Sunday 22 May 2016

ZeroHedge mix 22-05-16



  • Poussé à l’extrême, le besoin de purger une culture de ses éléments qui ne correspondent pas au politiquement correct en vogue sur le moment fait écho de manière troublante au crédo des Talibans et d’ISIS sur la destruction de tout ce qui ne colle pas à leur vision du Coran. Le désir de « ne pas choquer, » poussé à sa conclusion logique, est une impulsion totalitaire qui menace de tout détruire et est en désaccord avec ses propres doctrines. Le cœur du problème est le suivant : qui décide de ce qui choque ?

  • La question se pose : À quel point faut-il purger et expier pour rendre la culture d’un pays politiquement correcte ?

  • « Lorsque nous avons des jours de fête, le but est que ces journées soient positives pour tout le monde. Le drapeau suédois n’est pas autorisé pour les déguisements. … Des sentiments positifs et joyeux doivent être visés. … Les photos des écoles doivent évidemment ne pas contenir de symboles nationaux. » Une école suédoise à Halmstad.

  • Rome a fait recouvrir ses statues nues classiques lors d’une visite du président Iranien, Hassan Rouhani, en janvier 2016. Il y a tout juste une décennie, qui aurait imaginé une telle flagornerie ?


En 1966, l’un des écrivains suédois de littérature enfantine les plus populaires, Jan Lööf, publia Grand-père est un pirate, un livre illustré contenant des personnages tels que le méchant pirate Omar et le camelot Abdullah. Le livre est un bestseller depuis sa publication, ayant été traduit en anglais, espagnol, français et autres langues…

Maintenant, 50 ans plus tard, le livre n’est plus tolérable. L’auteur, désormais 76 ans, a déclaré aux médias suédois que son éditeur lui a récemment annoncé qu’à moins que le livre ne soit réécrit et les illustrations modifiées, il sera retiré du marché. L’éditeur a également menacé de retirer un autre de ses livres dans lequel une image dépeint un musicien de jazz noir qui dort avec ses lunettes de soleil.

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La Suède n’est pas étrangère aux « révisions littéraires » de ce type au nom du politiquement correct. Pippi Longstocking et autres livres pour enfants ont été révisés voire retirés du marché.

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Déjà en 2004, dans une école à Vaargaarda, deux filles portant des t-shirts manches longues sur lesquels étaient affichés le drapeau suédois et le mot « Suède » se virent dire que ce genre de vêtement n’était pas autorisé à l’école. Une des deux filles déclara aux reporters que chanter l’hymne national était également interdit à l’école.

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En 2013, un tableau baroque représentant la déesse Junon nue a été enlevé du restaurant du parlement afin de ne pas choquer les féministes et les musulmans.

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Le problème avec le fait de vouloir effacer la culture et l’histoire est, bien sûr, que les pays ne peuvent pas simplement appuyer sur le bouton « effacer » pour leur culture et leur histoire. Une telle tentative n’impliquerait pas juste de retirer des livres, tableaux et statues, mais bien une purge complète. Ceux qui tiennent véritablement l’histoire à cœur sauront que cette expérience a déjà été tentée, pas une fois mais à de multiples reprises, notamment par les régimes communistes et nazis du 20ème siècle. S’il est difficile de comparer ces mouvements à celui actuel du politiquement correct, l’impulsion les gouvernant reste cependant la même : forger et imposer une « vérité » unique sur tout le monde, éradiquant tout ce qui ne correspond pas au moule utopiste. Ceci n’est une preuve ni de « diversité, » ni de « tolérance. »

 



L’un des leaders du mouvement #BlackLivesMatter [‘les vies des noirs comptent’ – comparé à BlackLiesMatter : ‘les mensonges des noirs comptent’], Charles Wade, a été arrêté pour proxénétisme en avril.




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