Tuesday 23 February 2016

La Trilatérale en Amérique - Antony Sutton

…quand on examine l’idéologie politique du Trilatéralisme comme exprimé par Crozier, Huntington, et Watanuki dans La Démocratie en Crise :

  • Le système politique démocratique n’a plus aucune finalité.

  • Les concepts d’égalité et d’individualisme posent des problèmes à l’autorité.

  • Les médias ne sont pas suffisamment soumis aux élites.

  • La démocratie doit être « équilibrée » (c.-à-d. restreinte).

  • L’autorité et le pouvoir du gouvernement central doivent être accrus. p.21


 

[Carroll] Quigley croyait sincèrement au Nouvel Ordre Mondial mais n’était pas conscient du côté obscur des globalistes jusqu’à ce qu’ils refusent de réimprimer son livre [Tragedy & Hope] et détruisent les épreuves ; Quigley alertait beaucoup trop d’honnêtes universitaires à la face sombre du NOM. p.25

 

Afin de pleinement comprendre les implications d’un système d’impôts sur les revenus vicieusement graduel à l’encontre des petite et moyens entrepreneurs américains, ainsi que la classe moyenne en général, et afin de comprendre également le rôle des multinationales et des banquiers internationaux qui composent l’élite au pouvoir derrière la Commission Trilatérale, nous devons revenir en arrière à 1847 et au Manifeste du Parti Communiste de Karl Marx et Friedrich Engels. Marx et Engels écrivirent à propos de la révolution communiste : Dans le premier temps, elle ne peut être affectée que par des mesures despotiques contre les droits de la propriété, et par l’interférence despotique avec les méthodes bourgeoises de production ; c.-à-d. par des mesures qui semblent inadéquate et intenables du point de vue économique, mais ont des effets d’une grande portée, et sont nécessaires comme moyens de révolutionner le système de production dans son intégralité.

En résumé, l’élimination des détenteurs de propriété ainsi que des petits et moyens entrepreneurs (« méthodes bourgeoises de production ») hors de l’influence des multinationales et des banques internationales est un prérequis essentiel du socialisme. [Ceci tient bien avec l’analyse de Miles Mathis sur Marx étant un agent infiltré des industriels.]

Ensuite Marx et Engels décrivent les fameuses dix « mesures » afin de faire aboutir la révolution dans les pays développés afin de faire prévaloir le socialisme.

Ces mesures sont décrites comme étant les suivantes :

Dans les pays les plus avancés elles prendront en général les formes ci-dessous :

  1. Expropriation des biens immobiliers détenus en nom propre, et utilisation des loyers pour faire face aux dépenses de l’État.

  2. Un impôt sur les revenus graduel.

  3. L’abolition des droits à l’héritage.

  4. Confiscation de la propriété de tous les émigrés et les rebelles.

  5. Centralisation du crédit entre les mains de l’État, au moyen d’une banque nationale avec des capitaux de l’État et un monopole exclusif.

  6. Centralisation des moyens de transport entre les mains de l’État.

  7. Augmentation des usines publiques et des moyens de production, culture des terres non cultivées, amélioration des [rendements] des terres cultivées en accord avec un plan général.

  8. Obligation universelle et égalitaire de travailler ; organisation d’armées industrielles, en particulier pour l’agriculture.

  9. L’agriculture et l’industrie urbaine doivent travailler main dans la main, de telle sorte que, par degrés, la distinction entre ville et campagne disparaisse.

  10. Éducation publique et gratuite pour tous les enfants. Abolition du travail en usine pour les enfants sous sa forme actuel. L’éducation et la production matérielle devront être combinées.


[…]

…Les marxistes en particulier devraient relire Marx. L’ennemi du marxisme totalitaire n’est pas le capitaliste mais plutôt la bourgeoisie, la classe moyenne. Marx considère la bourgeoisie comme la source de tous les maux, mais il n’inclut pas l’establishment au pouvoir dans la liste de ceux marqués pour être exterminés. Au contraire, quand la guerre des classes est sur le point de se terminer, Karl Marx envisageait un curieux événement : « une petite partie de la classe dirigeante se détache pour faire cause commune avec la classe révolutionnaire, la classe qui tient le futur entre ses mains. » [cf. Mathis là encore] p.71-72

En 1976 le gouvernement marxiste d’Angola réorganisa Diamang, son monopole de production de diamants. Le gouvernement marxiste de Neto en détiendra désormais 60,8%, le reste sera détenu par les anciens détenteurs composés de capitalistes étrangers. Ce sera une compagnie mixte. Mais quels détenteurs seront expropriés pour faire la place aux nouveaux actionnaires marxistes ? Pas les gros capitalistes avares dont on entend tant parler dans la littérature socialiste, mais, selon le gouvernement Neto, « un grand nombre de petits actionnaires. » Les principales « compagnies étrangères, » c.-à-d. les grandes multinationales, les capitalistes dirigeants, ne seront pas touchés par cette ‘prise de participation.’ En d’autres termes, la classe dirigeante se joint aux révolutionnaires marxistes contre les petits propriétaires bourgeois. p.73

 

Les programmes biologiques de Fort Detrich dans les années 1960

Fort Detrich, dans le Maryland, est la base des USA pour la guerre biologique et bactériologique. Appelée à l’origine Laboratoires Biologiques de l’Armée des États-Unis, elle s’appelle désormais Institut de Recherche Médicale de l’Armée des États-Unis sur les Maladies Infectieuses (USAMRIID).

L’armée maintient une Division des Opérations Spéciales (SOD) à Fort Detrich avec un accord formel avec la CIA (mémorandum signé en mai 1952). La CIA et l’armée ont toutes deux bien masqué leurs traces mais des documents originaux ont survécu qui racontent une histoire horrible.

Au début des années 1960, des membres de la SOD de l’armée US se servirent de valises spécialement conçues pour contaminer des civils américains qui ne s’y attendaient pas avec le bacillus subtilis, aux terminaux de bus Greyhound de Washington, Chicago, et San Francisco.

Des opérations similaires furent menées à des aéroports à Washington DC, New York, Boston, et Los Angeles. Le nombre d’allers simples vendus au moment de la contamination fut utilisé pour estimer la distribution des agents bactériologiques. (Le bacillus subtilis peut s’acheter dans des laboratoires spécialisés. Il n’est pas listé comme pathogène mais peut causer des infections respiratoires, des empoisonnements du sang ou des empoisonnements alimentaires.)

D’après des documents déclassifiés de l’armée, les terminaux de Greyhound à San Francisco et Chicago furent les lieux où « six agents lancèrent des attaques secrètes » au cours d’une période de 7 jours. Des valises spécialement conçues répandirent la bactérie dans des terminaux bondés pour une exposition maximale. Des photos furent prises et d’autres soldats « collectèrent en secret des échantillons d’air à proximité des passagers » afin de déterminer si les civils avaient été infectés.

D’autres tests furent effectués plus tard avec des agents de la variole, cultivés en grandes quantités et convertis en une poudre mortelle destinée à être épandue. Une investigation du Sénat en 1975 mit à jour la coopération étroite entre la CIA et la SOD :

« L’association de la CIA avec Fort Detrich impliquait la SOD de cet établissement. Cette division avait la charge de développer des applications spéciales pour des agents et toxines destinés à la guerre biologique. Son principal client était l’armée des USA. Son intention était la mise au point à la fois d’agents adéquats et de moyens pour les répandre, à des fins de situations paramilitaires. Tant des agents standards de guerre biologique que des toxines dérivées furent testés par la division. »

Le Comité du Sénat trouva que la CIA avait masqué son implication afin de ne pas révéler cette activité anticonstitutionnelle au public américain. Le Comité affirma : « Bien que certains documents émanant de la CIA ont été découverts dans les fichiers du projet, il est clair que très peu de documentation de ces activités a été enregistrée. »

Un extrait d’un rapport de l’armée US détaille pourquoi la variole fut choisie comme agent. Ses caractéristiques ‘attractives’ sont les suivantes :

  1. La variole est hautement contagieuse en contact rapproché, elle se transmet facilement d’une personne infectée à des personnes susceptibles de l’être.

  2. Une longue période d’incubation d’une durée relativement constante permet aux agents missionnés de quitter le pays avant que le premier cas ne soit diagnostiqué.

  3. La durée de la maladie pour ceux qui s’en remettent est relativement longue.


p.76-78

 

Le 2 octobre 1970Robert McNamara [Trilatérale], désormais directeur de la Banque Mondiale, fit un discours devant des banquiers internationaux dans lequel il identifiait la croissance de la population comme « le sujet le plus grave auquel le monde sera confronté dans les années à venir. »

Dans son discours aux banquiers, McNamara expliqua que la croissance de la population menait à l’instabilité, et qu’une population de 10 milliards d’individus ne serait pas « contrôlable. »

Dixit McNamara : « Ce n’est pas un monde dans lequel aucun d’entre nous ne voudrait vivre. Un tel monde est-il inévitable ? Cela n’est pas certain mais il n’existe que deux façons d’éviter un monde à 10 milliards d’individus. Soit le taux de naissance actuel doit chuter encore plus rapidement, soit le taux de mortalité actuel doit augmenter. Il n’y a pas d’autre voie. » p.79

 

En novembre 1993, le programme de CBS-TV 60 Minutes produisit des preuves formelles que notre analyse [sur la guerre « contre » la drogue] est correcte. Les officiels de la DEA [Drug Enforcement Agency - organisme US de lutte contre la drogue], y compris l’ex-juge de la DEA Bonner accusèrent la CIA d’avoir importé une tonne de cocaïne pure en une traite depuis le Venezuela. Elle fut vendue dans les rues des USA.

Cette même opération de la CIA créa un réseau de trafic à Haïti à l’aide d’un « réseau des renseignements » utilisé comme couverture et opérant sous les ordres du Général Cedras.

500 kg de l’envoi vénézuélien furent saisis à l’aéroport de Miami. La DEA et les douanes furent ordonnés de laisser faire parce que la cocaïne était importée à l’approbation du gouvernement des États-Unis.

De plus, le Ministère de la Justice savait à propos de cet envoi et ne fit rien. Le Sénateur Boren (Skull & Bones) savait à propos de cet envoi et ne fit rien. Un Sénateur représentant le ppeuple américain ferma les yeux.

Seuls quelques officiels de la DEA firent leur boulot ! Culminant en ce programme de CBS en 1993. p.88

 

Le plus grand laboratoire de cocaïne de Colombie fut construit et géré par la CIA. Le Lieutenant-Colonel « Bo » Gritz a accusé et fourni des preuves du fait que le Triangle d’Or, le plus gros producteur d’héroïne au monde, a des liens avec Washington DC. On sait que la CIA a financé les rebelles afghans et les « contras » du Nicaragua grâce à des ventes de drogue. Il y a des tonnes de cas … en résumé, une large portion du trafic opère avec l’approbation de Washington. p.90

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