Thursday 22 September 2016

Les Facteurs Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques III

Chapitre 6        Résultats de notre étude des « fluctuations macroscopiques » 1951-1997

  1. L’amplitude de la dispersion « indestructible » - appelons-la ‘persistante’ – des résultats est une caractéristique fondamentale de différents types de processus.

  2. La structure fine des histogrammes n’est pas accidentelle, elle ne dépend pas du type de processus étudié et est déterminée par une cause cosmophysique à la fois purement arithmétique et externe.

  3. À des points géographiques différents, la forme des histogrammes change de manière synchrone en fonction de l’heure locale (et parfois de l’heure absolue).

  4. Les histogrammes d’intervalles de temps proches (voisins) ont une forme similaire (effet de « proximité » [near zone effect]).

  5. Il existe une probabilité élevée de similarité des histogrammes sur des périodes d’un jour, de près d’un mois, et, possiblement, d’un an.

  6. Il existe une probabilité élevée que les histogrammes soient symétriques. La chiralité est une caractéristique de base de notre monde.


[…]

Fin de la 1ère partie

 

II – Régularités Cosmophysiques dans les Processus Stochastiques

Chapitre 4 – « L’effet de proximité » [near zone effect]

4.2        Dépendance de « l’effet de proximité » à l’orientation spatiale

Nos mesures près du Pôle Nord nous permirent d’observer la dépendance de l’effet de proximité à la direction dans l’espace. Cet effet disparaissait presqu’entièrement à cet endroit. […] Au printemps 2009 nous avons comparé la relation de l’effet de proximité à la direction dans l’espace des collimateurs [appareil permettant d’obtenir des faisceaux de lumière parallèles à partir d’une source donnée]. J’ai comparé les résultats de différentes versions de mesures de paires simultanées d’activité α de 239Pu effectuées en 2005

  1. Avec un collimateur orienté vers l’ouest ;

  2. Avec un collimateur pointé directement sur le Soleil ;


et des mesures effectuées en 2003

  1. D’un collimateur orienté vers l’ouest ; et

  2. D’un collimateur orienté vers l’étoile polaire.


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L’effet de proximité est deux fois plus prononcé – comme on peut le voir par la hauteur des barres rouges – pour les mesures prises avec le collimateur pointé vers le Soleil, comparé aux mesures prises avec un collimateur orienté vers l’ouest [en vert]. Lorsque le collimateur est pointé sur l’étoile polaire, l’effet de proximité est absent [en blanc].


 

Les résultats furent « impressionnants » (voir fig. 4-2) : le résultat le plus frappant est l’importance de l’effet de proximité dans les mesures prises avec le collimateur orienté vers le Soleil. À l’inverse l’orientation vers l’étoile polaire fait disparaître l’effet.

 

Chapitre 5        Périodes proches d’un jour

Nos résultats les plus importants des années 1980-1990 furent la découverte d’une période de 24 heures dans la récurrence d’histogrammes de formes similaires, ainsi que celle d’un synchronisme dépendant de l’heure locale pour des histogrammes similaires, et également de l’effet de proximité.

La période de 24 h et le synchronisme en fonction de l’heure locale implique une dépendance des changements de la forme des histogrammes à la rotation axiale de la Terre. […]

 

Chapitre 6        Périodes de jour sidéral

             […] Il est fort possible que le jour sidéral (d’une durée de 1.436 minutes) s’avère plus significatif que le jour solaire (durée 1.440 minutes). […]

            …la forme d’un histogramme dépend de son exposition à la sphère des étoiles fixes (« la canopée cristalline » comme l’appelaient les poètes). Cela déplace la cause possible des « fluctuations macroscopiques » au-delà du système solaire. Nous avons senti souffler les vents de l’inquisition quand les gens posèrent des questions au sujet de ces résultats.

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Probabilité de la récurrence d’histogrammes de formes similaires avec un période égale à un jour sidéral, c.-à-d. 23 h 56 min.


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Nombre de paires d’histogrammes similaires relativement à la valeur de l’intervalle de temps sur cinq expériences de mesures d’activité α de 239Pu avec un collimateur pointé vers l’ouest. En abscisses les intervalles en minutes [1.436 = jour sidéral ; 1.440 = jour solaire].


[…]

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Nous avons observé deux périodes différentes à partir de mesures d’activité α de 239Pu à l’aide de détecteurs placés sur un plan parallèle au plan de l’équateur céleste [l’écliptique] : la première équivaut à un jour sidéral (1.436 min), la seconde équivaut à un jour solaire (1.440 min).


 

En 2004-2005 nous avons remarqué une dépendance de nos résultats non seulement au temps et la direction du flux de particules α lors de la désintégration radioactive, mais également à la pente du plan sur lequel les détecteurs étaient positionnés. Pendant des années nous avions placé les instruments de mesure sur un plan horizontal, c.-à-d. sur un plan de travail. Ayant introduit des collimateurs dans nos expériences, nous avons commencé à les mettre non pas à l’horizontale, mais sur un plan parallèle à une ligne équinoxiale (fonction de la latitude locale), ou sur un plan écliptique. Suite à cette modification, en plus de la période d’un jour sidéral est apparue la période d’un jour solaire. […]

 

Chapitre 7        Synchronisme en temps local et en temps absolu à différents points géographiques

…Le synchronisme fonction de l’heure locale implique une dépendance de la forme d’un histogramme à la position du laboratoire par rapport à un objet cosmique ou au changement d’orientation dans différentes directions de l’espace environnant, à savoir les changements de la rotation axiale terrestre. Le synchronisme en temps absolu mis à jour lors de certaines expériences pourrait impliquer dans ce cas que la forme d’un histogramme est déterminée principalement par une force externe affectant la Terre tout entière, celle-ci ne filtrant pas cet effet. […]

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H : Effet des manifestations synchrones d’histogrammes similaires aux heures locales de Pushino et de la station de Novolazarevskaya en Antarctique à différentes dates, de mars à septembre 2003. La différence estimée de temps local est de 104 minutes. [Des histogrammes similaires sont apparus pour des mesures similaires à 104 minutes d’écart entre les deux endroits.]

B : Effet des manifestations synchrones d’histogrammes similaires aux heures locales selon les observations faites à Pushino et Novolazarevskaya. Données moyennes de 7 observations.

 

La probabilité qu’un tel résultat soit le fruit du hasard est infiniment petite. Ce résultat, l’existence d’un synchronisme selon l’heure locale avec une précision d’une minute en dépit d’une distance entre les deux laboratoires de 14.500 km est formidable en lui-même. Cependant, la conclusion principale que je tire est celle-ci : ce synchronisme implique que ma précédente conclusion sur la dépendance des formes des histogrammes à la position des étoiles vis-à-vis du lieu où sont prises les mesures est fausse. Les étoiles sont très différentes entre Pushino et Novolazarevskaya.

Par conséquent le synchronisme par rapport à l’heure locale n’est déterminé que par la différence de longitudes et ne dépend pas des différences de latitude.

Néanmoins, cette conclusion n’explique pas les résultats susmentionnés de l’expédition en Antarctique de 2001. Personne ne sait comment expliquer les effets obtenus alors. […]

 

7.3        Manifestations des synchronismes en heure locale et en temps absolu liées à la direction du collimateur

Les concepts sur les régularités des synchronismes liés à l’heure locale et au temps absolu quant aux changements des histogrammes furent modifiés quand nous employâmes des collimateurs pour les mesures d’activité α.

…Il devint évident que des directions différentes données aux collimateurs affectaient les résultats : s’ils étaient orientés vers l’ouest, vers l’étoile polaire, ou vers le Soleil.

Le synchronisme lié à l’heure locale est clairement évident pour des mesures sans l’aide d’un collimateur en Antarctique et des mesures avec collimateur pointé vers l’ouest à Pushino. De plus, au même moment, pratiquement aucun synchronisme en temps absolu n’a pu être observé.

Pour des mesures à Pushino avec collimateurs dirigés sur l’étoile polaire ou le Soleil, l’effet du synchronisme avec les mesures en Antarctique n’est pas perceptible. En revanche le synchronisme en temps absolu est très prononcé.

[…] Nous sommes convaincus que nous avons ici affaire à une propriété fondamentale de l’univers. […]

 

7.4        Conclusion

La conclusion générale de ces résultats est la suivante : les synchronismes des changements des formes d’histogrammes à différents endroits au même temps absolu et à la même heure locale sont des phénomènes ayant des causes différentes.  Le synchronisme lié à l’heure locale est à l’évidence causé par la rotation axiale de la Terre, et par la disposition du processus étudié par rapport au Soleil ou aux étoiles fixes. Le synchronisme lié au temps absolu ne dépend pas de la rotation terrestre quotidienne, et du coup ne dépend pas de la position vis-à-vis du Soleil. Il peut être déterminé seulement par sa position relativement aux étoiles fixes, qui change alors que la Terre procède sur son orbite solaire.

[…]

Les synchronismes en heure locale et en temps absolu prouvent l’anisotropie du continuum espace-temps. L’étendue de cette anisotropie peut être étudiée à partir des changements des intervalles de temps et de l’espace entre les objets. […]

 

Chapitre 8        Mesures près du Pôle Nord

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