Wednesday, 25 May 2016

ZeroHedge mix 25-05-16


Une fois de plus, une banque trop-importante-pour-faire-faillite est gentiment réprimandée après avoir été repéré pour manipulation flagrante des marchés. Le CFTC a conclu que, à partir de janvier 2007 et jusqu’en janvier 2012, Citibank a à de multiples reprises tenté de manipuler, et fait de faux rapports sur, le fixing de l’USD de l’Association Internationale des Swaps et Produits Dérivés (USD ISDAFIX), un standard global pour les produits dérivés de taux. Alors que plusieurs banques européennes ont déjà signé un accord juridique vis-à-vis de plaintes civiles et criminelles liées à la manipulation du Libor, Citi est la première banque américaine à subir cela.

[…] En plus de ça, Citi pourrait recevoir une amende pour manipulation du Yen Libor…

[…] Comme il le note fièrement dans son communiqué de presse, avec cette action récente, le CFTC a imposé pour 5 mds d’€ de pénalités en 17 actions contre des banques et brokers afin de s’attaquer aux manipulations dans ISDAFIX, les taux de change, et les standards du LIBOR.

« Ce qu’il en coûte de faire des affaires » est ce que nous l’appelons… à vous de décider – basé sur la forte poussée du cours de l’action de Citi – si le marché pense que c’est une vraie punition ou un effet d'annonce…





Pour ceux qui se posent la question, cette poignée de billet équivaut à 22,4€.

La bonne nouvelle : ceux qui sont suffisamment chanceux pour encore avoir de l’argent dans les banques du pays n’ont pas besoin d’une brouette pour le transporter.

La mauvaise nouvelle : ce sera le cas bientôt.





Alors que le bolivar était en chute libre, le $ a connu en plus une réévaluation fondamental de 20% ces deux dernières années.



Une fois qu’une économie est mortellement blessée, le gouvernement est face à un choix cornélien : soit imprimer des devises et essayer de stimuler une économie mourante en dépensant ladite devise se dépréciant, soit l’abandonner carrément et établir une monnaie saine qui attirera les capitaux.

Si l’état/la banque centrale essaye de créer du capital en imprimant ou en empruntant des devises, les capitaux privés fuiront parce que cela enverra le signal que la devise et l’économie sont condamnées. Vous pouvez créer des devises à partir de rien, mais vous ne pouvez pas créer de la monnaie saine ou de vrais capitaux à partir de rien.

Si l’état/la banque centrale abandonne la presse à billets et accepte les limitations d’une monnaie qu’elle ne peut imprimer au point de générer de l’hyperinflation, alors les capitaux privés entreront l’économie réelle car ils pourront faire confiance au fait que la monnaie ne sera pas dévaluée par les politiques/la banque centrale.

[…] Il y a plusieurs raisons pour lesquelles adopter le $ est un choix naturel pour n’importe quel gouvernement vénézuélien peu désireux de s’autodétruire.

[…] Nombre de gens voient la capacité de dévaluer une monnaie comme nécessaire pour attirer les investissements. […] Je pense que c’est le contraire dans la réalité : le capital sentira toujours la possibilité qu’une monnaie bon marché le devienne encore plus. Comme je le dis souvent, aucun pays n’a jamais dévalué pour revenir à la prospérité et à son influence de départ. Dévaluer sa monnaie appauvrit tous les détenteurs de devises, soit invariablement 99,9% de la population.

 

Le taux du forward [taux de change estimé à une échéance donnée, ici 3 mois] naira-dollar à 3 mois a bondi de 20% pour atteindre un plus bas de 297 / $, suggérant que les investisseurs envisagent la monnaie proche de ce niveau à cette échéance.



Le taux forward implique une dévaluation de 50% par rapport au taux officiellement fixé.

[…] Les forwards du riyal saoudien ont commencé à craquer également…ce qui représente un cygne noir potentiel.



 

Comme Rensi l’admet, « J’étais au National Restaurant Show hier et si vous regardez les outils robotiques qui débarquent dans la restauration – cela coûte moins cher d’acheter un bras robotique à 35.000$ que d’embaucher un employé qui touche 15$/h pour mettre des frites dans un sac – c’est absurde et très destructeur et inflationniste et cela va causer des pertes d’emplois à travers le pays que vous aurez du mal à imaginer. »



 

Les Suisses garantiront-ils 75.000 CHF [67.800€] pour chaque famille ?

Début juin les Suisses sont appelés à voter une décision historique. La Suisse est le premier pays au monde à soumettre l’idée d’un revenu inconditionnel de base ([UBI] de 2.240€ par mois pour chaque homme, femme, et enfant pour n’avoir absolument rien fait) au vote.



[…] L’UBI est la preuve qu’il y a encore des gens pour croire que des cadeaux et autres choses gratuites « sans contrepartie » sont des promesses sur lesquelles on peut compter et bâtir une économie, surtout lorsqu’ils viennent du gouvernement et des dirigeants.

Un gouvernement suffisamment important pour vous donner tout ce que vous souhaitez est un gouvernement suffisamment important pour vous prendre tout ce que vous avez.


Thomas Jefferson


[…] La Suisse est par conséquent un terrain assez hostile à ceux qui désirent promouvoir l’idée de « repas gratuits » et « cadeaux sans contrepartie aucune. » Une longue histoire de pensée indépendante, d’analyse des conséquences et de limitation du gouvernement, permet facilement aux Suisses de voir à travers les promesses populistes creuses et les coups de pub associés. Le rejet à venir de la proposition d’UBI le 5 juin rappellera comme elle le devrait que les Suisses restent l’exception à la règle.

 

https://youtu.be/ObPn_mVG5A0

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