Friday, 10 July 2015

Ces essais nucléaires fabriqués de toutes pièces

Voilà une belle comparaison de deux photos prises au début et à la fin de l'essai nucléaire US 'Baker' en 1946:

Baker Comp

 

Et oui, c'est bien le début et la fin (voir la séquence sur la vidéo). Mais les nuages ne sont pas affectés par l'onde de choc?!?

http://arnaquenucleaire.blogspot.com/

On a retrouvé John Lennon

Une autre analyse percutante par Miles Mathis http://mileswmathis.com/lennon.pdf

Il chante avec le même accent de Liverpool et il a une superbe collection de souvenirs des Beatles (dont des disques d'or):

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Sunday, 5 July 2015

Citigroup Prend une Position Dominante sur les Produits Dérivés de Métaux Précieux

http://www.zerohedge.com/news/2015-07-04/why-did-citigroups-precious-metals-derivative-exposure-just-soar-1260

Il y a une semaine, quand nous avons analysé en détails le Rapport Bancaire Trimestriel des Activités sur Produits Dérivés de l’OCC [Office of Comptroller of the Currency ~ Bureau du Contrôle de la Monnaie, branche du Ministère des Finances US] (dans lequel nous avons trouvé que les quatre plus grandes banques US assurées par le FDIC [Federal Deposit Insurance Corporation ~ Société d’Assurance du Dépôt Fédéral] représentent plus de 90% - soit 185.500 [185 mille] milliards de $ - de tous les produits dérivés en cours qui, au 31 mars, s’élevaient à 203.000 milliards de $ ; rien de nouveau ici), nous avons trouvé quelque chose de fascinant : selon la mise à jour de l’OCC pour les produits dérivés, JP Morgan a littéralement pris une position de monopole sur le marché des produits dérivés de matières premières, lorsque, d’une position d’ « à peine » 226 milliards de $, le notionnel global de JPM sur ces produits a bondi de 1.690 % en un trimestre à 4.000 milliards [quatre mille milliards] de $, soit 96% du total de toutes les banques confondues.



D’aucuns, sans même avoir pris la peine de lire l’article, ont fait ce qu’ils font toujours lorsqu’ils réagissent aux articles de Zero Hedge : ils l’ont accusé d’avoir écrit un article erroné d’abord, puis d’avoir posé des questions, et ont apporté une réponse totalement incorrecte afin de montrer à quel point Zero Hedge avait tort car, devinez quoi, l’OCC avait bien évidemment ajouté par erreur des milliers de milliards de $ sur des données fondamentales, ce qui est bien plus logique.

Comme il arrive en général dans ces cas-là, Zero Hedge avait raison (on a eu droit à des excuses moqueuses mais, hey, au moins certains ont pu gonfler leur trafic temporairement en mentionnant ce site web ; incidemment, excuses acceptées), ce qui aurait pu être vérifié simplement en jetant un œil aux rapports bancaires, ici le Rapport Trimestriel ‘Regulatory Capital’ (RC-R), qui établit explicitement que la position de JPM sur les produits dérivés de gré à gré sur les matières premières a explosé pour atteindre 4.000 milliards de $.

Pour ceux trop feignants pour vérifier avant de tweeter, voilà le chiffre des produits dérivés de gré à gré de JPM avant, au 31 décembre 2014 :



Voilà les chiffres de JPM après, au 31 mars 2015 :



Qui plus est, en attendant la réponse de l’OCC à notre requête (on ne se fait pas d’illusions), personne n’a contesté notre affirmation (parce qu’elle est purement factuelle) qu’au premier trimestre 2015, l’OCC a décidé d’exclure l’or en tant que catégorie de matière première séparée (voir tableaux ci-dessus [dans le premier, le troisième paragraphe compte trois lignes de « Gold Contracts, » soit les contrats sur l’or ; ces lignes n’existent plus dans le second et ont été fusionnées dans les lignes 4 à 6, « Foreign Exchange Rate and Gold, » Or et Taux de Change de Devises]) pour l’amalgamer avec le Change de Devises pour une raison inconnue. Il semblerait qu’après tout, l’or soit bien une monnaie…

Pour résumer : comme nous l’avons dévoilé en premier (et nous serions ravis si d’autres soi-disant experts financiers faisaient autant d’efforts pour analyser les données fournies qu’ils en font pour vainement essayer de prouver que nous avons tort), JPM a bien pris une position de monopole sur le marché des matières premières de gré à gré, avec ses 4.000 milliards de $ dans les « Autres » produits dérivés de matières premières qui comptent pour 96% du total cumulé. On ne s’attend pas à ce que quiconque pose la question à Jamie Dimon lors des résultats trimestriels car c’est l’une de ces question à laquelle on ne veut pas avoir de réponse si l’on souhaite être réinvité le trimestre suivant.

Cependant, une question reste en suspens : qu’en est-il de Citigroup – non, pas JPM – avec la catégorie des Métaux Précieux ?

Voilà le graphique montrant la position de Citigroup sur les Métaux Précieux (principalement l’argent métal maintenant que l’or est mis dans le même lot que le change de devises), ces quatre dernières années. On notera l’augmentation de 1.260% [mille deux cent soixante %] sur les produits dérivés de métaux précieux au cours du dernier trimestre, d’à peine 3,9  milliards de $ à 53 milliards de $ !



Pour ceux d’une nature méfiante, la preuve existe dans les rapports de Citigroup lui-même,, que l’on peut trouver ici au 31 mars 2015, et là au 31 décembre 2014.

Une autre manière de montrer ce que Citi a fait avec la catégorie « Métaux Précieux » est le graphique suivant qui montre sa position en pourcentage du total cumulé.



Grimpant de 17,4% à plus de 70%, il n’y a qu’un mot pour décrire ce que Citigroup a fait au marché des produits dérivés de métaux précieux ex or (c.-à-d., presque exclusivement l’argent métal).

Monopole.

La question est alors : que fait Citi avec sa position en forte augmentation sur les métaux précieux (ex or), et pourquoi ce changement si fulgurant prend-il place précisément au moment où non seulement JPM monopolise l’intégralité de la catégorie « Autre » du marché des produits dérivés de matières premières sous la forme d’un incroyable notionnel cumulé de 4.000 milliards de $, mais en plus au cours du trimestre suivant, Citigroup lui-même a rédigé le premier jet du chapitre sur les swaps dans la loi Omnibus [obligeant les épargnants à « participer » de leur poche en cas de nouvelle crise financière.].

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Aussi : comment se fait-il qu’il soit légal pour JPM de prendre une position correspondant à 96% de tous les produits dérivés de matières premières [sur les maturités inférieures à 1 an] et pour Citigroup de prendre une position correspondant à 70% de tous les produits dérivés de métaux précieux [là encore, sur les maturités inférieures à 1 an] ? Même d’après des standards permissifs cela est illégal, mais ce qui rend la farce encore plus absurde et que tout ceci arrive dans des entités assurées par le FDIC !

La question finale, qui, nous en sommes absolument certains, restera sans réponse, est de savoir si oui ou non ces pics ont quelque chose à voir avec les récents mouvements des prix des métaux précieux, ou plutôt l’absence total de mouvement, alors même que l’Europe est sur le point de voir la première sortie de l’Eurozone par l’un de ses membres, et que le marché boursier chinois subit son pire krach depuis 2008. Oh, et on oubliait presque : avec JPM et Citi tous deux détenant plus de 50 % du marché des produits dérivés dans deux catégories fondamentales, qui est la contrepartie ?!

Nous avons soumis des questions à l’OCC concernant les mouvements sur les dérivés et de JPM sur les « matières premières » et de Citi sur les « métaux précieux, » tous deux bondissant de plus de 1.000% au dernier trimestre. Nous tiendrons informés nos lecteurs dès que nous recevrons plus d’informations, ce qui n’arrivera pas.

Réchauffement climatique anthropique

Combien de CO2 y a-t-il dans l'atmosphère? Comparé à Big Ben qui fait 96,3 mètres de hauteur, le CO2 équivaut aux derniers 3 centimètres. La part de l'homme dans ce ch'tit bout est d'un millimètre, soit 0,035%. Les FOURMIS produisent DIX FOIS PLUS de CO2 que l'homme.

Termites produce more CO2 than all other living Creatures Combined What should you do - Enjoy

 

Que devriez-vous faire?

1. Profiter de la vie!

2. Accepter e fait que l'homme ne peut pas changer le climat!

3. ARRÊTER les réductions d'émissions de carbone, la taxe carbone, et le trading des droits à polluer!

4. GARDER les politiques environnementales honnêtes réduisant les fumées et la pollution chimique, et défendant la biodiversité.

5. UTILISER des prédictions météo à long terme basées sur le climat luni-solaire et se préparer au mini âge de glace qui arrive.

Magic Johnson

Photo de Magic Johnson, atteint du sida dans les années 1980, et qui peut enfin donner son sang aux nécessiteux. C'est beau. (On se demande accessoirement quels médocs il a pris??)

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Wednesday, 1 July 2015

JP Morgan Monopolise le Marché des Dérivés de Matières Premières (Zero Hedge)

http://www.zerohedge.com/news/2015-06-29/jpm-just-cornered-commodity-derivative-market-and-time-we-have-proof

Depuis des années on a eu droit à des spéculations, des rumeurs, du bouche à oreille que JP Morgan avait monopolisé les matières premières US. Enfin, on en a la preuve écrite.

Traditionnellement, nous regardons le Rapport Bancaire Trimestriel des Activités sur Produits Dérivés de l’OCC [Office of Comptroller of the Currency ~ Bureau du Contrôle de la Monnaie, branche du Ministère des Finances US] afin de voir quel était la banque américaine la plus importante en terme de notionnel global des produits dérivés. La raison en étant que, comme en de nombreuses occasions par le passé, on y trouve des résultats stupéfiants, par exemple dernièrement en janvier quand nous avons écrit que, pour la première fois, Citigroup était passé devant JPM comme première banque US en termes de notionnel de produits dérivés [le notionnel étant le montant du contrat], avec 70.000 milliards de $ [soixante-dix mille] comparé aux 65.300 milliards de $ de JPM, à la fin du troisième trimestre de 2014, expliquant également pourquoi Citigroup avait écrit le brouillon ayant servi au chapitre sur les swaps dans la loi Omnibus [obligeant les épargnants à « participer » de leur poche en cas de nouvelle crise financière.]

[caption id="" align="aligncenter" width="600"] Total du Notionnel des Produits dérivés (Milliers de Milliards de $) JPM vs Citi[/caption]

Et si cette fois il y avait peu d’information intéressante au niveau global (JPM est repassé devant Citi au quatrième trimestre, avant de la laisser à nouveau en ce premier trimestre 2015 avec 56.200 milliards de $ de notionnel contre 56.600 milliards pour Citi, et 52.000 milliards pour Goldman, comme rapporté par Bloomberg plus tôt), et si le notionnel global a en fait chuté de 220.400 milliards de $ au quatrième trimestre 2014 à 203.100 milliards au premier trimestre 2015, le plus bas niveau depuis 2008…

[caption id="" align="aligncenter" width="600"] Total du Notionnel des Produits Dérivés par Catégories (en noir, le cumulé)[/caption]

…une information à couper le souffle émerge lorsque regarde les différentes composantes de ce total.

Pièce à conviction 12 : Montant des Notionnels des Contrats de Matières Premières par Maturité : même un régulateur du CFTC [Commodity Futures Trading Commission ~ Commission sur le Trading des Futures [type de produit dérivé] sur Matières Premières] pourrait repérer la donnée aberrante dans ce lot.

[caption id="" align="aligncenter" width="600"] Montant des Notionnels des Contrats Actions et Matières Premières par Maturité[/caption]

Ce que le graphique ci-dessus montre, c’est qu’après avoir oscillé entre 200 et 250 milliards de $ ces cinq dernières années, au premier trimestre 2015 le montant des matières premières d’une maturité inférieure à 1 an a explosé à un niveau jamais vu de 3.900 milliards de $ !

Malheureusement, l’OCC ne fournit aucune explication quant au pourquoi d’une telle ascension fulgurante des dérivés de matières premières au sein du système bancaire US au premier trimestre, alors nous avons décidé de creuser.

Ce que nous avons trouvé est ce que les gens qui, depuis des années, ont accusé JPM de monopoliser le  marché des matières premières savaient : car c’est la position de JPM sur les dérivés de matières premières de maturité inférieure à 1 an qui a explosé d’à peine 131 milliards de $ à un gargantuesque et jamais vu 3.800 milliards de $ !

En fait, comme le montre le graphique ci-dessous, alors qu’historiquement JPM comptait pour à peine plus de 50% des positions sur matières premières parmi les banques commerciales US, au cours du premier trimestre 2015, ce pourcentage a atteint la proportion stratosphérique de 96%, qui, par définition, revient à monopoliser le marché !

[caption id="" align="aligncenter" width="600"] Position Globale de JPM sur les Produits Dérivés de Matières Premières, Maturité Inférieure à 1 an[/caption]

Nous ignorons ce qui a poussé la position de JPM sur les dérivés à ce montant jamais atteint, mais les chiffres semblent être anormaux à la fois de manière absolue et de manière relative, surtout lorsque l’on considère qu’aucune autre banque n’a renforcé sa position sur les produits dérivés avec une telle vigueur.

Alors qu’est-ce qui se passe ici ?

Nous avons décidé de continuer à creuser lorsque nous sommes tombés sur quelque chose d’encore plus troublant. Car si dans les mises à jour trimestrielles précédentes, l’OCC faisait la distinction entre les catégories FX [opérations de change de devises] et Or comme deux types de produits dérivés séparés comme on le voit sur un graph récent du quatrième trimestre 2014…



…au premier trimestre 2015, là encore de manière inexpliquée, l’OCC a décidé d’agréger ces deux produits ensemble, rendant ainsi impossible toute analyse crédible du total des notionnels pour les produits dérivés sur l’or seul ! Attendez, on pensait que d’après l’ex-président Ben Bernanke, l’or est tout sauf une monnaie : l’OCC n’est-il tout à coup plus d’accord avec cette évaluation ?



Qui plus est, alors que dans tous les rapports précédents, dans le tableau 9, les notionnels des produits dérivés sur l’or étaient détaillés explicitement, comme on le voit ci-dessous au quatrième trimestre 2014 :



Depuis le premier trimestre 2015, la section « Or » du tableau 9 n’existe plus (bien que l’on puisse voir qu’alors que JPM a monopolisé les « matières premières, » c’est chez Citi que le montant global des notionnels de produits dérivés sur « métaux précieux » bondit fortement, là encore pour des raisons inconnues).



On pourrait presque penser que l’OCC essaye de cacher quelque chose à la demande des banques commerciales US. Du coup, si nous ne savons plus ce que le total exact des produits dérivés sur l’or est – pour une raison inexpliqué – nous savons que le total cumulé FX + Or a atteint un plus haut historique.

Et si l’OCC a fait tout ce qu’il a pu pour masquer la ligne « Or » en la fourrant avec la ligne « FX, » il a gardé la catégorie « Métaux Précieux » telle quelle, bien qu’on puisse penser qu’elle sera elle aussi agrégée à « FX + Or » incessamment sous peu.

C’est ce graphique qui montre quelque chose de très inhabituel en ce qui concerne l’activité des banques commerciales US dans le domaine des métaux précieux.

[caption id="" align="aligncenter" width="600"] Montant des Notionnels des Contrats sur l'Or et les Métaux Précieux par Maturité[/caption]

En résumé, voici ce que nous savons :

  • Au premier trimestre 2015, JPM a monopolisé le marché des produits dérivés sur matières premières, avec une position globale d’un peu plus de 000 milliards de $, une augmentation de 1.691 % [mille sept cents %] par rapport aux 226 milliards de ù du trimestre précédent !


Ce que nous ne savons pas :

  • Pourquoi l’OCC a-t-il effectivement décidé d’éliminer le détail pour les produits dérivés sur l’or en l’amalgamant avec les FX ?

  • Pourquoi y a-t-il eu une augmentation de 237% du montant total des contrats de métaux précieux (incluant l’or) dans le trimestre, de 22,4 milliards à 75,6 milliards de $ ?


Nous avons envoyé un e-mail à l’OCC demandant des clarifications fort nécessaires, mais on ne se fait pas trop d’illusions.