Sunday 25 September 2016

Les Facteurs Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques VI

Chapitre 22       L’Effet Palindrome

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Première expérience démontrant « l’effet palindrome ». La séquence d’histogrammes d’une minute établis « de jour » a une forte probabilité d’être similaire à l’inverse de la séquence d’histogrammes d’une minute établis « de nuit » (mesure d’activité α de 239Pu avec un instrument sans collimateur le 23 avril 2004 – Courbe 1). Sans inversion, c.-à-d. en comparant directement les histogrammes de jour et de nuit (Courbe 2), aucune similarité synchrone n’a été détectée. En ordonnées le nombre de paires d’histogrammes similaires.


[…] L’effet palindrome signifie que les formes des histogrammes sont déterminées par l’exposition de l’objet mesuré à des régions relativement stables de l’espace. […]

 

22.1                  L’effet palindrome peut être observe à n’importe quelle saison et ne dépend pas des coordonnées géographiques. Des expériences peuvent être conduites au cours des équinoxes et solstices. Des palindromes ont été identifiés  lors de mesures allant de l’Antarctique à l’Arctique. L’absence de palindrome dans les mesures a été notée lors de mesures effectués à l’aide d’un collimateur orienté droit sur l’étoile polaire et également avec un collimateur en rotation permanente et dirigé vers le Soleil.

[…] L’indépendance de l’effet palindrome aux saisons et à la position de la Terre sur son orbite autour du Soleil implique que la position du Soleil à l’horizon joue un rôle mineur. Par conséquent, le Soleil n’est pas un facteur aussi important qu’on le supposait précédemment.

[…] La figure 22-4 et le tableau 22-1 montrent une manifestation distincte de l’effet palindrome pendant une équinoxe d’automne. Une tendance similaire a été obtenue de manière réitérée pour l’équinoxe de printemps également.

L’effet palindrome a été identifié tout aussi distinctement lors d’équinoxes (figure 22-4) que lors de solstices (22-5). Cela implique son indépendance à l’inclinaison de la Terre.

[…]L’effet palindrome existe a des points géographiques totalement différents.

 

22.2                  L’effet palindrome peut être observé lors d’expérience sur l’activité α de 239Pu avec collimateurs tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre

 

22.3                  Palindromes sur six mois

            Aux côtés opposés de l’orbite terrestre autour du Soleil (au bout de six mois exactement), les séries d’histogrammes ‘de jour’ à un bout sont similaires aux séries ‘de nuit’ à l’autre bout.

 

22.4                  Pour des mesures avec collimateurs dirigés vers l’ouest ou l’est, les palindromes sur une demi-journée dépendent de la direction du flux de particules alpha lors de la désintégration radioactive

[…]Pour résumer :

Le collimateur orienté vers l’est donne des palindromes en comparant les histogrammes de jour avec l’inverse des histogrammes de la nuit suivante, et le collimateur orienté vers l’est donne des palindromes en comparant les histogrammes de jour avec l’inverse des histogrammes de la nuit précédente.

[…] Le phénomène implique que pour des mesures avec collimateurs dirigés vers l’ouest, chaque nouvelle série d’histogrammes ‘de jour’ est similaire à l’inverse de la série de la nuit précédente, et vers l’est, la série de jour est similaire à l’inverse de la série de la nuit suivante. Pour l’exprimer poétiquement : « l’ouest regarde vers le passé, l’est vers le futur. »

[…] Le phénomène signifie que les changements des formes des histogrammes [pour tous types de processus] ne sont pas justes liés à la rotation axiale de la Terre, mais également aux changements d’orientation des objets étudiés vis-à-vis du Soleil et des étoiles fixes.

 

22.5                  La découverte de palindromes sur une demi-journée et une demi-année clarifie le « phénomène de fluctuations macroscopiques »

 

Chapitre 23       Le système GCP [Global Consciousness Project]. Une nouvelle base méthodique pour l’étude des “fluctuations macroscopiques”

 

[GCP de l’Université Princeton : réseau mondial de RNG – Générateurs de Nombres Aléatoires. Le projet a été rendu célèbre peu après le 11 septembre 2001 car ces RNG se sont affolés 10 minutes avant que le premier avion percute la première tour. Le projet vise entre autres à étudier l’effet de la conscience humaine sur le réel.

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Shnoll s’est servi des données du GCP pour établir des séries d’histogrammes de manière similaire à ce qu’il fait avec le 239Pu et l’acide ascorbique. Mais du fait de la nature des RNG, aucun effet physique extérieur [facteurs cosmophysiques notamment] ne devrait pouvoir s’exercer sur eux. Et pourtant il a obtenu des résultats probants.]

 

[…] J’ai comparé les formes de vastes séries d’histogrammes résultant de mesures de divers nœuds du réseau GCP. En faisant ceci, j’ai re-détecté toutes les principales caractéristiques et régularités des « fluctuations macroscopiques » : l’effet de proximité, les jours solaire et sidéral, le synchronisme en heure locale, et les effets d’éclipses solaires. Le système GCP affiche les mêmes fluctuations macroscopiques en dépit des mesures prises pour rendre le système ‘aléatoire’.

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Série d’histogrammes de 30s construite à partir des résultats du GCP le 8 avril 2005. Le maximum de l’éclipse solaire ce jour-là est estimé avoir été lors de l’histogramme N 2486.


 

Chapitre 25       Facteurs mathématiques et physiques déterminant la forme d’un histogramme

D’une certaine manière, las chapitres précédents ont omis la première et peut-être la principale question : Comment expliquer la « structure fine d’un histogramme » ? Jusqu’à présent cette question semble naïve pour beaucoup de gens : ils savent qu’une « structure fine » est aléatoire…Cependant, la principale conclusion de nos recherches est que les changements de la structure fine d’un histogramme dépendent de processus cosmophysiques et sont réguliers [donc non-aléatoires]. De plus, les changements sont causés par le mouvement des objets étudiés dans le continuum espace-temps inhomogène [anisotrope]…

Mais les causes physiques ne sont peut-être pas les seules à expliquer les structures fines de distributions ; ces explications peuvent également se trouver dans des causes arithmétiques. Il y a fort longtemps de cela j’avais commencé à envisager cette possibilité en passant.

 

25.1                  La séquence de Fibonacci



25.4

…La période de 12 étapes des multiplicateurs dans la séquence de nombres était déterminée dans aucun biais ni préférence a priori. De manière étonnante, le système duodécimal est un système naturel, ce qui était connu depuis l’antiquité.

 

25.5                  La « catastrophe informatique »

Dans le dernier quart du 20ème siècle, les ordinateurs sont devenus un outil de tous les jours, et il devenu normal de prouver une hypothèse à l’aide d’une modélisation informatique. La similarité des histogrammes résultant d’une telle modélisation avec ceux résultant de mesures de processus physiques semblait a priori fournir une preuve incontestable de l’aspect aléatoire des processus étudiés. Quelles n’ont pas été nos surprises !

La première est venue en 1980 après que V. A. Kolombet eut modélisé un processus de désintégration radioactive à l’aide d’un ordinateur (distribution de Poisson) : un histogramme bâti à partir de la séquence modélisée ne différait pas des histogrammes résultant de mesures de radioactivité… [Impliquant que la modélisation informatique était également sujette aux facteurs cosmophysiques.] Cela créa un autre choc. Je vis Kolombet observer des feuilles et des feuilles d’histogrammes dans un état de grande agitation. Que faire ? Quelle est la valeur de notre raisonnement quant à la physique des processus étudiés si les mêmes histogrammes peuvent être construits à l’aide de générateurs de nombres aléatoires sur un ordinateur… ? [Les nombres pondus par les ‘générateurs de nombres aléatoires’ ne sont donc pas aléatoires.] […]

 

25.6                  Le « scandale Benford »

Début 2001 je fus contacté par Susanna Benford de Columbus, USA. Elle enquêtait sur savoir si oui ou non les effets paranormaux [psychiques] sur la désintégration radioactive sont réels. Quelqu’un lui avait dit que j’avis des méthodes pour caractériser la désintégration radioactive. Peut-être, a-t-elle suggéré, serais-je capable de remarquer ces effets avec mes méthodes ? J’ai bien évidemment pensé que tout lien était impossible. Mais j’ai quand-même décidé de m’intéresser au sujet. …Nous décidâmes d’effectuer des mesures simultanées entre Pushino et Columbus (8 heures de décalage), dans le premier de désintégration α de 239Pu, dans le second de désintégration β (γ) de 137Cs…

Je n’ai pas remarqué d’effets paranormaux, mais en comparant les formes des histogrammes nous avons mis en évidence un effet de temps local très net. [Il y a donc similarité des formes d’histogrammes mesurés au même moment en dépit du fait que les processus étudiés sont différents.]

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Synchronisme en temps local des changements de formes d’histogrammes de mesure de désintégration β (γ) de 137Cs et désintégration α de 239Pu, entre les 19 et 21 janvier 2001.


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Synchronisme en temps local des changements de formes d’histogrammes de mesure de désintégration β (γ) de 137Cs et désintégration α de 239Pu, entre les 17 et 18 janvier 2001.


            Nous informâmes nos collègues américains de nos résultats.

Ils ne noud firent pas confiance avec l’information que nous avions fournie. Puis ils…nous envoyèrent la série de mesures suivante, ne nous disant rien sur le fait qu’elle ne se composait pas de mesures de radioactivité mais qu’elle avait en fait été générée avec MatLab à l’aide d’un RNG. Nous ne nous doutions de rien. T. A. Zenchenko compara les histogrammes (de la même manière, après randomisation complète) et trouva là encore un net synchronisme des changements des formes d’histogrammes dans les deux séries.

[Bien évidemment les Américains ne crurent pas nos résultats.]

  1. La possibilité d’une influence volontaire ou instinctive sur les résultats est complètement exclue.

  2. Le résultat de la comparaison des histogrammes ne peut être aléatoire.

  3. Par conséquent, les formes des histogrammes [des deux séries] occupant les mêmes positions relativement au début de la série [les mesures ont été prises au même moment] sont similaires avec une forte probabilité.

  4. Par conséquent dans cette expérience, les facteurs physiques et algorithmiques déterminant la forme d’un histogramme sont congruents, et donnent des résultats similaires.


[…] Par conséquent, il semblerait que les processus physiques auxquels les changements des formes des histogrammes sont dus, peuvent à leur tour être attribués au déplacement de la Terre dans l’espace intersidéral…

[…] Il est possible qu’il n’y ait pas tant de variables que ça déterminant les formes des histogrammes parce que les séquences ne sont pas aléatoires !

 

25.7                  « Aléatoire » en abscisses, régularité en ordonnées

Il est temps de conclure. Les changements réguliers de la structure fine d’un histogramme, les « fluctuations macroscopiques », peuvent être le résultat de facteurs physiques et mathématiques. Il n’existe aucune dépendance entre la forme d’un histogramme et les propriétés d’une série temporelle de mesures.      Les processus qualifiés de « plutôt aléatoire » selon des critères physiques, peuvent produire et produisent bien des formes d’histogrammes « assez régulières ». On devrait introduire le concept de « processus avec des abscisses aléatoires et des ordonnées régulières ». Aucun processus naturel ne peut se produire avec des « ordonnées aléatoires ». Les processus algorithmiques modélisés peuvent posséder des « ordonnées régulières » de manière similaire. La régularité des ordonnées peut être similaire dans un processus naturel (physique) et un processus algorithmique. Les facteurs physiques peuvent déterminer les formes des histogrammes, changeant soit les algorithmes d’interaction des « ré-agents » soit les « systèmes numériques ». Comment accomplir ceci ?

 

Chapitre 26       Conclusions. Conjectures sur les propriétés des structures fines d’histogrammes

Les chapitres précédents contiennent une étude exhaustive des régularités dans la manifestation du phénomène de « fluctuations macroscopiques » lors de mesures de différents types de processus [soi-disant « aléatoires »]. Une tendance générale est discernable : le changement des formes d’histogrammes est déterminé par le mouvement des objets étudiés dans le continuum espace-temps anisotrope/inhomogène. La forme d’un histogramme donné représente une caractéristique d’une région de l’espace-temps. Les propriétés d’une région sont stables et reproductibles sur de longues périodes de temps. La cause la plus probable de l’anisotropie/inhomogénéité du continuum espace-temps est peut-être la présence de « condensés » de masse, des corps célestes. Les interactions gravitationnelles interfèrent à chaque point de l’espace. La structure fine d’un histogramme est une réflexion du pattern d’interférence d’une région de l’espace traversée par un « objet » en mouvement. […]

Une interprétation physique de ce pattern est plus ambigüe. Quel genre d’inhomogénéités gravitationnelles pourrait expliquer les fluctuations de valeurs observées ? Cela s’applique à un vaste panel de types de processus : du bruit électronique à la désintégration radioactive. La seule caractéristique commune à tous ces processus est leur présence dans le même continuum espace-temps. Est-ce suffisant pour expliquer les fluctuations des propriétés du continuum espace-temps lors du mouvement des objets dans le champ gravitationnel anisotrope en plus de la signification des caractéristiques des fluctuations de divers types de processus ? […]


http://shnoll.ptep-online.com/publications.html

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