Le 14 mai 2017,
le Pape François a annoncé que la peine de mort était un « péché
mortel. » Son affirmation contredit plus de 1.000 ans d’enseignement
catholique à ce sujet. Au début du XIIIème s. le Pape Innocent III condamna
l’erreur de la secte pacifiste connue sous le nom de Waldensiens, quand il
écrivit :
De potestate saeculari asserimus, quod sine
peccato mortali potest iudicium sanguinis exercere, dummodo ad inferendam
vindictam non odio, sed iudicio, non incaute, sed consulte procedat. (DS 795 =
Dz 425)
Concernant le pouvoir séculier, nous affirmons
qu’il peut – sans péché mortel – exercer la peine de mort, à condition qu’elle
soit imposée à travers la justice, pas la haine, et soit issue d’une
consultation en bonne et due forme, soigneuse.
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