Q : Marty,
pourquoi ne parles-tu pas du cycle de la dette souveraine de 86 ans qui prévoit
une grande dépression pour 2017 ? Les pouvoirs en place ont-ils réussi à
la retarder ?
R : Non.
2017 est la date de départ du foutoir à venir. Il y a des bank runs en Grèce parce que l’opinion dominante est que Merkel ne
lâchera rien et que la Grèce ne peut pas payer. C’est pourquoi nous organisons
deux conférences cette année.
Nous avions
également annoncé il y a 30 ans de ça que 2009 marquerait un tournant. Ça a été
l’équivalent de 1923 du point de vue d’un panier de devises. Alors la cible de
2009 s’est révélée correcte et celle de 2017 devrait l’être également. 2017
n’est que le début.
[NdT : Pour
MA, cette crise de la dette souveraine a à voir avec la confiance dans les
gouvernements. Cette confiance s’effritant et disparaissant, les taux
obligataires vont remonter et s’emballer, facilitant l’effondrement des produits obligataires - dont la vaste majorité des assurances-vie - ainsi que des
gouvernements eux-mêmes. Cela affectera les marchés actions mais pas dans le
sens où on s’attendrait, avec une chute des cours genre 1929 ou 1989. Au
contraire, fuyant le marché obligataire, les investisseurs institutionnels se
tourneront vers les actions, seul marché pouvant accueillir les liquidités
ainsi libérées. Et dans sa chronologie, l’Europe sera la première à craquer,
avant le Japon, puis les USA en dernier.]
No comments:
Post a Comment