Par Martin Armstrong
2017 est l'année qui marque le début du chaos politique. La question n'est pas quel bord soutenir. La période à venir exigera de nous que nous ne soyons plus des créatures vaines et mesquines, mais bien des êtres humains rationnels, et cela semble de moins en moins possible alors que les jours passent...
...Pendant ce temps l'€ patauge et se renforce, poussant les gens misant sur sa baisse dans leurs derniers retranchements...ce qui est exactement ce qui doit arriver avant qu'il ne puisse s'effondrer une fois pour toute...
...La question économique qui se pose alors est simple. Si on ne fait plus confiance aux banques, les emprunts d'états et les matières premières sont sous pression à cause de la hausse du $, de l'augmentation de la production de pétrole et de celle de l'or en Australie en 2016. Alors vers où nous tourner? Si les individus pourront toujours se tourner vers l'or, les investisseurs institutionnels et autres fonds n'auront pas ce choix. Le déclin de l'immobilier en termes réels est notable dans la plupart des régions, mais c'est l'inverse dans d'autres dont la Finlande et autres grandes villes alors que les capitaux cherchent à sortir des marchés. Tout ceci contribue à la grande confusion actuelle, et il est nécessaire de prendre du recul et d'adopter une vision globale pour comprendre la tendance du capital à se précipiter d'un coin à l'autre de la Terre, tel une personne aux yeux bandés cherchant une piñata...
...On voit aussi l'effondrement des caisses de retraite, tout ça parce que les banques centrales ont adopté la position des élites selon laquelle baisser les taux d'intérêt stimulerait la demande. L'arrogance d'un Larry Summers affirmant que les taux d'intérêt négatifs forceront les gens à dépenser leur argent - ce qui n'a pas réussi à "stimuler" l'économie - n'est compensée que par son admission publique qu'il est lui-même incapable de prédire l'économie.
L'incapacité des élites à prédire l'économie la réduit à un jeu docteur/patient. On continue à enlever des morceaux jusqu'à que soit le patient meurt, soit on trouve un moyen de le guérir - la première option étant en général celle qui prévaut.
Summers et ses acolytes n'ont fait que mettre en place involontairement la crise à venir des caisses de retraite. Ils ont sapé toute l'économie et il n'y a pas moyen de la faire aller mieux pour empêcher le futur effondrement. Ils répondront comme toujours en saisissant toutes les caisses privées pour les fusionner avec un gouvernement en échec comme si cela allait résoudre le problème...
...Il est incroyable de voir à quel point les élites de ce monde sont naïves. Pour simuler l'économie, la Fed à acheter des obligations à 30 ans, ce qui en théorie devait faire baisser les taux des emprunts immobiliers. Mais les banques ont arrêté de prêter. Elles n'ont jamais "stimulé" l'économie et ont supplié la Fed de créer un système appelé 'Réserves en Excès' qui a atteint presque 2,800 Mds $. Alors l'argent était censé être inflationniste mais en réalité l'or s'est cassé la figure, et ce stimulus n'a jamais atteint l'économie réelle, faisant échouer la Fed et ses mesures de QE. Puis Draghi a amené les taux en territoire négatif, ce qui a eu pour résultat que les banques européennes se sonts ervi de leurs branches aux USA pour y envoyer leurs $ et les stocker chez la Fed pour toucher un taux d'intérêt sans risque...
...Alors la question devient: où mettons-nous notre argent? La majorité croit que le marché actions est surévalué. Mais la participation des investisseurs individuels est à un plus bas historique. Comment un krach peut-il avoir lieu si la plupart des gens ne sont pas investis sur le marché?! Si on regarde l'histoire, le ratio P/E a atteint son maximum en 2009 - au bas de la crise, pas à son plus haut lors d'un marché haussier. Quand les choses dégénèrent et que vous ne faites pas confiance aux obligations, gouvernements, ou banques, oú allez-vous? L'immoblier est sympa pour une partie de vos liquidités, mais c'est taxé et illiquide. Les actions sont la SEULE option - et celles des grandes sociétés, pas les actions spéculatives.
Le mythe selon lequel les actiosn baissent quand les taux d'intérêt montent est encore une théorie absurde et infondée vendue par les ignorants à la télé...La Fed a doublé les taux entre 1927 et 1929 et le marché action a lui aussi doublé...
...Le phénomène sous-jacent à toutes ces tendances en politique est l'augmentation des troubles civils, tout cela mis ensemble la situation devient de plus en plus instable. Par conséquent, l'économie et le capital vont répondre en cherchant moins les profits et plus la sécurité. L'effilochement de l'UE et la résistance à Trump pour qu'il ne puisse pas implémenter ses réformes sont des points critiques. Ils saperont la confiance du public dans le marché et verront aboutir ces tendances à leur seule conclusion posssible.
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