Par Martin Armstrong
Q: Mr Armstrong, d'un côté vous êtes pessimiste, de l'autre très optimiste. Allons-nous survivre? Dans quel camp êtes-vous exactement?
R: On ne change pas à moins de ne pas avoir de choix. Seuls les explorateurs prennent des risques et ils sont extrêmement rares. La vaste majorité de l'humanité la joue tranquille. Alors, malheureuse-ment, la société doit passer à travers ces crashes pour pouvoir changer. C'est pour cela qu'aucune civilisation ne dure. Quel enfant a jamais écouté ses parents et n'a pas essayé de passer ses doigts sur une flamme de bougie? Nous devons faire cela pour savoir que le feu brûle.
Alors oui, je suis à la fois un pessimiste et un optimiste. Il y a bien une tempête à l'horizon. Mais si on sait qu'elle arrive, 1) on ne se fait pas prendre au dépourvu, 2) on peut éventuellement faire partie de ceux qui prendront les manettes après-coup et orienteront la société dans la bonne direction. Sinon, eh bien on peut essayer de s'accrocher à une île dans les Caraïbes pour y former notre propre pays!
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