Q/R avec Iben Thranholm, l'une des analystes politiques les plus lues au Danemark.
Q: Comment les Danois voient-ils la situation en Suède, avec espoir ou appréhension?
R: Ils sont horrifiés! Les médias suédois sont pro-gouvernementaux et pro-libéraux, ils ne rapportent pas toujours la réalité du problème. Mais au Danemark nous sommes au courant pour les meurtres, les viols, la violence. On sait que ça arrive et on ne veut pas la même chose pour nous.
C'est le résultat de décennies de politiques promouvant le multiculturalisme en Suède. Et ce qu'il en reste est une maison vide...
[...] Il y a eu une pub en partie payée par le gouvernement recommandant que les Suédois d'intègrent dans cette nouvelle société multiculturelle qu'ils appellent "Det nya landet", le nouveau pays.
Q: Il y a beaucoup de liens entre Suédois et Danois. Comment expliquez-vous cette divergence sur ce point?
R: Nous ne sommes pas aussi politiquement corrects que les Suédois.
[...] Notre société est très divisée. La moitié de la population souhaite des frontières ouvertes, l'immigration de masse et les aides socailes pour tous. Ils rejettent les valeurs traditionnelles et sont pour le mondialisme et le multiulturalisme. L'autre moitié y est opposée.
...Nous n'avons plus de compas moral. Avant, le christianisme jouait ce rôle, nous maintenant unis pendant des siècles. Maintenant on ne distingue plus le bien du mal, et au final c'est à cela que revient la lutte actuelle. Nous avons besoin d'une alternative d'un point de vue moral.
[...] Nous avons cessé d'avoir suffisamment d'enfants pour soutenir notre état-providence. Alors, oui, un des arguments est que nous avons besoin de plus de gens.
Dans notre société extrêmement séculaire, l'Etat est Dieu. Il est censé prendre soin de tout le monde.
[...] La majorité des réfugiés que nous avons acceuillis ces dernières années, en particulier à la suite de la crise des immigrants, sont de jeunes hommes en parfaite santé, pas des femmes avec leurs enfants. Ils emmènent avec eux leurs conflits et leurs frustrations, créant un environnement difficile pour tout le monde.
Q: Le Danemark est censé être le pays le plus heureux du monde. Mais vous avez peu de raisons de l'être vu que vous êtes censurée par le gouvernement, non seulement pour avoir exprimé vos inquiétudes, mais également pour travailler avec un média russe. Vous avez écrit un article récemment parlant de cela, expliquant vos sentiments non seulement en tant que femme qui ne suit pas bêtement la ligne du parti, mais surtout en tant que chrétienne.
R: En 2015 j'ai écrit un article critiquant nos politiques qui pour la plupart haient le christianisme mais se servent des valeurs chrétiennes - la charité, la compassion - pour promouvoir leurs desseins, en particulier l'immigration de masse. Alors j'ai mis sur la table leur hypocrisie.
Quelques mois plus tard un politique m'a appelé et m'a dit que j'étais mise à l'index par le gouvernement, soi-disant pour mes agissements en tant qu'agent pro-russe de propagande, en dépit d'un manque total de preuve de cela. Je travaille à l'occasion avec un média russe, mais c'est parfois mon boulot en tant que jourmaliste...
[...] Tout ce blahblah sur le multiculturalisme et les frontières ouvertes est très gentil, mais en réalité cela nous a mené à une transformation de nos sociétés, et pas pour le meilleur comme le prouve la Suède. Moisn de libertés, moins de sécurité, moins de cohésion, plus de crimes, une plus grande fragmentation, plus de problèmes sociaux et sociétaux. C'est vraiment la lutte entre le bien et le mal.
Q: Combien de temps avant que la croix chrétienne ne disparaisse de votre drapeau?
R: Aucun politique européen ne défend le christianisme. Aucun. La seule exception étant peut-être le Premier Minsitre hongrois Viktor Orban.
Tout ce qu'il y a c'est cette alliance contre nature entre la gauche et l'islam radical.
Q: Et en Russie?
R: Croyez-le ou non, on a échangé nos rôles. Maintenant c'est la Russie qui adopte le christianisme, et l'Occident qui s'en débarrasse à tout prix.
Le christianisme a de profondes racines en Russie: dans leur littérature, leurs arts, leur culture.
Le Président Poutine a récemment inauguré une statue de Saint Vladimir, Saint patron de l'Eglise Orthodoxe Russe, à environ 100m des murs du Kremlin. Et si vous vous tenez à un certain endroit, la croix paraît encore plus élevée que l'étoile de la Place Rouge, alors le symbolisme ici est très puissant. [...]
Q: Alors, le Danemark est-il au bord de la crise? L'Europe également?
R: Absolument. Nous avons perdu notre culture, nos valeurs, et notre compas moral au dernier degré. Ce qui était mal est désormais bien, et vice-versa.
[...] La 1 a récemment diffusé un documentaires sur 3 Danoises qui se sont converties à l'islam de leur propre fait, pas parce qu'elles s'étaient mariées ou quoi que ce soit. Elles avaient le même parcours, veannt de familles décomposées, faisant face à l'alcoolisme, etc - en gros la résultante de la révolution de 1968 en Europe. Ce qu'il manquait à ces filles en termes de structure, elles ont pensé le trouver dans l'islam qui régule tous les aspects de la vie: comment s'habiller, quoi manger, avec qui sortir, comment prier, comment interagir avec son époux, etc.
C'est ce que les partis d'extrême-droite européens ne comprennent pas. C'est une bataille spirituelle. Il n'y a pas de liberté politique sans liberté spirituelle. Si vous interdisez des choses, cela ne fonctionnera pas. Notre civilisation va disparaître peu à peu.
La seule chose qui pourrait désormais sauver l'Europe est une véritable renaissance spirituelle - je dirais même plus Chrétienne - à travers le continent. Cela a joué un rôle significatif dans la chute du communisme et de la RDA. Les églises étaient des lieux de rencontre pour le peuple, où les gens exprimaient leurs idées, partageaint leur foi et leurs difficultés.
Depuis le départ le christianisme consiste à lutter contre le mal par l'amour, la prière, et la foi, parce que ce sont les 3 éléments clé pour la liberté. Et ce sont les valeurs que la gauche radical et l'islam radical ne tolèrent pas, parce qu'eux exigent bien évidemment l'un une obéissance totale à l'état et l'autre à sa vision de Dieu...
1965 aux USA: vote de la loi sur l'immigration favorisant les populations non-européennes
G: % de Blancs [dont Hispaniques] aux USA
"Cette loi n'inondera pas nos villes d'immigrants. Cela ne chamboulera pas le mélange ethnique de notre société. Cela ne rendra pas les admissions plus faciles. Cela ne mettra pas les Américains au chômage." Sénateur Ted Kennedy
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