La circoncision* endommage le cerveau de manière permanente
L’opération soumet l’enfant à un traumatisme significatif.
Alors que je faisais mon internat dans le département d’épidémiologie, je fus approché par un groupe d’infirmières qui tentaient d’organiser une manifestation contre la circoncision des bébés mâles à l’hôpital général Kingston. Elles disaient que leurs observations indiquaient que les bébés soumis à la procédure étaient sujets à des niveaux élevés et inhumains de souffrance qui, par la suite, affectaient de manière défavorable leur comportement. Elles disaient qu’elles avaient besoin d’étayer scientifiquement leur position. Ce fut mon idée d’utiliser l’IRMf [Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle] et les PET scans [Tomoscintigraphie par Émission de Positrons] afin d’observer directement les effets de la circoncision sur le cerveau des bébés.
L’opérateur de l’IRM à l’hôpital était l’un de mes amis, et il fut d’accord pour nous laisser utiliser la machine à des fins de recherche après les heures normales d’opération. Nous trouvâmes également une infirmière qui subissait d’intenses pressions de la part de son mari pour que leur nouveau-né soit circoncis, et elle était prête à ce que son fils soit le sujet de notre étude. Son but était de fournir des informations scientifiques qui puissent éventuellement être utilisées afin d’interdire la circoncision des bébés mâles. Vu qu’aucune autorisation du comité d’éthique n’était nécessaire afin de pratiquer une circoncision de routine sur un bébé mâle, nous n’avons pas jugé nécessaire de demander la permission de mener notre étude.
Nous attachâmes solidement le bébé à un « circumstraint » en plastique classique à l’aide de bandes velcro. Nous immobilisâmes complètement la tête du bébé à l’aide de scotch chirurgical standard. Le tout fut ensuite introduit dans la chambre de l’IRM. Vu qu’aucun objet en métal ne peut être utilisé à cause des champs magnétiques élevés en action dans la machine, le docteur qui pratiqua l’opération chirurgicale elle-même se servit d’une cloche en plastique [Plastibell] et d’une lame en obsidienne stérilisée afin de couper le prépuce. Aucun anesthésiant ne fut utilisé.
Le bébé fut maintenu dans la machine pendant plusieurs minutes afin de générer les données de base [au repos] de l’activité métabolique normale du cerveau. Cela fut utilisé pour comparer les données obtenues pendant et après l’opération. L’analyse des données IRM indiqua que la chirurgie soumit le bébé à un traumatisme significatif. Les plus grands changements se produisirent dans le système limbique, se concentrant dans l’amygdale [au niveau du cerveau] et les lobes frontaux et temporaux.
Un neurologue qui consulta les résultats postula que les données indiquaient que la circoncision affectait le plus intensément les portions du cerveau de la victime associées au raisonnement, à la perception, et aux émotions. Des tests subséquents du bébé un jour, une semaine, et un mois après l’opération indiquèrent que le cerveau de l’enfant n’a jamais récupéré par rapport à sa configuration de base d’avant l’opération. En d’autres termes, les preuves produites par cette recherche indiquent que le cerveau du bébé circoncis a été changé de manière permanente par cette opération chirurgicale.
Nos problèmes commencèrent quand nous tentâmes de publier nos découvertes dans la littérature médicale publique. Tous les participants de cette recherche y compris moi-même furent convoqués devant un comité disciplinaire de l’hôpital et furent sévèrement réprimandés. On nous dit que si la circoncision des bébés mâles était légale dans toutes les circonstances au Canada, toute tentative pour étudier les effets néfastes de la circoncision était strictement prohibée par les règles d’éthique. Non seulement nous ne pouvions publier les résultats de notre recherche, mais nous devions également détruire tous ces résultats. Si nous refusions, nous fumes tous menacés d’un renvoi immédiat et de poursuites judiciaires.
J’encourage toute personne ayant accès aux machines d’IRMf et de PET scans de reproduire notre recherche telle que décrite ci-dessus, de confirmer nos résultats, puis de les publier dans la littérature scientifique.
Paul D. Tinari, Ph. D.
[*Note : Aux États-Unis – et possiblement au Canada – la circoncision est très largement répandue, et pas seulement au sein de la communauté juive.]
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