Monday, 31 July 2017

Le casse du millénaire des banques suisses

40% des victimes de violences domestiques

sont des hommes

94% de toutes les morts industrielles et accidents arrivent à des hommes
90% des divorces sont initiés par les femmes
30% des hommes présentés comme état le père d'un enfant et qui font un test découvrent qu'ils ne le sont pas en réalité
85% de tous les enfants montrant des signes de désordres comportementaux, 71% des ados qui abandonnent le lycée, 63% des jeunes se suicidant, 85% des jeunes emprisonnés, viennent de foyers sans père
Les fonds publics destinés au cancer de la prostate sont inférieurs de 60% à ceux du cancer du sein alors que les taux de diagnostique sont identiques
80% de tous les suicidés sont des hommes
76% des victimes d'homicide sont des hommes
97% des morts et blessés depuis la 1ère guerre du Golfe sont des hommes
Les hommes obtiennent la garde des enfants dans moins de 10% des divorces

Je suis un immigrant



Pourquoi la Chine va dépasser les USA


La Chine meilleure que les USA. A richesses parce que la Chine travaille dur la technologie.
La Chine n'a pas besoin des USA, une nation en déclin pleine de Noirs et de transexuels

Chez les Abos


J'ai passé 2 ans chez les Abos d'Australie
La ville en était composée à 99%
La plupart passe la journée à boire, inhaler, et se battre
Les vols et agressions sont monnaie courante
Les jeunes filles disparaissent régulièrement dans le désert
Les garçons sont battus et violés tout autant que les filles
Les ados se cotisent pour acheter un poulet rôti, lui enlever le cou + colonne vertébral, et pratiquer le coït avec
Ils versent de la glu dans des bouteilles de coke, la font chauffer avec un briquet et inhalent les vapeurs pendant des heures
Tout ça se fait en public


Un jour la supérette locale a dû fermer
Elle a été pillé dans la matinée
Les aides sociales sont en retard d'1 j: 11 vols et agressions
> Une communauté entièrement subventionnée par le gvt, avec 8 Blancs en tout et pour tout dans la ville, et apparemment c'est de leur faute si les choses sont comme elles sont

Ils ne sont pas éduqués, littéralement: ils ne peuvent compter au-delà de 10, ne savent pas lire ou écrire + de qqs phrases, ne peuvent pas dire l'heure quand ce n'est pas midi...

Sunday, 30 July 2017

La Loi O'Sullivan


Cette loi dispose que toute organisation ou entreprise qui n'est pas expressément de droite deviendra de gauche avec le temps. Elle tient son nom du journaliste britannique John O'Sullivan.

Les séries télé en sont le meilleur exemple: 24h, House. C'est pire pour les oeuvres de biebfaisance mais c'est plus difficile à percevoir.

Une des raisons pour cela est l'intolérance emblématique de la gauche par opposition à la tolérance de la droite. Les types de droite sont prêts à embaucher des types ouvertement de gauche par souci d'équité. Les gauchos en revanche sont intolérants et ne toléreront pas des non-libéraux dans leur environnement, ils les harasseront dès que l'occasion se présentera. Avec le temps, les entreprises conservatrices sont infiltrées par les gauchos, et les entreprises libérales le deviennent de + en +.

Aussi, le gauchisme est en soi une forme de décrépitude. C'est ce qui se produit non seulement avec les séries télé mais également à des pays tout entiers, des églises, des universités. Plutôt que d'exprimer leur vitalité par l'originalité et la création, ils deviennent obsédés par l'introspection, la popularité, la léthargie. Le gauchisme est l'entropie de l'esprit et de l'intellect.

Une autre raison est la nature parasite des libéraux/gauchos qui les attire vers l'argent.

Une entreprise peut lutter contre la loi O'Sullivan seulement s'il est consciente du problème et reste vigilante et vraie.

Humour



Pour ceux qui connaissent les paroles du générique du Prince de Bel-Air...

Tiens donc, des faits ignorés par les médias US

Mueller [Ministère de la Justice] s'est envolé pour Moscou et à fourni au FSB 10 g d'uranium hautement enrichi en 2009 [sous Obama]

5.7 M de non citoyens auraient voté en faveur d'Obama lors de l'élection de 2008

Europe: pourquoi le suicide par immigration?

La stratégie de l'immigration massive a à voir avec les crise des systèmes de retraite. Les faibles taux des naissance [causé par la pillule et la prise en charge des individus par les programmes sociaux et le système des retraites, ironiquement] en Europe ont fait penser aux politiques que des réfugiés pourraient être embauchés et payer des impôts permettant de financer un peu plus longtemps les systèmes de retraite. Mais, dans le même temps, cela a changé la culture du continent.

[Après, que des groupes spécifiques mal intentionnés en aient profité pour accélérer le génocide de l'Europe sous de faux prétextes, cela n'est pas impossible...]


Aussi parano ou complotiste que vous soyez, ce que les gouvernements font
et toujours pire que ce que vous pouvez imaginer.

Les sales négationnistes devraient finir en taule

Les 12 étapes de la négation d'un génocide selon le très officiel genocidewatch:


Des petites frappes ciblent les 'Blancs non-musulmans'

Au fait, je me fous de la 'marronisation des USA'. La couleur importe peu. Seule l'idéologie compte.
[Shapiro est un pro-Trump membre de la tribu]

Très bien! Laissons leur civilisation [le Japon] vieillir et crever parce qu'ils veulent être xénophobes.

On aimerait bien ça aussi en Europe...

Pendant ce temps en Arabie Saoudite


Le millionaire saoudien qui a déclaré avoir 'trébuché et accidentellement pénétré' [à de multiples reprises on suppose] une adolescente a été blanchi des accusations de viol

Quand les catholiques avaient qqch à dire


Père Coughlin, circa il y a longtemps, dans une galaxie fort éloignée...

L'UE propose de geler les comptes bancaires

pour éviter les paniques, bien entendu


NPL ~ Prêts bancaires à risque (possiblement jamais remboursé)
Autrement dit, le sud de l'Europe est dans la panade...

La Corée du Nord est bonne pour le business

Les Japonais se précipitent sur les abris à 19.000$

Charité bien ordonnée

Un homme d'affaires, Moti Shniberg, a essayé de déposer l'expression "11 septembre 2011". Il a fait sa demande le jour même des attentats, alors que les ruines étaient encore en train de brûler.

Heureusement, le bureau des brevets a refusé sa demande.

Shniberg a declaré avoir fait sa demande 'à des fins de charité.'


Foutu bureau des brevets qui refuse à un honnête homme d'affaires de faire de l'argent sur le dos de milliers de victimes pour que des oeuvres de bienfaisance en profite...! Shniberg. Moti Shniberg. C'est pas norvégien comme nom ça...?

>Mon frère est prof d'histoire pour des élèves de 10-11 ans
>Il a parlé du 11 septembre en classe
>Les gamins ont pété un câble
>Ils ne savaient pas que c'était pour de vrai
>Un des gamins pensait que c'était un mème

Friday, 28 July 2017

Le Hoax de la Guerre Froide


Compilation d'extraits de travaux d'Antony Sutton, le Major Jordan, et Lloyd Mallan prouvant sans l'ombre d'un doute que l'URSS n'aurait jamais pu ni exister ni subsister sans l'aide occidentale et en particulier celle des USA. La compétition de façade était une gigantesque psy-op destinée à faire peur au public - pour qu'il se plie sans conditions à ses maîtres - et à gonfler les budgets de nombres de départements [armée, renseignements, recherche...] pour pouvoir détourner l'argent du contribuable à des fins officieuses.

Pour télécharger, cliquer sur le petit carré en haut à droite de la visionneuse. Cela renvoit à une page dédiée Google sur laquelle l'option 'téléchargement' est disponible.

Martin Armstrong - Les Causes de la Grande Dépression

NdT: La traduction a été faite à partir de deux fichiers pdf dont les pages n'étaient pas toujours numérotées et dont le premier était incomplet. Par conséquent les références indiquées à la fin des extraits ne correspondent pas toujours, selon le fichier pdf utilisé.

Pour télécharger, cliquer sur le petit carré en haut à droite de la visionneuse. Cela renvoit à une page dédiée Google sur laquelle l'option 'téléchargement' est disponible.

Les milléniaux tuent

L'industrie de la bière, les chaînes de restos, des dizaines d'industries et "c'est la faute de leurs parents", les serviettes de tables, le golf, les voitures neuves, la propriété immobilière, les motos HD, etc. C'est la fin d'un monde!

L'Allemagne se livre à un nouvel ethnocide

Un ethnosuicide cette fois-ci...

Une campagne expliquant que les Aryens qui ne copulent pas avec des immigrants sont des nazis [et des 'fossiles' voués à disparaître, on appréciera l'utilisation de la police de 'Jurassic Park'].




Réaction en anglais

Regardez, les superhéros vous montrent la voie: ils sont tous en relations interraciales.

Thursday, 27 July 2017

Outre-Atlantique


Une nouvelle analyse montre que le 'hack russe' venait en fait de l'intérieur
du Comité National Démocrate

J'avais 35 ans quand Bill Clinton m'a violée et qu'Hillary a essayé d'étouffer l'affaire.
J'ai désormais 73 ans...il en reste toujours des traces.


J'ai expliqué au Président Trump que les Démocrates ne sont pas dérangés par les morts dûes à l'obamacare parce qu'historiquement, les morts votent démocrate.

Science-Fiction

La NASA annonce une baisse du niveau des mers depuis 2 ans, silence médiatique


(et avant 2015 il faudrait une vérification indépendante des données...)

...il n'y a rien de nouveau dans la montée du CO2 dans l'atmosphère...

Tout va bien dans l'atoll de Bikini et à Tchernobyl

Une équipe de scientifique est étonée: la faune et la flore marines abondent dans le cratère de l'atoll où les USA ont testé des bombes atomiques plus puissantes que celles d'Hiroshima.

Idem à Tchernobyl. On peut endommager l'environnement au risque de provoquer notre propre extinction mais la Terre se guérira d'elle-même.


En 1952, Wernher von Braun écrivit un livre intitulé 'Projet Mars' qui envisageait la colonisation de la planète rouge par des humains dont le leader serait un certain 'Elon'

(Comme d'hab, toutes les avancées se produisent d'abord en littérature avant d'être 'confirmées' par la science: alunissage, le concept de bombe atomique, le concept des Zitis, Elon et la colonisation de Mars, etc...)

La Pologne, Israël 2.0




Et le déménagement sera aux frais des Polonais à cause du traumatisme de la 'guerre'...et des expulsions aussi:

Tuesday, 25 July 2017

Les véritables causes de la Grande Dépression XIII

Analyse et Conclusions

Jusque-là, les USA avaient réussi à améliorer leur niveau de vie au-dessus de celui des autres pays pas grâce aux bénéfices du protectionnisme ou des lois anti-monopoles, mais grâce aux innovations technologiques. Alors qu'elles se produisent, de nouvelles idées et de nouveaux emplois sont créés. La valeur de ces emplois devient + élevée alors que les savoirs nécessaires sont + exigeants. C'est n'est qu'à travers ces innovations que les employés peuvent espérer une hausse de leur niveau de vie. Si de nouvelles technologies n'apparaissent pas, alors augmenter les salaires pourra donner l'illusion temporaire d'une augmentation des conditions de vie, mais au final qqn d'autre sera trouvé pour faire le boulot. C'est alors qu'une société commence à décliner. p.555

Quand on regardera le début des années 1960, on verra comment les salaires en termes réels ont surpassé l'inflation grâce aux innovations technologiques et un manque de travailleurs qualifiés. Mais dans les années 1970, l'inflation surpassa les salaires quand le manque de travailleurs fut remplacé par un manque de matières premières. p.555

La corrélation la + forte du Dow Jones est avec les flux de capitaux et les mouvements des marchés des changes, + qu'avec quoi que ce soit d'autre, y compris les taux d'intérêt. p.556

Balance des flux de capitaux des USA 
[capitaux entrants - capitaux sortants]

Si on regarde la balance des capitaux US, on voit que les mouvements entre les USA et le reste du monde correspondent aux points d'inflexion du Dow.

Notez en 1er que l'intervention de la Fed se fit en 1927, au sommet des flux de capitaux vers l'économie US. A partir de 1927, on voit que ces capitaux se mirent graduellement à se détourner des USA, mais pas de manière significative avant 1930. Les investissements étrangers dans le marché action US atteignirent leur sommet en 1927. Mais dans l'ensemble, ces acheteurs étrangers étaient actifs entre 1921 et 1927. Cette activité disparut petit à petit, et vous vous rappellerez le commentaire selon lequel les ventes d'actions par l'étranger se firent sentir dès juin 1929, juste avant le sommet de septembre. Le retrait des capitaux perdura de 1923 à 1931, et une fois de + ce sont les achats étrangers qui soutinrent le marché à partir de 1932. Ce n'est pas que les investisseurs étrangers savaient qqch que les Américains ingnoraient sur quand acheter ou vendre le marché US. En réalité, leur tendance à acheter ou vendre dépendait du marché des changes. Ainsi ce sont ces acheteurs étrangers qui marquèrent le sommet du Dow en 1927 et son rebond au + bas de 1932.

...le sommet des flux de capitaux vers les USA se produisit en 1919 au sommet de la hausse inflationniste tant dans les matières premières que dans les actions. Vous noterez que sur 1921-1927, pas une seule année n'enregistra un flux négatif [plus de capitaux entrent aux USA qu'ils n'en sortent]. Cela perturba les analystes domestiques alors que ces capitaux donnèrent naissance au plus grand marché haussier de l'Histoire. p.564-565

Le mouvement du $ lui-même a joué un rôle clé dans la tendance générale des investissements dans les actifs tangibles au sein des USA. Pour obtenir une vision claire du $ et de ses variations pendant cette péridoe, j'ai créé un "Indice du $, base 1 en 1900". Cet indice est basé sur un panier comprenant la vaste majorité des monnaies d'Europe, Extrême-Orient, et Amérique du Sud. Cet indice ne mesure pas l'inflation ou quoi que ce soit d'autre. Il n'est PAS pondéré en fonction de la force des économies. Il mesure simplement la force ou faiblesse du $ par rapport à ces monnaies, par rapport à 1900. p.565-566


Le $ atteignit son 1er + haut du siècle en 1920, un an après celui du marché. Entre 1922 et 1931, le $ fut manipulé principalement pour aider les monnaies européennes. Cette sous-évaluation prit fin quand il fut réalisé que les USA n'allaient pas abandonner le standard or fin 1931. Les défauts des émissions obligataires étrangères, y compris celle de G-B, poussèrent le $ vers le haut à un rythme bcp + soutenu que ce qu'on imaginerait aujourd'hui. p.566

Notez la montée de 17% du $ entre décembre 1927 et juin 1929. Ce mouvement fut faible comparé à ceux post-1ère GM ou après la crise monétaire de 1931. Cependant, cela illustre bien que les cessions initiales par les investisseurs étrangers au moment des + hauts du Dow à l'été 1929 correspondent à des sommets du $ lui-même, en juin 1929, 3 mois avant le + haut de septembre.
...
Ces cessions par les étrangers 1929 furent largement déclenchées par le + haut du $. La forte monnaie US fut une motivation pour consolider leurs profits alors même que le Dow continuait à monter. p.566-567

Entre janvier 1933 et janvier 1935, la tendance du $ fut à la baisse jusqu'au + bas d'avril 1934. Ce déclin fut causé par les peurs d'une dévaluation, dévaluation qui arriva bien. Le $ chuta de 30% sur les marchés mondiaux. p.567-568

Le simple fait que l'inflation était + élevée dans les autres pays fut un facteur positif dans la création de ce marché haussier des années 1920 aux USA.
Les capitaux tendent à se déplacer à l'échelle internationale là où le pouvoir d'achat ne s'érode pas aussi rapidement. p.568


Ce ne fut pas le New Deal qui fit baisser le chômage, mais le début de la 2nde GM. p.569

*********

Un élément a été largement ignoré en économie et en analyse parmi les événements des années 1920 ainsi que la période post-2nde GM. L'ascension et la chute du système monétaire international étaient principalement dues à la formidable 'expérience mondialiste' entreprise et qui échoua tout aussi formidablement. Cette expérience avait pris la forme d'une manipulation des taux de change, taux d'intérêt, et tarifs douaniers, tout cela dans un effort d'atteindre à l'égalisation de la prospérité. Encore à notre époque [1986], le G5, mené par le Ministre du Trésor Baker, commet les mêmes erreurs que Benjamin Strong [directeur de la Fed de NY] fit en 1925. Dans les mémoires d'Herbert Hoover, à la page 85 du chapitre 12 sur les prêts à l'étranger, il commence en écrivant: "Une partie du programme d'extension des exportations tournait autour de la fourniture de prêts ou crédits aux entreprises et gvts étrangers grâce auxquels ils devaient pouvoir acheter des produits américains." En effet, c'était toute la philosophie de cette expérience mondialiste commencée à la sortie de la 1ère GM, et qui devint la doctrine de rigueur à nouveau à la sortie de la 2nde.

Le concept était simple. Pendant la guerre, l'Amérique travaillait dur pour produire la nourriture permettant de sustenir l'Europe. On produisait également beaucoup d'armes achetées par l'Europe. Les Américains travaillaient dur et les Européens payaient en or pour ces produits. A la fin de la guerre, les réserves d'or des USA avaient bondi à des niveaux historiquement élevés. Mais les Américains se retrouvaient désoeuvrés alors que l'Europe n'avait plus besoin de leurs capacités productives militaires. La grande expérience mondialiste commença peu après la fin de la 1ère GM. Une solution pour maintenir les Américains employés était de faire que les exportations restent élevées. L'Amérique en était devenue dépendante. Plutôt que de se focaliser sur une revitalisation domestique, on se fixa sur les exportations à l'étranger. L'idée de prêter de l'argent à l'Europe afin qu'elle puisse continuer à acheter des produits américains semblait bonne en théorie. Cela allait faire baisser le chômage selon ses concepteurs.

Valeur totale de toutes les actions côtées à la bourse de NY, mds $

Valeur totale des obligations à la bourse de NY, mds $

Cependant, Hoover anticipa avec sagesse les problèmes à venir lorsqu'il écrivit dans ses mémoires: "En 1920 et 1921, les gvts et entreprises étrangers mirent du temps à réaliser que l'ère des largesses aux frais du contribuable était terminée. Cette réalisation arriva en 1922 et ils considérèrent le problème autrement. Les prêts à l'étranger connurent un boom à travers les offres obligataires extravagantes de pays étrangers à des taux de 5 à 8% par an.

Rendement moyen des obligations 1915-1933
Les rendements étrangers >5% étaient + attractifs pour les investisseurs quasiment tout au long des années 1920

Ces prêts soulevèrent rapidement des questions embarrassantes quant à leur sûreté, leur productivité réelle, et les méthodes de vente de ces produits. Pour qu'il soient utiles, de tels prêts devraient être adéquatement sécurisés et devraient accroître la productivité de leur pays de destination. Si ce n'est pas le cas, comment pourraient-ils être remboursés? Les prêts utilisés à des fins militaires, afin d'équilibrer un budget, ou à des fins non productives seraient en général désastreux."

Les commentaires de Hoover sont pleins de bon sens. Si les prêts à l'étranger étaient utilisés pour équilibrer des budgets mis en déficit par des programmes sociaux ou des dépenses militaires, il y aurait peu de chances qu'ils soient un jour remboursés. Pour que ces prêts puissent l'être, ils doivent produire un revenu. Ce revenu, à son tour, doit venir d'une autre nation étrangère.

Simplifions la situation en réduisant le monde à 3 personnes. Le 1er représente l'Europe, le 2ème les USA, et le 3ème l'Asie. Introduisons maintenant l'élément argent. Il y a 12 onces d'or réparties de manière égale, soit 4 pour chacun. L'Asie et l'Europe entrent en guerre et les USA produisent ce qu'il faut pour cette dernière. L'Europe verse ses 4 onces aux USA et n'a plus d'or. La guerre est finie et les USA se retrouvent avec 8 onces d'or. Ils en prêtent 4 à l'Europe pour qu'elle puisse acheter des produits américains. Cela continue et les USA se retrouvent avec 6 onces plus une reconnaissance de dette de l'Europe déclarant qu'elle doit encore 4 onces. La seule façon pour l'Europe de rembourser sa dette est en vendant des biens aux USA pour lesquels elle sera payée en or. Si cela se produit, les exportations US diminueront et le peuple exigera des mesures contre ces importations.

Prix des actions US en % du prix des obligations, 1900-1930
Le pic vers la fin des années 1920 montre la fuite des obligations vers les actions suite à l'intervention de la Fed de 1927

Par conséquent, la grande expérience mondialiste échoua. Les USA ne pouvaient pas s'attendre à reconstruire le monde tout en se développant eux-mêmes. Quand l'Europe fit en gros défaut sur ses emprunts auprès des USA - tout comme l'Amérique du Sud - les pertes de capital se firent sentir tant au niveau fédéral qu'à celui des petits investisseurs. Ainsi la GD fut en partie causée par tous les défauts de paiements qui eurent lieu à cette époque. Les études montrent qu'au moment du défaut des émissions obligataires des pays sud-américains, la plupart des instruments étaient détenus par des investisseurs privés, pas des banques. Les pertes étaient réelles, ne pouvant être affectées aux réserves comptables. Ainsi ces événements frappèrent directement et profondément la psychée populaire. Ceux qui n'avaient pas spéculé sur le marché action en croyant que les obligations étaient l'investissement "sûr" n'ont peut-être pas été lessivés par le krach de 1929, mais ils l'ont été par le krach obligataire. Ceux qui étaient investis dans l'immobilier furent lessivés par le manque de liquidité de leur investissement causé par l'effet domino actions puis obligations. La grande expérience mondialiste consistant à prêter de l'argent au monde entier afin que les pays puissent rebâtir leurs économies respectives et devienennt autant de marchés viables pour les USA se retourna contre ces derniers et donna lieu à la GD.

Aujourd'hui on cherche encore à accomplir ce "Rêve Mondialiste". Suite à la 2nde GM, la même philosophie s'enracina dans les esprits des décideurs américains, et les USA prêtèrent à nouveau leur capital au Japon et à l'Europe. Plus récemment, l'Europe a rejoint ce rêve et prêté une majeure partie de ses capitaux à des pays étrangers du tiers monde. Maintenant ils souffrent aux mains de ces nations. p.508-509

En s'intéressant à la période post-2nde GM, on verra que l'abandon de la convertibilité en or par Roosevelt en 1934 eut un profond impact sur le futur du monde. Aux USA, l'absence de convertibilité pour les particuliers cacha le véritable transfert de richesse au détriment du peuple et le coût du "Rêve Mondialiste". 
Sous un vrai standard or, si les dépenses du gvt devenaient extravagantes, le peuple s'en rendait compte, la confiance s'effondrait et une panique s'ensuivait.
Sous le standard or de Roosevelt, celui-ci élimina avec succès les paniques en interdisant purement et simplement la possession d'or. Ainsi les dépenses gouvernementales pouvaient déraper et, avec le temps, l'inflation se faisait sentir. Ainsi les investissements privés allaient fortement augmenter en fonction de divers cycles de popularité. La vente acharnée de $ et l'achat effréné de biens, ou de matières premières, ou parfois d'actions allaient remplacer les paniques et le rush sur l'or [celui-ci ne pouvant plus être un refuge à cause de la fin de la convertibilité].  Tant que le gvt n'adossait pas sa monnaie sur des immeubles neufs, des actions de General Motors, ou des balles de blé, de telles paniques post-2nde GM n'allaient pas atteindre les finances publiques. Par conséquent, le standard or limité de Roosevelt élimina bien les crises monétaires qui existaient depuis la Révolution.  Ceux qui critiquent le standard or se vantent toujours de ce point. Mais ce qu'ils ne réalisent pas c'est que si ce standard or limité de Roosevelt mit fin aux paniques sur l'or, il permit simplement au gvt de dépenser de vastes sommes qu'il n'avait pas, sans conséquences immédiates sur la scène politique. 
Conséquemment, on verra comment divers investissements ainsi que monnaies et même obligations ont tour à tour remplacé l'or comme médium pour se protéger d'une panique. L'abandon de la convertibilité en or ne mit pas fin à la tendance émotionnelle de l'homme à l'origine des paniques financières. p.509-510

Si on réduit le "Rêve Mondialiste" a un exemple enfantin, on peut voir à travers ses erreurs logiques. Prenons 7 personnes représentant chacune un pays (Britain, Canada, France, Germany, Japan, U.S. and Mexico). Si on suppose que chacune a 10$ et souhaite produire qqch que les autres n'ont pas afin de dégager un profit, et si l'argent total dans le monde est de 70$, alors personne ne pourra avoir + que ça. Mettons que la personne 'Japon' ait inventé une voiture. Tous les autres en achète une et lui doivent 1$. Le Japon se retrouve avec 16$ et le reste avec 9$. Pour que le Japon ait dégagé un excédent, il faut nécessairement que les autres subissent un déficit. Il est impossible pour les 7 qu'elles fassent toutes un profit. Tous les pays ne peuvent dégager un excédent commercial en même temps. p.510-511

Quand l'argent n'est plus adossé sur rien et n'est que du papier, alors la valeur des monnaies varie selon la confiance que les gens lui accordent. L'idée que toutes les nations puissent prospérer simultanément est complètement absurde. Pourtant, chaque pays souhaite un excédent de sa balance commerciale. p.511

Pour conclure, les explications fondamentales des mouvements à la hausse et à la baisse du marché et de l'économie mondiale ne peuvent être déduites simplement à l'aide des variations des taux d'intérêt ou des bénéfices des entreprises. L'impact de la confiance du public est de loin le facteur le plus important tant dans la sphère financière que dans l'économie [réelle] mondiale. Les capitaux se déplaçant d'un pays à l'autre présentent la meilleure corrélation aux mouvements du marché action, et cela se voit peut-être le mieux à travers les mouvements du marché des changes. Les problèmes ne sont jamais purement domestiques. Quel que soit le marché, quel que soit le pays, les influences internationales seront toujours une force oeuvrant en coulisse vis-à-vis des forces domestiques. p.513


CONCLUSIONS

Quiconque tente de blâmer la GD sur une cause unique commet une grave injustice. p.529

Gardez en tête que 99% des actions cotées étaient d'entreprises US PAS étrangères, dont la cotation était interdite jusqu'en 1928. Les demandes pour être listé à la bourse de NY n'affluèrent pas après cette date dû aux conditions drastiques que les sociétés étrangères devaient remplir. Du coup les cotations d'obligations étaient plus courantes, les conditions étant - bizarrement - moins sévères. Mais la vaste majorité des obligations n'étaient pas cotées à la bourse de NY. Elles s'échangeaient sur le marché monétaire. Le Pérou, le Chili, l'Allemagne, etc., étaient parmi les acteurs de ce marché. Par conséquent, les obligations restèrent majoritairement dans l'ombre des principaux indices quand la crise éclata, et l'Histoire a eu tendance à oublier leur impact. Le marché action en revanche fut pris dans la ligne de mire. p.536

Le rendement des obligations d'entreprises US augmentèrent notablement de moins de 5% début 1929 à 9,75% en 1932. Ce fut bien pire pour les obligations étrangères, cotées auparavant 7% et qui bondirent jusqu'à 25% en 1931. La foule d'obligations faibles et les défauts des municipalités - comme la ville de Detroit - firent plus de dégâts à l'origine de la GD que n'importe quel autre facteur isolé. Les capitaux fuyèrent les obligations autant que les actions. p.536-537

On verra en passant en revue la crise de 1971 que la différence essentielle entre 1971 et 1931 était la conception de l'argent par le public. La crise monétaire internationale de 1971 arriva quand les réserves d'or US ne suffirent plus à couvrir ses dettes, comme ce fut le cas pour l'Allemagne, la G-B, et plein d'autres pays autour de 1931. La différence était qu'en 1931 il n'y avait pas un manque de $, mais un manque d'or. Tant que les Américains étaient interdits de détenir de l'or, et après avoir oublié en 2 générations que l'or était de l'argent, aucune panique domestique n'eut lieu aux USA en 1971. Ainsi les dépôts bancaires ne diminuèrent pas, ne provoquant pas des faillites massives comme entre 1931 et 1933. La confiance de la population n'avait pas disparu parce qu'elle ignorait tout de l'or et de son rôle dans le système monétaire international. Mais en 1931 l'or était de l'argent, et tout le monde en réclamait. La contraction des crédits fut inévitable, contrairement à ce qui s'est passé lors de la crise monétaire de 1971. p.543-544

Ainsi c'est le changement de marée de la confiance internationale qui fournit aux USA de vastes capitaux en excès tout au long des années 1920, et qui en s'inversant les reprit à travers la contraction monétaire et les défauts de paiment internationaux. La GD n'a pas plus été créée par la montée et la chute du prix des actions ainsi que les fraudes des banquiers et brokers dans les années 1920 que la forte hausse du $ entre 1980 et 1985 ne l'a été par l'accroissement des déficits commerciaux et budgétaires des USA. p.544

Monday, 24 July 2017

Les véritables causes de la Grande Dépression XII

1933 et au-delà


A la suite des élections, des rumeurs firent rage quant à une dévaluation du $ dans les cartons, planifiée par Roosevelt. p.452

Les investisseurs malins des USA achetaient les monnaies étrangères alors que le quidam moyen accumulait de l'or. Au final ce sont les premiers qui firent de fabuleux profits. Les derniers firent face à des actions en justice s'ils ne délivraient pas leur stock d'or aux autorités, à l'ancien cours de 20$, avant la dévaluation de Roosevelt de janvier 1934 qui fixa le nouveau cours à 35$ l'once. p.453

...les banques étrangères en situation de faillite se mirent à échanger leurs $ en or, aggravant la baisse des réserves US. Le retrait de pièces en or approchait la limite du possible. La dernière décade de février, 80 M$ en pièces furent retirés, et 200 M$ les 4 premiers jours de mars. p.454


Les comptes-rendus de l'époque de diverses sources, y compris les mémoires de notables ainsi que les éditoriaux de plusieurs journaux attestent tous de la motivation politique délibérée de Roosevelt de laisser la situation frôler la panique pour pouvoir apparaître comme le héros qui allait sauver la situation. Ses actes eurent pour conséquence la pire crise bancaire de l'histoire des USA, uniquement pour un gain politique personnel. Nombre de spéculateurs au courant de son intention de dévaluer s'en mirent plein les poches. Pour le public qui perdit ses économies, aucune consolation n'allait venir. p.456

Ce n'était pas seulement une dépression des prix, mais également des émotions humaines. Ce fut cela qui fit de la dépression une "Grande Dépression." p.457



En premier lieu, notez que l'inflation était considérée comme un facteur haussier pour les marchés. On se rappelait que les booms de 1907 et 1919 s'étaient produits en période inflationniste, en particulier pour les matières premières. Les analystes réalisèrent que les périodes de dépression ne voyaient pas les actions monter, mais au lieu de ça chuter. Les taux d'intérêt baissaient avec l'activité économique.
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De nos jours, l'analyse est en faveur d'une baisse des marchés en période d'inflation à cause des peurs d'intervention du gvt, alors qu'en réalité, elle devrait anticiper une hausse. Les économies ne croissent qu'avec de l'inflation. Elles se contractent en période de déflation. p.460-461

Time Magazine parla de la fuite du $ le 15 septembre 1933.

"LES $ EN FUITE"

"Le $ a atteint la semaine dernière son + bas depuis que les USA ont quitté le standard or [avril-juin 1933]. Comme Roosevelt n'a pas jugé bon de dévaluer le $, le prix est fixé par l'offre et la demande. Et comme les USA ont une balance commerciale excédentaire, la baisse du $ a fait baisser les profits de 35% depuis avril... Les investisseurs US ont exporté des centaines de M$ hors des USA.
...Contrairement aux eportations d'or, interdites pour les citoyens ordinaires, la fuite du $ a été encouragée par Washington; cela a fait baisser les prix sans avoir à procéder à une dévaluation par décret présidentiel." p.474

Cet article nous indique comment le marché action était vu comme une couverture/protection [hedge] contre les politiques d'inflation monétaire de Roosevelt. C'est très important car je ne crois pas que quiconque le verrait ainsi de nos jours. Pourtant c'est le premier facteur ayant mené à la tendance haussière qui atteignit son sommet en 1937.

Time: "Les méthodes pour se protéger contre l'inflation au sein des USA sont devenues un sujet de conversation courante. L'achat d'actions industrielles est bien évidemment la + répandue, mais les matières premières et la terre font leur apparition..."
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Le marché commença à augmenter à l'été 1933 pour se protéger de l'inflation.
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A partir de là, les matières premières augmentèrent après l'abandon de la convertibilité des $ en or en janvier 1934 et que les effets de l'inflation se répandirent dans le monde entier. Le scénario inflationniste continua à orienter les marchés à la hausse jusqu'en 1937. p.477-478


Post-1933

A partir de 1937, le scénario inflationniste disparut et l'application des théories de Roosevelt s'avéra être un échec. Si les théories de Keynes selon lesquelles l'économie pouvait être stimulée par les dépenses publiques avaient été correctes, il n'y aurait jamais eu de dépression entre 1938 et 1940.
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Ce qui se développa entre 1934 et 1936 fut une étrange bataille entre nations occidentales: celle des dévaluations pour atteindre une balance commerciale excédentaire. La croissance nouvelle de 1933 fut + forte dans les pays non adossés à l'or. La France par exemple, encore sur le standard or, vit sa monnaie surévaluée cela affectant ses échanges internationaux. p.481


Les politiques de Roosevelt accrûrent la dette publique de 61,7% alors que le PNB n'augmenta que de 34,2%. p.483

(mil = milliom; bil = milliard; GDP = PIB; GNP = PNB)

Quand la récession s'installa en 1938, les dépenses publiques continuèrent à augmenter aux USA - 8,7% pour les achats publics - alors que le PNB et le PIB baissèrent de 5%. Le chômage augmenta de 32,8% entre 1937 et 1938. Les taux commencèrent leur baisse de leur haut de 1937. Les impôts sur les entreprises bondirent de 363% entre 1932 et 1938. Les dépenses publiques en Europe crûrent de 300% de + que les dépenses des ménages. Dans tous les cas, l'augmentation des dépenses publiques échoua à éviter la récession de 1938. S'il fallait un exemple pour illustrer l'échec des théories de Keynes dans la réalité, ce serait à cette période de l'histoire économique mondiale. p.484

Taux de chômage US, % de variation d'une année sur l'autre

Un autre effet intéressant commença à se manifester en réponse au réarmement en Europe. Le $ se renforça à partir de 1936 quand la France dévalua... Alors que les peurs augmentaient en Europe une fois de plus, les capitaux se mirent à fuir vers les USA. Cela causa la hausse du $ et le scénario post-1ère GM commença à se répéter. Les achats étrangers allaient soutenir le marché US jusqu'en 1938... Une fois de plus, les capitaux étrangers avaient joué un rôle significatif dans la tendance du marché US, comme dans les années 1920. p.496


Le 2nd effet de cet énorme surplus de la balance commerciale des USA sur l'économie était visible dans les réserves or. C'était la production industrielle d'automobiles et d'avions par les USA qui fournissaient des biens pour l'Europe. Elle les payait en or et, en 1950, les USA détenaient 76% des réserves mondiales. C'est le principal facteur expliquant la position dominante du $ depuis. p.499

Surplus de la balance commerciale des USA vis-à-vis de l'Europe, 1929-1946