[…] La dépendance des formes des histogrammes à la localisation à l’horizon de la Lune et du Soleil établie grâce à de vastes quantités de données ne fait plus aucun doute. Cependant, ces formes dépendent également d’autres facteurs.
La similarité entre des patterns, de formes parfois fort complexes, ne peut être due au hasard. La similarité à des moments donnés est encore moins non-aléatoire.
Plus encore, il est étonnant que les histogrammes suivant les levers et couchers de Lune soient souvent plus proches de ceux suivant les mêmes jours une à plusieurs années plus tard que de ceux quelques jours plus tard. D’autant plus que les levers et couchers de Lune aux mêmes dates à des années différentes se produisent à des heures différentes de la journée. La conclusion que la forme d’un histogramme est déterminée par un certain nombre de facteurs, dont la position à l’horizon du Soleil et de la Lune qui en est un dominant mais pas le seul, en découle naturellement. À certains moments d’autres facteurs semblent dominants. […]
Illustration de la similarité des formes d’histogrammes lors du lever de Lun des 23 octobre 2000 et 2001. En haut, les mesures effectuées en 2000. La Lune s’est levée à 1:34 a.m. L’histogramme N 154 correspond au moment calendaire du lever. En bas, les mesures effectuées en 2001. La Lune s’est levée à 2:36 p.m. L’histogramme N 876 correspond au moment calendaire du lever. Au bas, les deux histogrammes superposés.
Une minute avant le coucher de Soleil les 28 octobre 2000 et 2004, des histogrammes similaires ont été réalisés. Mesures d’activité α de 239Pu sans collimateur en 2000, avec un collimateur orienté vers l’ouest en 2004. Au bas, les histogrammes superposés après avoir inversé le 2nd.
Des formes similaires d’histogrammes sont observées aux moments de lever et de coucher du Soleil et de la Lune, à différents points géographiques, à plusieurs années d’écart, et d’études de processus différents. La similarité n’est pas déterminée par le moment dans la journée ou la similarité du positionnement des étoiles aux moments où les mesures ont été prises.
Changements des formes des histogrammes en fonction du temps après le lever de Soleil
Au même moment après le lever de Soleil, on peut observer la similarité des formes des histogrammes résultant de mesures de l’activité α de 239Pu à des périodes différentes entre janvier et décembre. Courbe 1 : mesures prises dans l’heure suivant le lever ; Courbe 2 : 10 heures après le lever ; Courbe 3 : 16 heures après le lever ; Courbe 4 : 20 heures après le lever. En abscisses, la déviation du synchronisme dans l’apparition d’histogrammes similaires. « 0 » indique un synchronisme parfait. En ordonnées le nombre de paires d’histogrammes similaires.
[Des histogrammes similaires apparaissent le plus fréquemment peu après le lever de Soleil, mais également à des intervalles de plusieurs après ce lever.]
De l’analyse de la figure 15-3 il s’ensuit qu’au moment initial (la première heure après le lever de Soleil), indépendamment de l’heure dans la journée ou du moment exact, la probabilité que les histogrammes soient similaires est maximale : le Soleil est le plus dominant parmi les autres valeurs de temps par rapport « au moment du lever ». Le synchronisme de l’heure du lever apparaît également d’une autre façon, quand le Soleil se lève et se couche, mais son « niveau de dominance » est plus faible.
Ce résultat semble assez étrange : sur différents mois le Soleil se lève à des hauteurs différentes à l’horizon pour une heure donnée après son lever ; il a lieu à différentes heures de la journée ; les dispositions des étoiles dans le ciel sont différentes ; les angles sur le plan de l’écliptique sont différents. Il n’est pas du tout évident pourquoi ces histogrammes sont alors similaires. Ce qui est particulièrement étonnant c’est que ce synchronisme lié à « l’heure du lever » a également lieu [dans une moindre mesure, NdT] après le coucher de Soleil (courbe 2) et en plein milieu de la nuit (courbe 4).
15.2 Dépendance des formes des histogrammes au moment de la journée
Pour une heure donnée dans la journée, des histogrammes similaires ont plus de chance de se produire à différentes saisons et dans différents endroits à l’horizon du Soleil. En abscisses, la déviation par rapport au synchronisme entre des formes d’histogrammes similaires. « 0 » indique un synchronisme parfait. En ordonnées le nombre de paires d’histogrammes similaires.
Courbe 1 : Comparaison d’histogrammes bâtis à partir de mesures effectuées dans la nuit, entre minuit et 1 a.m., sur plusieurs mois. Le synchronisme n’est pas fiable.
Courbe 2 : Manifestation du synchronisme à midi, entre 12 et 1 p.m. Ce synchronisme est notable.
Courbe 3 : Synchronisme le matin, entre 10 et 11 a.m. C’est à cette heure-là que le synchronisme est le plus prononcé.
Chapitre 16 Dépendance des formes des histogrammes à la position du Soleil à l’horizon lors des équinoxes et solstices
[…] Par conséquent, la forme d’un histogramme est déterminée par une combinaison d’au moins trois facteurs : la position du Soleil à l’horizon, la position de la Terre sur son orbite autour du Soleil, et l’exposition du « laboratoire » à une disposition particulière de la sphère des étoiles fixes.
En revanche, lors des équinoxes nous avons pu mettre en évidence une chute considérable de la dépendance des formes des histogrammes à la position du Soleil à l’horizon, et également de déterminer le rôle de l’exposition de l’équipement de laboratoire à la sphère des étoiles fixes de manière plus distincte.
Chapitre 17 La forme des histogrammes change en fonction de l’équateur céleste et de sa traversée par le Soleil, la Lune, Vénus, et Mercure
17.1 Équinoxes solaires
17.2 Équinoxes lunaires
17.3 Équinoxes vénusiennes
17.4 Équinoxes martiennes
17.5 Équinoxes mercuriennes
17.6 Diagrammes récapitulatifs
17.7 Mesures effectuées à l’aide de collimateurs orientés différemment
[…] Quand on utilisait un collimateur pointé directement sur l’étoile polaire, les effets des équinoxes changeaient considérablement : lors des équinoxes suivantes, les séries d’histogrammes paraissaient plus similaires sans inversion qu’avec.
[…] Les résultats présentés sur la figure 17-15 signifient peut-être que quand un collimateur est pointé vers l’étoile polaire, aucune différence n’est enregistrée quant au sens d’approche des astres par rapport à l’écliptique. [En temps normal une différence existe si l’astre approche de l’écliptique et s’il s’en éloigne, NdT.]
17.8 Discussion
[…] Il est incroyable qu’en dépit des différences de vitesse d’approche de l’écliptique des différents corps célestes, les vitesses auxquelles les changements des formes des histogrammes ont lieu lors des « équinoxes » restent les mêmes. Le courbes pour différents corps célestes sont pratiquement indifférentiables les unes des autres : les formes des histogrammes centrés par les moments d’équinoxes, par exemple celles de la Lune et de Vénus, ont une forte probabilité d’être similaires. […]
[…] Une fois encore nous devons souligner l’absence de dépendance de ces « effets » au type de mesure ou au type de processus étudié. […]
Comme décrit plus haut, nous avons découvert deux « effets palindrome. »
Le premier a été découvert à partir de mesures d’équinoxes proches ou successives de divers corps célestes. Les séries temporelles se suivant, par exemple celles des équinoxes de printemps et d’été, paraissent similaires une fois que l’une des séries a été inversée avec un miroir.
Le second a été découvert en comparant les deux moitiés d’une même série d’histogrammes, où la première moitié prenait place avant le moment calculé d’une équinoxe, et la seconde après. Les séquences d’histogrammes de la première moitié sont similaires à l’inverse des séquences de la seconde moitié.
[…] Lors d’expériences avec un collimateur pointé droit sur l’étoile polaire, « le premier effet palindrome » disparaît : les séries d’histogrammes de l’équinoxe suivante sont similaires sans qu’il y ait besoin d’inversion.
17.9 Résumé
Chapitre 18 Nouvelles Lunes. Correspondance entre la forme typique d’un histogramme et les moments des nouvelles Lunes
- Histogramme N 153 : mesures effectuées pendant la nouvelle Lune du 17 septembre 2001 à Pushino ; N 669 : mesures effectuées pendant la nouvelle Lune du 21 juin 2001 à Pushino. Cela illustre qu’au même point géographique à des dates différentes, les formes des histogrammes pendant une nouvelle Lune sont assez proches.
- N 669 : même histogramme ; N 122 : mesures effectuées par l’expédition en Antarctique sur le navire « Academic Fyodorov » à 33º de latitude sud et 13º de longitude est au même moment. Cela illustre qu’au même moment à des points géographiques différents, les formes des histogrammes lors de la nouvelle Lune sont similaires.
- Comparaison de mesures prises à la même nouvelle Lune du 27 septembre 2000 à différents endroits. N 174 est dérivé des mesures de Pushino, N 718 de celles du navire « Academic Fyodorov » dans l’Arctique à 80º de latitude nord et 50º de longitude est.
- Similarité des histogrammes à différents endroits pendant différentes phases de la nouvelle Lune. N 434 vient des mesures de Pushino le 17 septembre 2001, N 561 de celles du navire le 23 mai 2001, dans l’Antarctique à 63º de latitude sud et 88º de longitude est.
- Similarité des histogrammes à différentes dates et différents endroits. N 718 est construit à partir des mesures obtenues le 27 septembre 2000 dans l’Arctique, N 122 est mesures dans l’Antarctique.
Chapitre 19 Phases de plein Lune
Chapitre 20 Éclipses solaires
Une forme typique peut être observée une minute avant le maximum de l’éclipse solaire. La ligne du haut représente les histogrammes élaborés à partir de l’activité α de 239Pu à Pushino au moment de l’éclipse solaire du 19 avril 2004. La seconde ligne représente les mêmes mesures obtenues lors de l’éclipse solaire du 31 juillet 2000. Les histogrammes bâtis une minute avant le maximum de l’éclipse sont placés au milieu [numéros en vert]. Tout en bas, ces deux histogrammes superposés.
Chapitre 21 Évection
[…] J’ai réussi à découvrir nombre de paires statistiquement similaires. Je n’ai en revanche pas réussi à trouver une relation absolue entre ces formes et les positions du Soleil et de la Lune.
« L’évection est la déviation la plus notable des lois de Johannes Kepler du mouvement apparent de la Lune et causée par le Soleil [anciennement appelée ‘deuxième anomalie lunaire’]. En d’autres termes, de l’évection suit un changement périodique de la forme de l’orbite lunaire, à savoir une augmentation et une diminution de l’excentricité de l’orbite lunaire. Une période d’évection est égale à 31,81194 jours…L’effet est produit par l’effet gravitationnel du Soleil sur la Lune. »
[…] Sur la figure 21-2 on peut discerner une corrélation entre les changements du taux d’hémoglobine dans le sang et les déviations de la Lune par rapport à l’orbite képlérienne [orbite ‘attendue’].
Détermination d’une période d’évection avec une précision d’une minute.
Dans cette image, comme dans les précédentes observations, le caractère prononcé de l’effet d’évection est particulièrement impressionnant. L’évection est un processus relativement lent avec une périodicité de 31,8 jours. Naturellement, pratiquement aucune manifestation d’évection, ou une distorsion de l’orbite képlérienne normale, ne peut avoir lieu en une minute (sur 45.779). Comment un tel extrême peut-il s’expliquer ? Peut-être ne le pouvons-nous pas.
[…] Un effet palindrome signifie que dans la seconde moitié de la période, les formes des histogrammes se répètent dans l’ordre opposé à celui de la première moitié. […] L’effet palindrome signifie que les formes des histogrammes dans la première moitié restent inchangées quand on les regarde dans l’ordre inverse dans la seconde moitié
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