Tuesday 15 August 2017

Gouvernement et révolution - inéluctabilité du cycle?

Par Martin Armstrong


J'avertis depuis un moment déjà qu'alors que les gvts approchent de l'événement majeur qu'est la Crise de la Dette Souveraine - initiée l'année dernière avec le début du Cycle de Crise Monétaire -, les données historiques montrent qu'invariablement et SANS EXCEPTION ils mordront la main nourricière, à savoir le peuple. L'objectif d'un gvt est sa propre survie, PAS d'aider le peuple. Ils continuent à repousser l'âge de la retraite, à punir la jeunesse via les emprunts pour la scolarité [au remboursement obligatoire, ce qui n'est pas le cas d'autres types d'emprunts], et s'affranchissent des lois qu'ils appliquent aux autres. Il n'est également jamais question de faire tourner l'économie de manière idéale pour que cela bénéficie à tous. C'est une question d'eux contre nous. A travers l'histoire, il n'y a JAMAIS eu de gvt bienveillant qui aie abandonné le pouvoir volontairement pour le bien du pays ou du peuple. Cela ne s'est JAMAIS produit, pas même une seule fois. Le pouvoir a toujours été arraché à leurs mains soit par le peuple, soit par coup d'état, soit par des envahisseurs étrangers.


Certes, toutes les révolutions ne voient pas le sang couler dans les rues, tout dépend du rôle que joue l'armée. Dans le cas de la Russie, elle a fait le bon choix et s'est abstenue d'intervenir. C'est extrêmement rare. De Byzance à la sédition Nika ou le massacre de Tian An Men, l'armée a souvent commencé par massacrer le peuple, obéissant ainsi aux ordres des dirigeants. Ce n'est pas le cas au Venezuela où les soldats tirent sur leurs propres concitoyens. Sur la barricade on peut lire : "Si l'ordre est contre le peuple, il est de votre honneur de désobéir."

En règle générale à travers l'histoire, les révolutions se produisent quand les impôts et taxes imposés par le gvt casse le dos de l'économie. Nous sommes sur le seuil d'un tel événement alors que nous arrivons en 2018.

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