, ainsi que l’accord d’assistance technique de Burmeister & Wain pour la fabrication de grands moteurs diesel soviétiques – tous ayant plus tard été utilisés contre les États-Unis par les soviétiques lors de leur approvisionnement du Nord Vietnam. En résumé, les indices suggèrent que les délégués américains au CoCom ont sciemment autorisé l’exportation de navires dépassant en vitesse et en tonnages les limites fixées par l’OTAN et qui furent plus tard utilisés contre les États-Unis. p. 398
Ces pays qui ont été les plus gros fournisseurs techniques de l’URSS sont également ceux dont les dépenses budgétaires militaires sont les plus élevées afin de contrer une menace supposée réelle de la part de l’Union Soviétique.
[…]
Au moment où l’occident décide de retirer ses subventions techniques et économiques, l’Union Soviétique doit, soit se résoudre aux conditions fixées par l’occident, soit effectuer les changements nécessaires de son propre système afin d’atteindre une innovation auto-génératrice. Les exigences temporelles et politiques importantes de la deuxième option font penser que l’Union Soviétique se résoudrait plus tôt aux demandes de l’occident. Ce dernier, alors, a donc la possibilité de faire un grand pas en direction de la paix mondiale.
Soutenir un système qui est l’objet de dépenses militaires massives est à la fois illogique et irrationnel. En d’autres termes, cela remet en question non seulement la capacité et la sagesse mais aussi le bon sens même des dirigeants politiques. p. 400
Le système soviétique est en mode « rattrapage » en permanence, du fait de sa structure institutionnelle. La technologie étrangère convertit ce système statique en un viable. p. 409
Le dépouillement de l’Allemagne de l’Est fut aidé par un programme américain (opération RAP) pour donner aux soviétiques les usines démontées dans la zone US. A la fin 1946, 95% du démontage dans la zone US étaient à destination de l’URSS. p. 414
…tout au long de la période de 50 s’étendant des années 1917 à 1970, il y eut une force persistante, puissante, pas clairement identifiable, en Occident s’assurant de la poursuite des transferts. p. 416
…jusqu’au milieu des années 1930, les Allemands armaient toujours les soviétiques ; ce n’est qu’en 1939 qu’Hermann Goering commença à protester. p. 418
…chaque fois que l’économie soviétique a atteint un point de crise, les gouvernements occidentaux ont volé à son secours.
[…]
Depuis le départ, la survie de l’Union Soviétique a été entre les mains des gouvernements occidentaux. p. 421
[Les passages en gras sont de mon fait, NdT.]
https://archive.org/details/Sutton--Western-Technology-1945-1965
Technologie Occidentale et Développement Économique Soviétique 1945-1965 I Antony Sutton
Partant du fait que le quidam moyen ne fait pas la distinction entre science et technologie, alors en 1961 plus d’européens de l’ouest croyaient que l’Union Soviétique était en avance techniquement sur les États-Unis que l’inverse…Mais la plupart de ceux-là tendaient à être négatifs vis-à-vis des États-Unis plutôt que positifs sur les « succès » soviétiques… p. xxvii
Qui plus est, les transferts techniques n’ont pas seulement été permis par les gouvernements occidentaux, ils ont été encouragés et parfois récompensés. […] En 1946, on a rapporté que les entreprises suédoises avaient été menacées par le ministère en charge de l’industrie et du commerce si elles refusaient d’accepter les commandes soviétiques. p. xxxi
…les exportations soviétiques se composent presque entièrement de matières premières. p. 43
L’analyse globale révèle que les contrôles sur les exportations occidentales n’ont pas été efficaces. […] Des 96 navires utilisés par les Soviétiques pour l’approvisionnement d’Haiphong [à destination des Viêt-Cong, pendant la guerre du Vietnam], 12 n’ont pas été identifiés…Des 84 restants, seuls 15 ont en partie été bâtis dans des chantiers navals soviétiques…Les autres 69, tous des tankers ou des navires de charge, furent construits hors de l’URSS. De ces 69 bateaux, seuls 13 furent bâtis avant l’embargo du ‘Battle Act’ de 1951 – en d’autres termes 56 furent construits après l’embargo et hors de l’URSS. Aucun des 84 navires identifiés ne dispose d’un moteur conçu et fabriqué en Union Soviétique. p. 54-55
L’impression répandue selon laquelle les soviétiques n’acquirent pas de matériaux, équipements, ou informations utiles du programme de recherche nucléaire allemand est erronée. p. 234
Il est intéressant de noter que, alors qu’en 1944 et 1945 les projets de développement de fusées dirigés par Werner von Braun se déplacèrent vers l’ouest, dans les futures zones américain et britannique, le déplacement des projets d’énergie atomique (réduction des métaux, minerai d’uranium, recherche sur les piles à combustible) se fit vers l’est dans la future zone soviétique, et l’essentiel se trouvait toujours là-bas à la fin de la guerre. p. 236-237
En janvier 1943 la Commission Soviétique des Achats demanda huit tonnes d’oxyde d’uranium et autant de sels de nitrate d’uranyle. A. Kramish informa que transformé en métal, cela donnerait « la quantité nécessaire pour répliquer les expériences des États-Unis à Chicago.
En mars 1943, deux licences furent accordées à la société S. W. Shattuck Chemical de Denver, Colorado, pour la livraison à l’Union Soviétique : la 1ère était pour 90 kg d’oxyde urano-uranique ainsi que 100 kg de nitrate d’uranium, l’autre était pour 227 kg d’oxyde urano-uranique et autant de nitrate d’uranium. L’approbation de ces licences fut suivie en avril 1943 d’une licence pour 11 kg d’uranium métal et, en novembre 1943, par une autre d’un kg d’eau lourde. Ces licences furent accordées par l’administration du Prêt-Bail à la Commission Soviétique des Achats aux États-Unis. Le Général Groves déclara :
Une forte pression a été exercée sur le Prêt-Bail pour, apparemment, donner aux Russes tout ce qui leur traversait l’esprit. Une forte pression a été exercée pour leur donner ce matériel à base d’uranium. p. 240
Bien qu’ils aient eu un programme avancé employant 31.400 personnes, en 1965 les soviétiques disposaient de seulement trois réacteurs nucléaires générant un total de 315 MWe. Pour comparaison, la France, toujours en 1965, en avait cinq générant 350 MWe, et le Royaume-Uni était très avance avec neuf réacteurs pour une puissance totale de 1395 MWe. p. 243
L’aéronautique et l’industrie spatiale soviétique d’après-guerre trouvent leur origine dans les développements des avions et fusées par les Allemands pendant la 2ème GM. p. 255
La majeur partie des ingénieurs et scientifiques allemands furent déplacés par train en Russie dans la nuit du 22 au 23 octobre 1946 – au cours de ce qui fut probablement le déplacement le plus phénoménal de cerveaux scientifiques de l’histoire du monde civilisé. p. 261
Pour résumer, les deux-tiers de l’industrie aéronautique allemande, avec ses concepteurs les plus doués et nombre de techniciens et d’ingénieurs, donnèrent naissance à l’industrie aéronautique soviétique d’après-guerre. p. 270
Les fusées chargées à Blizna pour une livraison vers Londres et les États-Unis furent vues pour la dernière fois à Moscou ; les caisses furent bien envoyées au Ministère de l’Aviation à Londres, mais furent trouvées remplies de tonnes de pièces d’avions usées et familières. Les fusées elles-mêmes avaient disparu dans la mâchoire de la machine de guerre soviétique. p. 273
A la lumière de ces résultats, il est possible que le programme spatial soviétique soit beaucoup moins avancé techniquement que l’on croit généralement, et la crainte de dévoiler ce retard empêche les soviétiques de tirer parti d’une technologie américaine supérieure. p. 278
Un récit populaire mais raisonnablement précis du retard soviétique dans les domaines spatial et aéronautique est celui de Lloyd Mallan en 1958, dans Russia and the Big Red Lie. Il est basé sur un voyage quasi sans restrictions de 22.000 km avec interviews de 38 scientifiques…les ordinateurs soviétiques avaient des caractéristiques aussi primitives que le refroidissement des tubes en soufflant de l’air dessus ; les calculs de la trajectoire du Lunik furent effectués à l’aide d’une calculatrice fabriquée en Allemagne, pas d’un ordinateur ; l’instrument principal d’une station de pistage soviétique était une caméra que l’on pouvait acheter dans un magasin de surplus militaire aux États-Unis pour 80$...Mallan vît des copies soviétiques des tenues spatiales américaines ainsi que le ressort de largage du cône de la fusée Viking […]. p. 279
Les chantiers navals à Brême, dans la zone américaine d’Allemagne, furent entièrement déplacés vers l’URSS…Les chantiers de sous-marins de Brême et Stettin, ainsi que les usines de torpilles et de contrôle de tir, furent elles aussi entièrement démontées et envoyées en URSS, avec des usines de fabrication de moteurs et quelques « 4.000 experts en sous-marins et maîtres d’œuvres. » p. 280
Le principal fournisseur étranger de navires de l’Union Soviétique fut la Pologne, un pays qui ne construisait pas de bateaux avant 1950. p. 282
[Les passages en gras sont de mon fait, NdT.]
https://archive.org/details/Sutton--Western-Technology-1945-1965
Qui plus est, les transferts techniques n’ont pas seulement été permis par les gouvernements occidentaux, ils ont été encouragés et parfois récompensés. […] En 1946, on a rapporté que les entreprises suédoises avaient été menacées par le ministère en charge de l’industrie et du commerce si elles refusaient d’accepter les commandes soviétiques. p. xxxi
…les exportations soviétiques se composent presque entièrement de matières premières. p. 43
L’analyse globale révèle que les contrôles sur les exportations occidentales n’ont pas été efficaces. […] Des 96 navires utilisés par les Soviétiques pour l’approvisionnement d’Haiphong [à destination des Viêt-Cong, pendant la guerre du Vietnam], 12 n’ont pas été identifiés…Des 84 restants, seuls 15 ont en partie été bâtis dans des chantiers navals soviétiques…Les autres 69, tous des tankers ou des navires de charge, furent construits hors de l’URSS. De ces 69 bateaux, seuls 13 furent bâtis avant l’embargo du ‘Battle Act’ de 1951 – en d’autres termes 56 furent construits après l’embargo et hors de l’URSS. Aucun des 84 navires identifiés ne dispose d’un moteur conçu et fabriqué en Union Soviétique. p. 54-55
L’impression répandue selon laquelle les soviétiques n’acquirent pas de matériaux, équipements, ou informations utiles du programme de recherche nucléaire allemand est erronée. p. 234
Il est intéressant de noter que, alors qu’en 1944 et 1945 les projets de développement de fusées dirigés par Werner von Braun se déplacèrent vers l’ouest, dans les futures zones américain et britannique, le déplacement des projets d’énergie atomique (réduction des métaux, minerai d’uranium, recherche sur les piles à combustible) se fit vers l’est dans la future zone soviétique, et l’essentiel se trouvait toujours là-bas à la fin de la guerre. p. 236-237
En janvier 1943 la Commission Soviétique des Achats demanda huit tonnes d’oxyde d’uranium et autant de sels de nitrate d’uranyle. A. Kramish informa que transformé en métal, cela donnerait « la quantité nécessaire pour répliquer les expériences des États-Unis à Chicago.
En mars 1943, deux licences furent accordées à la société S. W. Shattuck Chemical de Denver, Colorado, pour la livraison à l’Union Soviétique : la 1ère était pour 90 kg d’oxyde urano-uranique ainsi que 100 kg de nitrate d’uranium, l’autre était pour 227 kg d’oxyde urano-uranique et autant de nitrate d’uranium. L’approbation de ces licences fut suivie en avril 1943 d’une licence pour 11 kg d’uranium métal et, en novembre 1943, par une autre d’un kg d’eau lourde. Ces licences furent accordées par l’administration du Prêt-Bail à la Commission Soviétique des Achats aux États-Unis. Le Général Groves déclara :
Une forte pression a été exercée sur le Prêt-Bail pour, apparemment, donner aux Russes tout ce qui leur traversait l’esprit. Une forte pression a été exercée pour leur donner ce matériel à base d’uranium. p. 240
Bien qu’ils aient eu un programme avancé employant 31.400 personnes, en 1965 les soviétiques disposaient de seulement trois réacteurs nucléaires générant un total de 315 MWe. Pour comparaison, la France, toujours en 1965, en avait cinq générant 350 MWe, et le Royaume-Uni était très avance avec neuf réacteurs pour une puissance totale de 1395 MWe. p. 243
L’aéronautique et l’industrie spatiale soviétique d’après-guerre trouvent leur origine dans les développements des avions et fusées par les Allemands pendant la 2ème GM. p. 255
La majeur partie des ingénieurs et scientifiques allemands furent déplacés par train en Russie dans la nuit du 22 au 23 octobre 1946 – au cours de ce qui fut probablement le déplacement le plus phénoménal de cerveaux scientifiques de l’histoire du monde civilisé. p. 261
Pour résumer, les deux-tiers de l’industrie aéronautique allemande, avec ses concepteurs les plus doués et nombre de techniciens et d’ingénieurs, donnèrent naissance à l’industrie aéronautique soviétique d’après-guerre. p. 270
Les fusées chargées à Blizna pour une livraison vers Londres et les États-Unis furent vues pour la dernière fois à Moscou ; les caisses furent bien envoyées au Ministère de l’Aviation à Londres, mais furent trouvées remplies de tonnes de pièces d’avions usées et familières. Les fusées elles-mêmes avaient disparu dans la mâchoire de la machine de guerre soviétique. p. 273
A la lumière de ces résultats, il est possible que le programme spatial soviétique soit beaucoup moins avancé techniquement que l’on croit généralement, et la crainte de dévoiler ce retard empêche les soviétiques de tirer parti d’une technologie américaine supérieure. p. 278
Un récit populaire mais raisonnablement précis du retard soviétique dans les domaines spatial et aéronautique est celui de Lloyd Mallan en 1958, dans Russia and the Big Red Lie. Il est basé sur un voyage quasi sans restrictions de 22.000 km avec interviews de 38 scientifiques…les ordinateurs soviétiques avaient des caractéristiques aussi primitives que le refroidissement des tubes en soufflant de l’air dessus ; les calculs de la trajectoire du Lunik furent effectués à l’aide d’une calculatrice fabriquée en Allemagne, pas d’un ordinateur ; l’instrument principal d’une station de pistage soviétique était une caméra que l’on pouvait acheter dans un magasin de surplus militaire aux États-Unis pour 80$...Mallan vît des copies soviétiques des tenues spatiales américaines ainsi que le ressort de largage du cône de la fusée Viking […]. p. 279
Les chantiers navals à Brême, dans la zone américaine d’Allemagne, furent entièrement déplacés vers l’URSS…Les chantiers de sous-marins de Brême et Stettin, ainsi que les usines de torpilles et de contrôle de tir, furent elles aussi entièrement démontées et envoyées en URSS, avec des usines de fabrication de moteurs et quelques « 4.000 experts en sous-marins et maîtres d’œuvres. » p. 280
Le principal fournisseur étranger de navires de l’Union Soviétique fut la Pologne, un pays qui ne construisait pas de bateaux avant 1950. p. 282
[Les passages en gras sont de mon fait, NdT.]
https://archive.org/details/Sutton--Western-Technology-1945-1965
Thursday, 21 May 2015
Technologie Occidentale et Développement Économique Soviétique 1930-1945 Antony Sutton
Staline rendit hommage à l’assistance fournit par les États-Unis à l’industrie soviétique avant et pendant la guerre. Il dit qu’environ deux-tiers de toutes les grandes entreprises industrielles dans l’Union Soviétique avaient été bâties avec l’aide ou l’assistance technique des États-Unis.
Staline n’ajouta pas (bien qu’il eût pu le faire) que le dernier tiers des grandes entreprises industrielles avait été bâti avec ‘l’aide ou l’assistance technique’ allemande, française, britannique, suédoise, italienne, danoise, finlandaise, tchèque, et japonaise. p. 3
La marine marchande soviétique, en revanche [par oppositions aux navires militaires], fut principalement construite dans les chantiers navals étrangers. Jusqu’en 1941, seul un destroyer soviétique – le Tashkent – avait été fabriqué à l’étranger [comparé aux trois-quarts de la marine marchande]. p. 207
Le Royaume-Uni était de loin le principal fournisseur étranger. p. 208
[La Marine américaine], dans une lettre [de 1930] au Secrétaire d’État, expliqua qu’il n’y avait ‘aucune objection’ à la construction de sous-marins, etc., pour une telle ‘puissance étrangère alliée,’ et ajouta que c’était dans l’intérêt de la Marine car cela donnait du travail aux ouvriers des chantiers navals domestiques. Le Département d’État, après avoir reconnu la position de la Marine, souligna que, bien qu’il n’y ait aucune restriction légale sur la livraison de munitions à l’Union Soviétique, le sujet était ‘vu défavorablement par le Département. En conséquence, le Département voit défavorablement la construction de périscopes, sous-marins et matériel militaire dans le but d’une livraison à la Russie.’
Donc en 1930, la Marine était favorable à la livraison de munitions à l’Union Soviétique et le Département d’État contre. A partir de 1937, la position de la Marine s’inversa. p. 215
L’Amiral Miles, de la Mission Navale Britannique à Moscou résume la position en 1942 comme suit :
Bien qu’ils [les Russes] aient été proches des Allemands pendant deux ans de guerre, leur ignorance technique était surprenante…ils avaient seulement des hydrophones de détection sous-marines inefficaces, pas de mines magnétiques, pas de concept de démagnétisation, pas de radar, et…aucune idée de comment balayer les mines magnétiques ou acoustiques.
[…]
En termes de tonnage, le programme Prêt-Bail doubla probablement la Marine soviétique. Seul un petit nombre de navires furent rendus, bien que le contrat stipulât le retour de tous les bateaux. p. 217
Dans la décennie 1923-1932, le volume moyen annuel de construction aux États-Unis était d’un peu moins de neuf milliards de $. Le Plan Quinquennal dans son entier…généralement compris comme compressant 30 à 50 années de développement industriel en 5 ans, se monte en réalité à deux-tiers de la construction américaine annuelle moyenne de la dernière décennie (1923-1932) incluant trois années de sérieuse dépression. Que le célèbre Plan Quinquennal de l’Union Soviétique soit équivalent à moins d’une année moyenne de construction aux États-Unis à une signification économique profonde pour les deux pays. [Witkins] p. 256
Le lecteur se remémorera la censure croissante de l’information dans l’Union Soviétique tout au long des années 1930, culminant avec les procès de purge de 1937 et les accusations répétées de sabotage. Les journaux de commerce soviétiques à l’étranger cessèrent leur publication après 1933. L’explication habituelle est la paranoïa de Staline. Un facteur plus vraisemblable peut-être la réalisation naissante de la faiblesse intrinsèque de la forme socialiste de développement. p. 257
Presque toutes les concessions connues [entre l’URSS et des entreprises étrangères] offrent des exemples de ruptures de contrats flagrantes de la part du gouvernement soviétique. p. 263
En 1934 Henry Morgenthau mît fin aux restrictions commerciales avec la Russie (qui avaient été imposées suite au dumping de biens aux États-Unis) bien que le gouvernement des USA eût des preuves concernant le travail forcé dans des camps de l’Union Soviétique. p. 274
Ce n’est pas que le talent russe manque…Le cœur du problème est la grande faiblesse des régimes totalitaires dans la mise en application des avancées scientifiques à la structure industrielle de manière un tant soit peu rationnelle. Aucun chimiste, ni même aucun scientifique, de la stature d’Ipatieff n’a émergé dans les 50 années suivant la Révolution Bolchévique, ceci en dépit des énormes fonds versés dans la science ainsi que des conditions somme toute confortables dans lesquelles les scientifiques vivaient et travaillaient. p. 282
…sans l’assistance des pays capitalistes, l’Union Soviétique n’aurait pas eu les capacités techniques de faire quelque progrès économique que ce soit au cours des années 1930 et 1940. p. 286
…l’assistance technique occidentale a été le facteur majeur de la croissance économique soviétique pour la période 1928-1945. p. 339
Si la planification centrale a pour but de permettre un développement industriel équilibré, cela a été, du point de vue soviétique, un échec monumental. p. 341
Aucune technologie ou usine de premier plan entre les années 1930 et 1945 n’a été identifiée comme étant purement le fruit d’un effort soviétique. p. 346
https://archive.org/details/Sutton--Western-Technology-1930-1945
Staline n’ajouta pas (bien qu’il eût pu le faire) que le dernier tiers des grandes entreprises industrielles avait été bâti avec ‘l’aide ou l’assistance technique’ allemande, française, britannique, suédoise, italienne, danoise, finlandaise, tchèque, et japonaise. p. 3
La marine marchande soviétique, en revanche [par oppositions aux navires militaires], fut principalement construite dans les chantiers navals étrangers. Jusqu’en 1941, seul un destroyer soviétique – le Tashkent – avait été fabriqué à l’étranger [comparé aux trois-quarts de la marine marchande]. p. 207
Le Royaume-Uni était de loin le principal fournisseur étranger. p. 208
[La Marine américaine], dans une lettre [de 1930] au Secrétaire d’État, expliqua qu’il n’y avait ‘aucune objection’ à la construction de sous-marins, etc., pour une telle ‘puissance étrangère alliée,’ et ajouta que c’était dans l’intérêt de la Marine car cela donnait du travail aux ouvriers des chantiers navals domestiques. Le Département d’État, après avoir reconnu la position de la Marine, souligna que, bien qu’il n’y ait aucune restriction légale sur la livraison de munitions à l’Union Soviétique, le sujet était ‘vu défavorablement par le Département. En conséquence, le Département voit défavorablement la construction de périscopes, sous-marins et matériel militaire dans le but d’une livraison à la Russie.’
Donc en 1930, la Marine était favorable à la livraison de munitions à l’Union Soviétique et le Département d’État contre. A partir de 1937, la position de la Marine s’inversa. p. 215
L’Amiral Miles, de la Mission Navale Britannique à Moscou résume la position en 1942 comme suit :
Bien qu’ils [les Russes] aient été proches des Allemands pendant deux ans de guerre, leur ignorance technique était surprenante…ils avaient seulement des hydrophones de détection sous-marines inefficaces, pas de mines magnétiques, pas de concept de démagnétisation, pas de radar, et…aucune idée de comment balayer les mines magnétiques ou acoustiques.
[…]
En termes de tonnage, le programme Prêt-Bail doubla probablement la Marine soviétique. Seul un petit nombre de navires furent rendus, bien que le contrat stipulât le retour de tous les bateaux. p. 217
Dans la décennie 1923-1932, le volume moyen annuel de construction aux États-Unis était d’un peu moins de neuf milliards de $. Le Plan Quinquennal dans son entier…généralement compris comme compressant 30 à 50 années de développement industriel en 5 ans, se monte en réalité à deux-tiers de la construction américaine annuelle moyenne de la dernière décennie (1923-1932) incluant trois années de sérieuse dépression. Que le célèbre Plan Quinquennal de l’Union Soviétique soit équivalent à moins d’une année moyenne de construction aux États-Unis à une signification économique profonde pour les deux pays. [Witkins] p. 256
Le lecteur se remémorera la censure croissante de l’information dans l’Union Soviétique tout au long des années 1930, culminant avec les procès de purge de 1937 et les accusations répétées de sabotage. Les journaux de commerce soviétiques à l’étranger cessèrent leur publication après 1933. L’explication habituelle est la paranoïa de Staline. Un facteur plus vraisemblable peut-être la réalisation naissante de la faiblesse intrinsèque de la forme socialiste de développement. p. 257
Presque toutes les concessions connues [entre l’URSS et des entreprises étrangères] offrent des exemples de ruptures de contrats flagrantes de la part du gouvernement soviétique. p. 263
En 1934 Henry Morgenthau mît fin aux restrictions commerciales avec la Russie (qui avaient été imposées suite au dumping de biens aux États-Unis) bien que le gouvernement des USA eût des preuves concernant le travail forcé dans des camps de l’Union Soviétique. p. 274
Ce n’est pas que le talent russe manque…Le cœur du problème est la grande faiblesse des régimes totalitaires dans la mise en application des avancées scientifiques à la structure industrielle de manière un tant soit peu rationnelle. Aucun chimiste, ni même aucun scientifique, de la stature d’Ipatieff n’a émergé dans les 50 années suivant la Révolution Bolchévique, ceci en dépit des énormes fonds versés dans la science ainsi que des conditions somme toute confortables dans lesquelles les scientifiques vivaient et travaillaient. p. 282
…sans l’assistance des pays capitalistes, l’Union Soviétique n’aurait pas eu les capacités techniques de faire quelque progrès économique que ce soit au cours des années 1930 et 1940. p. 286
Le taux de croissance moyenne annuelle (%) en fonction du degré d'assistance technique occidentale. La progression linéaire indique que plus les pays occidentaux aident, plus la croissance est forte.
…l’assistance technique occidentale a été le facteur majeur de la croissance économique soviétique pour la période 1928-1945. p. 339
Si la planification centrale a pour but de permettre un développement industriel équilibré, cela a été, du point de vue soviétique, un échec monumental. p. 341
Aucune technologie ou usine de premier plan entre les années 1930 et 1945 n’a été identifiée comme étant purement le fruit d’un effort soviétique. p. 346
https://archive.org/details/Sutton--Western-Technology-1930-1945
Les faux meurtres de Sharon Tate et cie. par l’équipe à Manson V
Fin (voilà la 1ère partie, la deuxième, la troisième, et la quatrième) du document original suivant de Miles Mathis sur les faux meurtres de Sharon Tate & co par Charles Manson & co avec Roman Polanski dans le meilleur second rôle de sa vie.
Plus dans mon article sur Dylan et ici (en anglais): http://mileswmathis.com/updates.html
N.B.: dû au style parfois verbeux de l'auteur, et au fait que certains passages sont des digressions non essentielles ou des références trop obscures pour le lecteur francophone, j'ai sauté quelques paragraphes - surtout dans ce dernier chapitre - indiqués par '...' ou '[...]' Pour ceux intéressés, vous les retrouverez dans le document original en anglais.
Tate 5 fr - Miles Mathis
Plus dans mon article sur Dylan et ici (en anglais): http://mileswmathis.com/updates.html
N.B.: dû au style parfois verbeux de l'auteur, et au fait que certains passages sont des digressions non essentielles ou des références trop obscures pour le lecteur francophone, j'ai sauté quelques paragraphes - surtout dans ce dernier chapitre - indiqués par '...' ou '[...]' Pour ceux intéressés, vous les retrouverez dans le document original en anglais.
Wednesday, 20 May 2015
Technologie Occidentale et Développement Économique Soviétique 1917-1930 Antony Sutton
Pétrole
Les gouvernements occidentaux passèrent de larges commandes de pétrole soviétique. La marine italienne en acheta 150.000 T en 1927, la marine française 33.300 T en 1927, la Commission de Navigation des États-Unis (USSB) 200.000 T – à un moment où il n’y avait ni relations diplomatiques ni relations commerciales entre les deux pays. [...] L’importation de technologie et de méthodes de gestion pétrolières étrangères, directement ou par concession, a été le facteur significatif de développement de cette industrie. Des affirmations selon lesquelles cette réussite s’est faite « sans aide ou capital étrangers » sont de la propagande absurde. » p.43
Opérations minières
Le 14 octobre 1927, Percival Farquhar fut informé par le Département d’État qu’un projet pour vendre 20 millions $ d’obligations aux Etats-Unis afin de mettre les fonds à disposition du gouvernement soviétique pour l’achat de biens et matériels en Allemagne serait vu défavorablement.
Il faut être clair, l’argument du Département d’État dans ces cas ne portait pas sur la non-reconnaissance de l’URSS, mais sur le fait que les bénéfices du prêt profiteraient aux fabricants allemands plutôt qu’aux fabricants américains. p. 90
Chantiers Navals
Dans les années 1960, les chantiers navals soviétiques fabriquaient tous les navires soviétiques et les tankers jusqu’à 35.000 T. Les tankers de taille supérieure étaient fabriqués en Italie et au Japon, et les autres navires spéciaux dans des chantiers britanniques et danois… p. 254
[Avec les années 1960 on est en plein guerre du Vietnam. Un embargo eut été le bienvenu.]
Avions
Barmine a montré que l’industrie de l’aviation française « partage avec celle des États-Unis le mérite d’avoir aidé l’URSS à bâtir sa puissance aérienne. » p. 261
Armes
La force militaire en 1929 était alors entièrement fondée sur les armes et la technologie de production militaire étrangères. Un développement propre, tout du moins à un rythme acceptable, n’a été rendu possible que grâce à l’assistance occidentale. Sans elle, un développement économique autonome aurait été beaucoup trop lent. La Russie état dénuée d’industrie automobile, dénuée d’une industrie d’aviation utile, dénuée du fer moderne, de l’acier, de fonderies équipées, et de l’essentiel de ce qui permet de bâtir une structure militaire… p. 266
Commerce
La pression exercée sur les États-Unis pour commercer avec l’URSS commença alors que la Révolution battait son plein et fut encouragée par diverses organisations actives.
Plus tard dans la décennie, la pression fut l’œuvre des industries et mise sur l’exécutif afin de faciliter le crédit pour le commerce avec l’URSS et modifier la position du Département d’État de refuser ces crédits à l’URSS. Cette dernière politique s’éroda sous les pressions venant d’au-dessus et hors du ‘niveau de base’ du Département.
D’un autre côté, le commerce allemand avec l’URSS fut formalisé par le gouvernement dès 1921-1922, et les soviétiques n’eurent pas besoin de recourir à des intermédiaires pour contourner des mesures économiques défavorables. p. 294
Technologie
En 1925 ou dans ces eaux-là, il y eut un changement notable dans la gestion de la position américaine concernant les brevets. Une doctrine d’encouragement positif du commerce soviétique remplaça la précédente doctrine de non-interposition, mais en parti masquée sous les termes de non-interposition. p. 300
…
Des mesures furent prises suggérant comment contourner l’absence de relations diplomatiques, et permettant de s’assurer que les techniques brevetables seraient, en fait, transférées à l’URSS sans protection. […] Le Département d’État était donc prêt à aider au transfert de brevet, ou encouragea tacitement l’acquisition d’information par les soviétiques, mais n’était pas soucieux de prévenir de possibles confiscations, qui étaient connues du Département, ni d’informer sur les antécédents des soviétiques ou leur philosophie.
[…] Il est raisonnable de penser que le Département d’État encourageait le transfert d’information technique sachant pertinemment que cela résulterait en expropriation sans compensation ni permission. Les raisons derrière cette politique dépassent le cadre de cette étude. p. 303
Un examen de 36 (parmi 43 possibles) secteurs couverts par les accords techniques des États-Unis, ainsi que des 7 secteurs non couverts, suggère qu’en fait, la couverture était supérieure à 84% et était pour ainsi dire totale. En d’autres termes, les soviétiques bénéficièrent de transferts de technologie US dans tous les secteurs. p. 333
La contribution occidentale à la production soviétique entre 1917 et 1930 était totale. Aucun procédé important n’a été trouvé qui n’était pas un résultat de transfert Ouest-Est [en italique dans l’original]. Les soviétiques n’ont tenté de développer aucun nouveau procédé ; mêmes les expérimentations étaient limitées et vite abandonnées…La question n’était pas de savoir s’il [ibid.] fallait transférer de la technologie occidentale mais quels [ibid.] procédés transférer. p. 340
https://archive.org/details/Sutton--Western-Technology-1917-1930
Les gouvernements occidentaux passèrent de larges commandes de pétrole soviétique. La marine italienne en acheta 150.000 T en 1927, la marine française 33.300 T en 1927, la Commission de Navigation des États-Unis (USSB) 200.000 T – à un moment où il n’y avait ni relations diplomatiques ni relations commerciales entre les deux pays. [...] L’importation de technologie et de méthodes de gestion pétrolières étrangères, directement ou par concession, a été le facteur significatif de développement de cette industrie. Des affirmations selon lesquelles cette réussite s’est faite « sans aide ou capital étrangers » sont de la propagande absurde. » p.43
Opérations minières
Le 14 octobre 1927, Percival Farquhar fut informé par le Département d’État qu’un projet pour vendre 20 millions $ d’obligations aux Etats-Unis afin de mettre les fonds à disposition du gouvernement soviétique pour l’achat de biens et matériels en Allemagne serait vu défavorablement.
Il faut être clair, l’argument du Département d’État dans ces cas ne portait pas sur la non-reconnaissance de l’URSS, mais sur le fait que les bénéfices du prêt profiteraient aux fabricants allemands plutôt qu’aux fabricants américains. p. 90
Chantiers Navals
Dans les années 1960, les chantiers navals soviétiques fabriquaient tous les navires soviétiques et les tankers jusqu’à 35.000 T. Les tankers de taille supérieure étaient fabriqués en Italie et au Japon, et les autres navires spéciaux dans des chantiers britanniques et danois… p. 254
[Avec les années 1960 on est en plein guerre du Vietnam. Un embargo eut été le bienvenu.]
Avions
Barmine a montré que l’industrie de l’aviation française « partage avec celle des États-Unis le mérite d’avoir aidé l’URSS à bâtir sa puissance aérienne. » p. 261
Armes
La force militaire en 1929 était alors entièrement fondée sur les armes et la technologie de production militaire étrangères. Un développement propre, tout du moins à un rythme acceptable, n’a été rendu possible que grâce à l’assistance occidentale. Sans elle, un développement économique autonome aurait été beaucoup trop lent. La Russie état dénuée d’industrie automobile, dénuée d’une industrie d’aviation utile, dénuée du fer moderne, de l’acier, de fonderies équipées, et de l’essentiel de ce qui permet de bâtir une structure militaire… p. 266
Commerce
La pression exercée sur les États-Unis pour commercer avec l’URSS commença alors que la Révolution battait son plein et fut encouragée par diverses organisations actives.
Plus tard dans la décennie, la pression fut l’œuvre des industries et mise sur l’exécutif afin de faciliter le crédit pour le commerce avec l’URSS et modifier la position du Département d’État de refuser ces crédits à l’URSS. Cette dernière politique s’éroda sous les pressions venant d’au-dessus et hors du ‘niveau de base’ du Département.
D’un autre côté, le commerce allemand avec l’URSS fut formalisé par le gouvernement dès 1921-1922, et les soviétiques n’eurent pas besoin de recourir à des intermédiaires pour contourner des mesures économiques défavorables. p. 294
Technologie
En 1925 ou dans ces eaux-là, il y eut un changement notable dans la gestion de la position américaine concernant les brevets. Une doctrine d’encouragement positif du commerce soviétique remplaça la précédente doctrine de non-interposition, mais en parti masquée sous les termes de non-interposition. p. 300
…
Des mesures furent prises suggérant comment contourner l’absence de relations diplomatiques, et permettant de s’assurer que les techniques brevetables seraient, en fait, transférées à l’URSS sans protection. […] Le Département d’État était donc prêt à aider au transfert de brevet, ou encouragea tacitement l’acquisition d’information par les soviétiques, mais n’était pas soucieux de prévenir de possibles confiscations, qui étaient connues du Département, ni d’informer sur les antécédents des soviétiques ou leur philosophie.
[…] Il est raisonnable de penser que le Département d’État encourageait le transfert d’information technique sachant pertinemment que cela résulterait en expropriation sans compensation ni permission. Les raisons derrière cette politique dépassent le cadre de cette étude. p. 303
Un examen de 36 (parmi 43 possibles) secteurs couverts par les accords techniques des États-Unis, ainsi que des 7 secteurs non couverts, suggère qu’en fait, la couverture était supérieure à 84% et était pour ainsi dire totale. En d’autres termes, les soviétiques bénéficièrent de transferts de technologie US dans tous les secteurs. p. 333
La contribution occidentale à la production soviétique entre 1917 et 1930 était totale. Aucun procédé important n’a été trouvé qui n’était pas un résultat de transfert Ouest-Est [en italique dans l’original]. Les soviétiques n’ont tenté de développer aucun nouveau procédé ; mêmes les expérimentations étaient limitées et vite abandonnées…La question n’était pas de savoir s’il [ibid.] fallait transférer de la technologie occidentale mais quels [ibid.] procédés transférer. p. 340
https://archive.org/details/Sutton--Western-Technology-1917-1930
Les faux meurtres de Sharon Tate et cie. par l’équipe à Manson IV
Suite (voilà la 1ère partie, la deuxième, et la troisième) du document original suivant de Miles Mathis sur les faux meurtres de Sharon Tate & co par Charles Manson & co avec Roman Polanski dans le meilleur second rôle de sa vie.
Plus dans mon article sur Dylan et ici (en anglais): http://mileswmathis.com/updates.html
Tate 4 fr - Miles Mathis
Plus dans mon article sur Dylan et ici (en anglais): http://mileswmathis.com/updates.html
Tuesday, 19 May 2015
Le Titanic n'a pas coulé: c'était l'Olympic
La compagnie qui opérait le Titanic, la White Star, avait fait bâtir deux navires quasiment: le Titanic et l'Olympic. Les voici:
Ce dernier fut le premier à prendre la mer. Lors de son voyage inaugural, il eut en accrochage avec un autre navire. De retour en Angleterre, il en eut encore un beaucoup plus sérieux. Le 20 September 1911 eut lieu la collision entre l’Olympic et le HMS Hawke.
Non seulement l'Olympic était ébréché au-dessus et au-dessous du niveau de l'eau, la quille tait endommagée et le navire gîtait notablement à bâbord. [Le passager de 2ème classe Lawrence Beesley ainsi que d’autres ont fait la même remarque lors du voyage inaugural du Titanic, que le navire gîtait à bâbord.]
La commission d'enquête attribua la faute à l'Olympic (bien que les témoins aient affirmé le contraire) et la compagnie d'assurance refusa de prendre les réparations en charge. Les travaux nécessaires auraient duré des mois, pour un coût prohibitif. Le strict minimum a alors été entrepris pour que le navire puisse naviguer encore quelque temps. Notamment, l’hélice prévue originellement pour le Titanic fut placée sur l’Olympic. Il y eut enfin un 3ème incident avec rupture de l’hélice tribord.
Comment différencier les deux navires. L'Olympic avait 16 hublots sur le côté, le Titanic, 14 :
Entre la finalisation de la construction et le voyage inaugurl, le Titanic acquit (miraculeusement en toute vraisemblance) deux hublots supplémentaires:
Aussi, sur un navire les fenêtres étaient réparties uniformément, sur l'autre pas:
En dehors de cela les vaisseaux étaient IDENTIQUES. Le quidam moyen n'aurait pu les distinguer sans voir les noms dessus. Tout le mobilier était au nom de la White Star, pas des navires. Les noms des navires étaient affichés à la proue et la poupe, sur des plaques sur les bouées et canots de sauvetage. Il suffisait de changer ces noms pour le public n'y voit que du feu.
Il y avait du carrelage ou parquet sur les navires. Mais juste avant le voyage inaugural du Titanic, Ismay fit poser de la moquette.
Le Capitaine Smith (commandant le Titanic lors du naufrage) eut des accidents avec plusieurs des navires de la White Star (Germanic, Republic, Coptic)…La compagnie avait donc toute latitude pour exercer des pressions sur lui.
Il y avait une grève du charbon à ce moment-là. Pourtant, plusieurs marins refusèrent de monter à bord du Titnic, préférant attendre un autre navire.
Le voyage inaugural de l’Olympic se fit à plein, celui du Titanic (en fait le 2ème de l'Olympic) fut à moitié vide, alors qu'il y avait de la demande. 50 passagers annulèrent leur voyage au dernier moment, dont JP Morgan. Ce dernier fit évacuer du Titanic, au dernier moment, un stock de statue en bronze en partance pour les USA. Florence Ismay refusa de participer au voyage inaugural.
Ce fut le Capitaine Stanley Lord qui devait sauver les passagers après le "naufrage arrangé." Le Californian, qu'il commandait, quitta Londres le 5 avril, 5 jours avant le départ du Titanic de Southampton, plein de charbon mais vide de passagers, avec un cargo de pulls en laine.Le Californian coupa les moteurs le 14 au milieu d’un champ de glace. Les ignorants de wiki diront qu'il était piégé par lesdites glace. Non, et pour preuve, le Samson, le Mount Temple, et le Carpathia naviquaient sans problème au même moment au même endroit.
L’iceberg fut repéré à au moins 800 m de distance. Comme l'affirmeront d'autres capitaines de navires lors de l'enquête, naviguer entre les icebergs est normal, on peut les voir jusqu’à 8-9 kms, suffisamment en avance pour les éviter, et même par une nuit sans lune, ce qui n'était pas le cas le 10.
Le Titanic avait le temps nécessaire pour éviter par l'iceberg. Il ne l'a pas fait délibérément.
Il a fallu:
35 minutes avant que la 1ère fusée de détresse et le 1er message de secours soient envoyés.
45 minutes avant de démarrer les pompes et préparer les canots de sauvetage.
1h25 avant que le premier ne soit largué
Voilà la position des différents navires dans ces eaux-là après que le Titanic a coupé les moteurs pour la dernière fois. En rouge, le Titanic. A sa droite, la position qu'il avait selon le navigateur (il s'est trompé d'une vingtaine de kilomètres). Au nord-ouest, le Californian du Cpt Lord qui devait leur porter secours.
Le Titanic envoya des fusées de détresse rouges, blanches, et bleues
Au même moment des fusées blanches seules sont tirées, en toute vraisemblance du Samson (sur place pour pratiquer une pêche illégale). Ces dernières sont visibles du Californian et Capitaine Lord demande spécifiquement de quelle couleur elles sont. ‘Blanches’ lui répond-on. Il suppose – à raison – qu’elles ne viennent pas du Titanic, c'est pourquoi son navire ne bouge pas d'un poil (il attendait des fusées tricolores).
Pendant ce temps sur le Titanic, ils laissaient des canots de sauvetage partir à moitié vide.
Le Californian rejoignit le Titanic le matin, mais le Carpathia était déjà sur place.
Le gouvernement de Lord Asquith a aidé à enterrer l’affaire. Des dizaines de milliers de licenciements potentiels en Irlande du nord auraient mis les Anglais en position insoutenable face aux Irlandais. De plus, la White Star devait mettre ses navires à disposition en cas de guerre, ce fut une clause ajoutée pour permettre la vente de la compagnie à JP Morgan. Or, les rumeurs de guerre avec l'Allemagne se faisaient de plus en plus fortes.
Harold Sanderson, représentant les chantiers navals Harland and Wolff, au cours de l’enquête publique, employa le nom ‘Olympic’ au lieu de ‘Titanic’ de manière répétée.
Le Titanic avait coûté 10 millions $. La Lloyd’s aurait dû l’assurer pour 7,5M. Mais pour la 1ère semaine commençant par le voyage inaugural, la White Star paya une forte somme pour augmenter la prime. 5 jours après le naufrage, la Lloyd’s paya 12,5 M $ à la White Star.
Voilà ce qu'on vit sur le lieu du naufrage:
On distingue la référence de l’hélice, originellement prévue pour le Titanic mais placée sur l’Olympic au cours des travaux de réparations de ce dernier.
Derrière les lettres du nom du navire qui sont déjà tombées on peut distinguer les traces d’un ‘M’ et d’un ‘P’.
Si Cameron avait fait un film sur une escroquerie à l'assurance, peu de monde serait allé le voir. Merci Hollywood.
Voilà la première vidéo de la série de laquelle les captures d'écran sont prises.
Ce dernier fut le premier à prendre la mer. Lors de son voyage inaugural, il eut en accrochage avec un autre navire. De retour en Angleterre, il en eut encore un beaucoup plus sérieux. Le 20 September 1911 eut lieu la collision entre l’Olympic et le HMS Hawke.
Non seulement l'Olympic était ébréché au-dessus et au-dessous du niveau de l'eau, la quille tait endommagée et le navire gîtait notablement à bâbord. [Le passager de 2ème classe Lawrence Beesley ainsi que d’autres ont fait la même remarque lors du voyage inaugural du Titanic, que le navire gîtait à bâbord.]
La commission d'enquête attribua la faute à l'Olympic (bien que les témoins aient affirmé le contraire) et la compagnie d'assurance refusa de prendre les réparations en charge. Les travaux nécessaires auraient duré des mois, pour un coût prohibitif. Le strict minimum a alors été entrepris pour que le navire puisse naviguer encore quelque temps. Notamment, l’hélice prévue originellement pour le Titanic fut placée sur l’Olympic. Il y eut enfin un 3ème incident avec rupture de l’hélice tribord.
Comment différencier les deux navires. L'Olympic avait 16 hublots sur le côté, le Titanic, 14 :
Entre la finalisation de la construction et le voyage inaugurl, le Titanic acquit (miraculeusement en toute vraisemblance) deux hublots supplémentaires:
Aussi, sur un navire les fenêtres étaient réparties uniformément, sur l'autre pas:
En dehors de cela les vaisseaux étaient IDENTIQUES. Le quidam moyen n'aurait pu les distinguer sans voir les noms dessus. Tout le mobilier était au nom de la White Star, pas des navires. Les noms des navires étaient affichés à la proue et la poupe, sur des plaques sur les bouées et canots de sauvetage. Il suffisait de changer ces noms pour le public n'y voit que du feu.
Il y avait du carrelage ou parquet sur les navires. Mais juste avant le voyage inaugural du Titanic, Ismay fit poser de la moquette.
Le Capitaine Smith (commandant le Titanic lors du naufrage) eut des accidents avec plusieurs des navires de la White Star (Germanic, Republic, Coptic)…La compagnie avait donc toute latitude pour exercer des pressions sur lui.
Il y avait une grève du charbon à ce moment-là. Pourtant, plusieurs marins refusèrent de monter à bord du Titnic, préférant attendre un autre navire.
Le voyage inaugural de l’Olympic se fit à plein, celui du Titanic (en fait le 2ème de l'Olympic) fut à moitié vide, alors qu'il y avait de la demande. 50 passagers annulèrent leur voyage au dernier moment, dont JP Morgan. Ce dernier fit évacuer du Titanic, au dernier moment, un stock de statue en bronze en partance pour les USA. Florence Ismay refusa de participer au voyage inaugural.
Ce fut le Capitaine Stanley Lord qui devait sauver les passagers après le "naufrage arrangé." Le Californian, qu'il commandait, quitta Londres le 5 avril, 5 jours avant le départ du Titanic de Southampton, plein de charbon mais vide de passagers, avec un cargo de pulls en laine.Le Californian coupa les moteurs le 14 au milieu d’un champ de glace. Les ignorants de wiki diront qu'il était piégé par lesdites glace. Non, et pour preuve, le Samson, le Mount Temple, et le Carpathia naviquaient sans problème au même moment au même endroit.
L’iceberg fut repéré à au moins 800 m de distance. Comme l'affirmeront d'autres capitaines de navires lors de l'enquête, naviguer entre les icebergs est normal, on peut les voir jusqu’à 8-9 kms, suffisamment en avance pour les éviter, et même par une nuit sans lune, ce qui n'était pas le cas le 10.
Le Titanic avait le temps nécessaire pour éviter par l'iceberg. Il ne l'a pas fait délibérément.
Il a fallu:
35 minutes avant que la 1ère fusée de détresse et le 1er message de secours soient envoyés.
45 minutes avant de démarrer les pompes et préparer les canots de sauvetage.
1h25 avant que le premier ne soit largué
Voilà la position des différents navires dans ces eaux-là après que le Titanic a coupé les moteurs pour la dernière fois. En rouge, le Titanic. A sa droite, la position qu'il avait selon le navigateur (il s'est trompé d'une vingtaine de kilomètres). Au nord-ouest, le Californian du Cpt Lord qui devait leur porter secours.
Le Titanic envoya des fusées de détresse rouges, blanches, et bleues
Au même moment des fusées blanches seules sont tirées, en toute vraisemblance du Samson (sur place pour pratiquer une pêche illégale). Ces dernières sont visibles du Californian et Capitaine Lord demande spécifiquement de quelle couleur elles sont. ‘Blanches’ lui répond-on. Il suppose – à raison – qu’elles ne viennent pas du Titanic, c'est pourquoi son navire ne bouge pas d'un poil (il attendait des fusées tricolores).
Pendant ce temps sur le Titanic, ils laissaient des canots de sauvetage partir à moitié vide.
Le Californian rejoignit le Titanic le matin, mais le Carpathia était déjà sur place.
Le gouvernement de Lord Asquith a aidé à enterrer l’affaire. Des dizaines de milliers de licenciements potentiels en Irlande du nord auraient mis les Anglais en position insoutenable face aux Irlandais. De plus, la White Star devait mettre ses navires à disposition en cas de guerre, ce fut une clause ajoutée pour permettre la vente de la compagnie à JP Morgan. Or, les rumeurs de guerre avec l'Allemagne se faisaient de plus en plus fortes.
Harold Sanderson, représentant les chantiers navals Harland and Wolff, au cours de l’enquête publique, employa le nom ‘Olympic’ au lieu de ‘Titanic’ de manière répétée.
Le Titanic avait coûté 10 millions $. La Lloyd’s aurait dû l’assurer pour 7,5M. Mais pour la 1ère semaine commençant par le voyage inaugural, la White Star paya une forte somme pour augmenter la prime. 5 jours après le naufrage, la Lloyd’s paya 12,5 M $ à la White Star.
Voilà ce qu'on vit sur le lieu du naufrage:
On distingue la référence de l’hélice, originellement prévue pour le Titanic mais placée sur l’Olympic au cours des travaux de réparations de ce dernier.
Derrière les lettres du nom du navire qui sont déjà tombées on peut distinguer les traces d’un ‘M’ et d’un ‘P’.
Si Cameron avait fait un film sur une escroquerie à l'assurance, peu de monde serait allé le voir. Merci Hollywood.
Voilà la première vidéo de la série de laquelle les captures d'écran sont prises.
Monday, 18 May 2015
Les faux meurtres de Sharon Tate et cie. par l’équipe à Manson III
Suite (voilà la 1ère partie et la deuxième partie) du document original suivant de Miles Mathis sur les faux meurtres de Sharon Tate & co par Charles Manson & co avec Roman Polanski dans le meilleur second rôle de sa vie.
Plus dans mon article sur Dylan et ici (en anglais): http://mileswmathis.com/updates.html
Tate 3 fr - Miles Mathis
Plus dans mon article sur Dylan et ici (en anglais): http://mileswmathis.com/updates.html
La justice est impartiale...quand elle n'a pas faim
En pointillé ce sont les deux poses casse-croûte des tribunaux.
Le cercle représente la 1ère décision des trois sessions qui composent une journée type. L'abscisse indique la proportion des décisions favorables, l'ordonnée donne l'heure de la journée.
Comme on le voit, plus on avance après la 1ère décision, plus la cour est de mauvaise humeur, plus elle condamne. Dès que la cour a eu à manger, elle se sent mieux et les décisions de "justice" sont plus clémentes! Belle impartialité!
PNAS-2011-Danziger-6889-92
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