Wednesday 21 September 2016

Les Facteurs Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques II

I – Des Réactions Chimiques et Biochimiques aux Processus de Désintégration Radioactive 1951-1997

Chapitre 5 – Corrélations cosmophysiques des « résultats de dispersion des mesures »

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Changements abrupts du taux de réaction de l’acide ascorbique avec du DCPIP
sous l’influence de « signaux » externes de nature inconnue.


 

[Le travail de Shnoll consistait notamment à essayer de comprendre pourquoi des mesures d’un même processus variaient tant d’un moment à l’autre de la journée, et à différentes périodes de l'année.]

 

5.3        Les fluctuations de l’amplitude de la dispersion des données dans les réactions biochimiques et chimiques sont corrélées aux changements de l’activité solaire

[…]

Les résultats peut-être les plus intéressants ont été obtenus par N. V. Udaltsova quand elle a comparé les changements de l’amplitude des fluctuations macroscopiques avec les changements du signe du secteur du champ magnétique interplanétaire. Elle a dévoilé des corrélations statistiquement significatives qui différaient des années d’activité solaire haute à celle d’activité solaire basse. De manière frappante, l’amplitude des fluctuations changeait à peu près 2 jours avant le changement du signe du secteur du champ magnétique interplanétaire. Cela pourrait vouloir dire que l’amplitude des fluctuations change simultanément aux altérations qui ont lieu dans le Soleil lui-même, alors que le changement de signe des secteurs est causé par le vent solaire se propageant lentement, ce vent étant un courant de particules chargées partant de la surface du Soleil.

Par conséquent ce n’est pas le vent solaire mais les changements de l’état du Soleil lui-même qui semblent être le facteur d’importance.

[…]

5.4        Automne 1979. Les histogrammes construits à partir des résultats des mesures de radioactivité sont similaires à ceux obtenus des réactions chimiques et enzymatiques.

…les histogrammes dans les deux cas étaient clairement similaires. C’était quelque chose de très difficile à comprendre : tout le monde sait que la radioactivité n’est pas affectée par des facteurs triviaux et ne dépend pas des conditions environnementales…

Il n’existait aucune explication plausible de ce résultat. […]

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Similarité des formes d’histogrammes construits à partir des résultats de mesures synchronisées d’activité de particules beta de deux préparations de 14C depuis deux installations indépendantes automatisées.


Aujourd’hui, quand je regarde ce graphique – ainsi que les résultats de nos premières expériences avec la radioactivité en 1979 – je comprends : le sort nous a souri. Une telle similarité n’est pas donnée, elle se réalise avec une certaine probabilité. Cependant nous avions de la chance. La similarité des résultats de mesures distinctes de deux processus stochastiques indépendants (et pis encore, de différents types de processus) avec toutes les interférences possibles mises de côté – cela ne pouvait inévitablement mener qu’à la conclusion qu’il existe une « cause » externe qui est commune aux divers processus. Moi-même – comme beaucoup d’autres gens « normaux » - croyais qu’il devait s’agir d’une certaine « force, » affectant l’objet étudié. Mais quelle « force » pouvait affecter de la même manière le taux d’une réaction biochimique, chimique, ou de la désintégration radioactive ?

De quoi était-il question ? Des rayons inconnus ? Ou peut-être des fluctuations de neutrinos, des fluctuations de la « concentration des gaz de leptons » ? Pour la désintégration β, cette hypothèse ne semblait pas complètement folle : la désintégration β est accompagnée par la formation de neutrinos. Se peut-il que les flux de neutrinos influencent la probabilité de désintégration β ? De là à imaginer que des neutrinos affectent le taux d’une réaction chimique…

Au moins une chose est claire : la « cause » qui détermine la similarité des formes d’histogrammes est cosmophysique, à la fois en termes d’échelle et de nature. Elle « influence » différents types d’objets, qui peuvent être très variables de l’un à l’autre. Naturellement, notre première pensée a été que le Soleil pouvait être la source d’une telle influence.

[…] Les changements de la structure fine des histogrammes n’ont jamais fait l’objet d’études : cette structure fine a toujours été considérée aléatoire et, par conséquent, il aurait été très étrange qu’elle soit affectée par quelque chose. Et ici il semblerait que nous ayons la preuve du lien entre l’amplitude de la dispersion des données et l’activité solaire.

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Comparaison de la dépendance temporelle de l’amplitude de la « dispersion des résultats » de mesures des taux de réaction d’acide ascorbique + DCPIP et des manifestations de 11 types de maladies chez des personnes. [Montrant que la distribution n’est pas aléatoire.]


 

5.6        Leonid Yakovlevich Glybin (1942-2002)

Le motif décrit ci-dessus prit de l’importance quand on le compara aux résultats obtenus par L. Y. Glybin qui avait analysé 13.000 rapports médicaux. Il découvrit une étrange régularité : la probabilité des premiers symptômes d’une maladie variait substantiellement en fonction de l’heure dans la journée. L’intervalle maximal était de 4 a.m. à 6 a.m., comme dans le graphique ci-dessus.

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La forme de l’histogramme ne dépend pas du processus étudié [organique ou inorganique, chimique ou physique, etc…] Mesures de désintégration radioactive β de 14C et des taux de réaction de l’acide ascorbique avec le DCPIP.


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Séries d’histogrammes similaires aux mêmes jour et heure sur 6 ans : en 1978 des mesures de l’activité enzymatique de la créatine kinase, et en 1984 des mesures des taux de réaction de l’acide ascorbique avec le DCPIP. 250 mesures furent utilisées pour calculer chaque histogramme. [Là encore, des processus différents ont une activité similaire.]


…Les formes des histogrammes sont similaires pour un jour donné de différentes années.

 

5.9          Albert Nikolaevich Zaikin. Mesures prises lors d’une expédition en mer

En 1986, V. A. Kolombet et A. S. Dansky consultés par V. N. Shestimirov, N. B. Khokhlov et M. P. Sharapov assemblèrent un équipement portatif permettant la mesure de désintégration radioactive α. […]

En 1987, A. N. Zaikin partit en expédition sur le navire « Professeur Shtokman » et emmena avec lui un tel équipement. […] Comme on le voit sur le graphique 5.19, il existe une synchronisation temporelle même à une distance de 12.500 km [entre le navire et Pushino où les mêmes mesures étaient prises en parallèle] et avec une différence de fuseaux horaires de 9,5 heures. La série se composait de 18 histogrammes successifs.

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Comparaison des histogrammes bâtis à partir d’expériences simultanées d’activité α de 239Pu les 3-4 avril 1987 sur le navire « Professeur Shtokman » dans l’Océan Pacifique, autour des îles Galapagos, et à Pushino. [Un même processus démontre la même activité indépendamment de la localisation géographique, mais cette activité varie en fonction de l’heure dans la journée.]


            Pourquoi devrait-il y avoir une synchronisation basée sur le temps absolu ? Pendant les 18 mois passés à effectuer des mesures pendant cette expédition, des résultats similaires furent obtenus. En dehors du fait qu’une telle synchronisation est purement et simplement incroyable : vu la très faible probabilité d’une similitude de deux histogrammes différents par le fruit du hasard, il faut cumuler cette probabilité sur les 18 séries successives. La probabilité d’une manifestation accidentelle d’une telle série d’histogrammes similaires est infiniment petite. […]

 

5.10      Des histogrammes similaires apparaissent avec une périodicité quotidienne. Ainsi, leurs formes dépendent de la rotation axiale de la Terre

 

5.11      Possible corrélation de la forme des histogrammes avec la localisation de la Lune à l’horizon

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